Le Groupe DMEDIA refuse de prendre comme telle, la décision du Conseil national de régulation de l’audiovisuel, suspendant ses programmes pour une durée de 7 jours. Arborant des habits de communicant, la Direction du Groupe veut faire croire aux Sénégalais que la mesure, consistant à suspendre les programmes est liée de manière « directe », à l’invitation le 31 décembre 2019 du leader politique, Ousmane Sonko. Cette volonté de manipuler l’opinion ou la grande masse des auditeurs et téléspectateurs, n’a pas prospéré. L’émission avec Sonko n’a rien avoir avec la décision.
D’après le Conseil national de Régulation de l'Audiovisuel, la mesure de suspension des programmes de la chaîne de télévision privée SENTV devait entrer en vigueur, mardi 31 décembre 2019 à minuit, pour une période de 7 jours.
Ainsi, le CNRA a motivé sa décision par ce qu'il considère comme un refus de la chaîne, éditée par le groupe DMEDIA, de se conformer à la loi interdisant la publicité des produits de dépigmentation.
Préalablement, le CNRA avait, par courrier en date du 04 novembre 2019, porté à la connaissance des éditeurs (radios et télévisions), l’interdiction légale de la publicité des produits cosmétiques de dépigmentation. Suite à ce rappel, l’Autorité de régulation a servi une mise en demeure aux réfractaires, avant de passer à des sanctions punitives et répressives.
Le Groupe DMEDIA qui se plaint aujourd’hui de la sanction a décidé à son tour d’envoyer ses agents en chômage technique. Cette option de la Direction du Groupe est inquiétante. Elle pousse des observateurs à croire qu’il s’agit d’une fenêtre ouverte pour se départir des charges salariales des travailleurs. L’avenir en dira…
Mais, une source de Leral, bien au cœur de la gestion de DMEDIA, révèle des difficultés financières assez compliquées. Elle soutient mêm, que Bougane Guèye Dany peinerait à continuer à honorer le paiement de ses salaires du personnel. Depuis un certain temps, insiste-t-elle, les travailleurs de ce Groupe ne percevaient pas leurs salaires au même moment.
Cette complication, découvre-t-on, donnerait une indication nette de la boîte. Et, le PDG, accablé aussi, par les banques aurait trouvé une belle opportunité de fermer boutique ou d’arrêter tout bonnement ses activités dans le domaine de l’audiovisuel.
Sous ce registre, ladite source a évoqué aussi, l’implication du PDG du Groupe, Bougane Guèye Dany, dans la distribution de produits cosmétiques et la fabrication de couches pour bébés. Un investissement qui l’obligerait à vouloir tenir tête au Conseil national de régulation de l’audiovisuel. Histoire… de se faire une santé financière pour tenir debout. Puisque son investissement dans Joni-Joni, bloqué, ne prospère plus depuis belle lurette. Et l’offre publicitaire aussi, n’est plus comme avant pour son Agence de Communication DAK’COR. Un ensemble de faits qui prouveraient à suffisance la difficile décision de se séparer de la publicité des produits de la dépigmentation dans sa chaîne de télévision SEN TV.
Ce faisant, le boss du Groupe DMEDIA aurait choisi de faire à dessein une belle pirouette, en ouvrant des hostilités avec l’autorité. Et, ce refus fait, avec des calculs, lui aurait permis d’orienter une telle décision vers le terrain politique. Conscient des risques, Bougane aurait préféré s’engager dans un terrain tortueux, avec des menaces de plainte contre le CNRA.
Mais, le président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra), Babacar Diagne a fait montre d’un refus de se laisser ébranler par le Directeur général de DMEDIA. Il a considéré que Bougane a préféré faire dans la fuite en avant. Et, il ne le suivra pas dans le terrain des insanités. « Je ne suivrai pas Bougane sur ce terrain-là. Le terrain des insanités, ce n’est pas mon fort. J’ai parlé à Bougane Guèye, j’ai parlé à son Directeur Général. Nous avons envoyé toutes les correspondances au Groupe DMEDIA », a rappelé Babacar Diagne.
L’ex-diplomate précise dans les colonnes du journal "L'Observateur", avoir parlé aux responsables du Groupe DMEDIA. « Quand tous les éditeurs se sont conformés à la loi, j’ai à nouveau saisi les responsables DMEDIA. Le matin même, avant la réunion du collège du Cnra qui a pris la sanction, des amis communs l’ont appelé et il n’a rien voulu comprendre. Quand on se met comme ça, de son propre chef, au-dessus de la loi, il en reste plus qu’à sanctionner. »
Ailleurs, il a été constaté le soutien des organisations de presse, dont le Sympics et la Convention des jeunes reporters... Mais, il faut reconnaître que c’est des soutiens de principe. Ces dernières sont plus préoccupées par la situation des travailleurs journalistes et techniciens de médias, en chômage technique. Plutôt que d’un patron de presse qui semble vouloir développer ses affaires, loin des exigences et autres injonctions de l’autorité de régulation de l’audiovisuel. Et pour rester véridique, DMEDIA, regrette-t-on, a assez joué.
Alors, d’après certains, il est temps pour le Groupe d’assumer, tout en développant d’autres stratégies positives pour surmonter les épreuves inhérentes à la vie et, au monde des affaires. Le bavardage et les querelles de bornes-fontaines sont loin d’être la solution. Sinon…un jeu de pocker peut produire des effets désagréables.
D’après le Conseil national de Régulation de l'Audiovisuel, la mesure de suspension des programmes de la chaîne de télévision privée SENTV devait entrer en vigueur, mardi 31 décembre 2019 à minuit, pour une période de 7 jours.
Ainsi, le CNRA a motivé sa décision par ce qu'il considère comme un refus de la chaîne, éditée par le groupe DMEDIA, de se conformer à la loi interdisant la publicité des produits de dépigmentation.
Préalablement, le CNRA avait, par courrier en date du 04 novembre 2019, porté à la connaissance des éditeurs (radios et télévisions), l’interdiction légale de la publicité des produits cosmétiques de dépigmentation. Suite à ce rappel, l’Autorité de régulation a servi une mise en demeure aux réfractaires, avant de passer à des sanctions punitives et répressives.
Le Groupe DMEDIA qui se plaint aujourd’hui de la sanction a décidé à son tour d’envoyer ses agents en chômage technique. Cette option de la Direction du Groupe est inquiétante. Elle pousse des observateurs à croire qu’il s’agit d’une fenêtre ouverte pour se départir des charges salariales des travailleurs. L’avenir en dira…
Mais, une source de Leral, bien au cœur de la gestion de DMEDIA, révèle des difficultés financières assez compliquées. Elle soutient mêm, que Bougane Guèye Dany peinerait à continuer à honorer le paiement de ses salaires du personnel. Depuis un certain temps, insiste-t-elle, les travailleurs de ce Groupe ne percevaient pas leurs salaires au même moment.
Cette complication, découvre-t-on, donnerait une indication nette de la boîte. Et, le PDG, accablé aussi, par les banques aurait trouvé une belle opportunité de fermer boutique ou d’arrêter tout bonnement ses activités dans le domaine de l’audiovisuel.
Sous ce registre, ladite source a évoqué aussi, l’implication du PDG du Groupe, Bougane Guèye Dany, dans la distribution de produits cosmétiques et la fabrication de couches pour bébés. Un investissement qui l’obligerait à vouloir tenir tête au Conseil national de régulation de l’audiovisuel. Histoire… de se faire une santé financière pour tenir debout. Puisque son investissement dans Joni-Joni, bloqué, ne prospère plus depuis belle lurette. Et l’offre publicitaire aussi, n’est plus comme avant pour son Agence de Communication DAK’COR. Un ensemble de faits qui prouveraient à suffisance la difficile décision de se séparer de la publicité des produits de la dépigmentation dans sa chaîne de télévision SEN TV.
Ce faisant, le boss du Groupe DMEDIA aurait choisi de faire à dessein une belle pirouette, en ouvrant des hostilités avec l’autorité. Et, ce refus fait, avec des calculs, lui aurait permis d’orienter une telle décision vers le terrain politique. Conscient des risques, Bougane aurait préféré s’engager dans un terrain tortueux, avec des menaces de plainte contre le CNRA.
Mais, le président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra), Babacar Diagne a fait montre d’un refus de se laisser ébranler par le Directeur général de DMEDIA. Il a considéré que Bougane a préféré faire dans la fuite en avant. Et, il ne le suivra pas dans le terrain des insanités. « Je ne suivrai pas Bougane sur ce terrain-là. Le terrain des insanités, ce n’est pas mon fort. J’ai parlé à Bougane Guèye, j’ai parlé à son Directeur Général. Nous avons envoyé toutes les correspondances au Groupe DMEDIA », a rappelé Babacar Diagne.
L’ex-diplomate précise dans les colonnes du journal "L'Observateur", avoir parlé aux responsables du Groupe DMEDIA. « Quand tous les éditeurs se sont conformés à la loi, j’ai à nouveau saisi les responsables DMEDIA. Le matin même, avant la réunion du collège du Cnra qui a pris la sanction, des amis communs l’ont appelé et il n’a rien voulu comprendre. Quand on se met comme ça, de son propre chef, au-dessus de la loi, il en reste plus qu’à sanctionner. »
Ailleurs, il a été constaté le soutien des organisations de presse, dont le Sympics et la Convention des jeunes reporters... Mais, il faut reconnaître que c’est des soutiens de principe. Ces dernières sont plus préoccupées par la situation des travailleurs journalistes et techniciens de médias, en chômage technique. Plutôt que d’un patron de presse qui semble vouloir développer ses affaires, loin des exigences et autres injonctions de l’autorité de régulation de l’audiovisuel. Et pour rester véridique, DMEDIA, regrette-t-on, a assez joué.
Alors, d’après certains, il est temps pour le Groupe d’assumer, tout en développant d’autres stratégies positives pour surmonter les épreuves inhérentes à la vie et, au monde des affaires. Le bavardage et les querelles de bornes-fontaines sont loin d’être la solution. Sinon…un jeu de pocker peut produire des effets désagréables.
Communiqué du 04.11.2019.pdf
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Communiqué interdiction publicité dépigmentation 04.11.2019.doc (112.5 Ko)
communiqué du CNRA - 24.12.2019 (1).pdf (403.77 Ko)
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Communiqué interdiction publicité dépigmentation 04.11.2019.doc (112.5 Ko)
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