A quelques jours de la fin de la campagne pour les élections locales du 22 mars prochain, la commission pour la régulation et la transparence des élections de Benno Siggil Sénégal a fait l’évaluation du processus électoral. Elle a tenu à informer l’opinion publique sur les irrégularités et les violations de la loi électorale qui sont en train d’être commises par les autorités administratives et par le Président Wade.
Relevant les impairs des autorités administratives, la commission a noté une violation de la loi électorale et des dispositions relatives à la composition des membres des bureaux de vote. Ces derniers fustigent le non-respect de l’article L65 et soupçonne le pouvoir d’écarter les enseignants du processus électoral.
« L’article L65 indique que le président, le secrétaire des bureaux de vote doivent êtres désignés parmi des fonctionnaires de la hiérarchie A, B, et C en activité ou à la retraite, à défaut parmi des agents des collectivités publiques, des établissements publics et parapublics. Et c’est si seulement ces agents énumérés dans cette catégorie sont en nombre insuffisant dans cette région que le préfet ou le sous - préfet peut faire appel à des citoyens sachant lire et écrire », fait savoir Serigne Mbaye Thiam.
Et le chargé de la communication de cette commission de préciser sa pensée : « ce que nous avons constaté, c’est que dans certaines collectivités locales, sans que l’on ait épuisé les fonctionnaires, des autorités administratives ont fait appel à des étudiants et élèves pour former des bureaux de vote, alors que des enseignants existent en nombre suffisant dans ces départements et ces régions. Ce que nous avons soupçonné c’est que le pouvoir en face des mouvements sociaux et des tensions qui, aujourd’hui, sont observés dans l’espace scolaire, tente d’écarter les enseignants du processus électoral. Tout le monde sait que les enseignants étaient habituellement désignés comme membres des bureaux de vote ».
Estimant que la composition des bureaux de vote est irrégulière, la coalition Benno Siggil Sénégal envisage de saisir la CENA à qui, la loi a donné les moyens de contrôle nécessaire, la prérogative de valider les arrêtés portants nomination des membres des bureaux de vote.
La tournée économique du président Wade entamée avant la campagne électorale (le 28 février dernier) est considérée comme violation de l’article L59, relative à l’interdiction de propagande déguisée, 30 jours avant le début de la campagne, selon toujours Benno Siggil Sénégal. « Cette violation est venue confirmer et amplifier l’accusation relative à l’utilisation des biens et des deniers publics, pour les besoins de la campagne électorale, sous son manteau de chef d’état et sous le couvert de tournée à caractère économique.
Tout le monde constate que pendant ses tournées, il s’attaque directement et ouvertement à l’opposition, accorde des audiences, des débauchage de militants de l’opposition, tient des séances de réconciliation des responsables du Pds dans différentes localités et profère des menaces à l’endroit des populations qui ne voteraient pas pour la coalition Sopi », martèle Serigne Mbaye Thiam.
Quant au fichier électoral, Benno Siggil sénégal accuse l’état de l’avoir tripatouillé. La coalition a relevé une différence de 221 électeurs entre le fichier daté du 10 février 2009 et du fichier sur Internet : « les experts de la coalition Benno Siggil Sénégal ont audité le fichier, en date du 10 février 2009 et il a été relevé 4918913 électeurs. Sur le site officiel des élections qui a été mis en ligne, on compte 4819134 électeurs. Soit une différence de 221 électeurs et d’aucuns diront que la différence n’est pas importante, mais cela prouve une fois de plus que la fraude est là ».
À travers ces impairs, la coalition a noté que le jour du scrutin, la seule échappatoire de Sopi 2009 sera la fraude.
source nettali
Relevant les impairs des autorités administratives, la commission a noté une violation de la loi électorale et des dispositions relatives à la composition des membres des bureaux de vote. Ces derniers fustigent le non-respect de l’article L65 et soupçonne le pouvoir d’écarter les enseignants du processus électoral.
« L’article L65 indique que le président, le secrétaire des bureaux de vote doivent êtres désignés parmi des fonctionnaires de la hiérarchie A, B, et C en activité ou à la retraite, à défaut parmi des agents des collectivités publiques, des établissements publics et parapublics. Et c’est si seulement ces agents énumérés dans cette catégorie sont en nombre insuffisant dans cette région que le préfet ou le sous - préfet peut faire appel à des citoyens sachant lire et écrire », fait savoir Serigne Mbaye Thiam.
Et le chargé de la communication de cette commission de préciser sa pensée : « ce que nous avons constaté, c’est que dans certaines collectivités locales, sans que l’on ait épuisé les fonctionnaires, des autorités administratives ont fait appel à des étudiants et élèves pour former des bureaux de vote, alors que des enseignants existent en nombre suffisant dans ces départements et ces régions. Ce que nous avons soupçonné c’est que le pouvoir en face des mouvements sociaux et des tensions qui, aujourd’hui, sont observés dans l’espace scolaire, tente d’écarter les enseignants du processus électoral. Tout le monde sait que les enseignants étaient habituellement désignés comme membres des bureaux de vote ».
Estimant que la composition des bureaux de vote est irrégulière, la coalition Benno Siggil Sénégal envisage de saisir la CENA à qui, la loi a donné les moyens de contrôle nécessaire, la prérogative de valider les arrêtés portants nomination des membres des bureaux de vote.
La tournée économique du président Wade entamée avant la campagne électorale (le 28 février dernier) est considérée comme violation de l’article L59, relative à l’interdiction de propagande déguisée, 30 jours avant le début de la campagne, selon toujours Benno Siggil Sénégal. « Cette violation est venue confirmer et amplifier l’accusation relative à l’utilisation des biens et des deniers publics, pour les besoins de la campagne électorale, sous son manteau de chef d’état et sous le couvert de tournée à caractère économique.
Tout le monde constate que pendant ses tournées, il s’attaque directement et ouvertement à l’opposition, accorde des audiences, des débauchage de militants de l’opposition, tient des séances de réconciliation des responsables du Pds dans différentes localités et profère des menaces à l’endroit des populations qui ne voteraient pas pour la coalition Sopi », martèle Serigne Mbaye Thiam.
Quant au fichier électoral, Benno Siggil sénégal accuse l’état de l’avoir tripatouillé. La coalition a relevé une différence de 221 électeurs entre le fichier daté du 10 février 2009 et du fichier sur Internet : « les experts de la coalition Benno Siggil Sénégal ont audité le fichier, en date du 10 février 2009 et il a été relevé 4918913 électeurs. Sur le site officiel des élections qui a été mis en ligne, on compte 4819134 électeurs. Soit une différence de 221 électeurs et d’aucuns diront que la différence n’est pas importante, mais cela prouve une fois de plus que la fraude est là ».
À travers ces impairs, la coalition a noté que le jour du scrutin, la seule échappatoire de Sopi 2009 sera la fraude.
source nettali