Pour le gagner, il faut faire montre d’engagements. Je suis persuadé que le peuple sénégalais est avec nous. Wade, avec ses cinq juges, a commis une forfaiture. Il est de notre devoir de travailler à rectifier cette erreur de l’histoire», a-t-il dit. Se voulant plus clair, M. Ndiaye de marteler : «Les jeunes de Y en a marre l’ont dit, et je le répète, en tant que jeune aussi. Le temps de la parole est révolu, c’est le temps de l’action. Et mardi (ndlr : demain) doit être un jour déterminant. Tout le peuple sénégalais doit le comprendre comme ça. La mobilisation doit être sans commune mesure. Et il ne doit pas y avoir pour certains un jour, après mardi. Le problème doit être réglé mardi, et définitivement». «C’est notre engagement, et nous ferons de notre mieux, pour être à la hauteur de cet engagement», a conclu le représentant de Youssou Ndour à ladite rencontre.
...Les candidats de l’opposition déclarent la guerre à Me Wade
La conférence de presse initiée, hier, par le Mouvement du 23 juin (M23), a servi de tribune aux candidats de l’opposition, pour déclarer la guerre au Président Wade qu’ils comptent pousser à se désister dans la course à la présidentielle du 26 février prochain. Pour Cheikh Tidiane Gadio, «le coup d’État constitutionnel est une sorte de préparation et de répétition pour le vrai coup d’État qui intéresse Wade, qui est le coup d’État électoral». Et d’enfoncer le clou : «Si, à près de 90 ans, un homme cherche à diriger son pays, nous savons que c’est une candidature par procuration, par substitution, d’un autre candidat caché derrière Papa, attendant le bon moment, pour voir comment trouver le subterfuge qui lui permettrait de s’asseoir sur le fauteuil présidentiel. Nous ne l’accepterons pas. C’est le combat qui nous engage tous». Soulignant que le peuple sénégalais les observe, le leader de «Luy jot jotna» d’indiquer : «Nous allons lui prouver qu’il passe avant nous, et que la Constitution passe avant nous. Voici l’occasion qui nous est donnée de prouver que le Sénégal est plus important que nous». Idrissa Seck : «Le coup d’État constitutionnel en cours s’inscrit dans le processus de dévolution monarchique du pouvoir» Lui emboîtant le pas, Idrissa Seck de dire : «Le devoir premier de tout citoyen est de défendre la Constitution du Sénégal. Cette Constitution a été violée, nous devons tous, Sénégalaises,
Sénégalais, de quelle que Coalition que nous soyons, rester debouts pour protéger cette Constitution et empêcher le coup d’État constitutionnel en cours, qui est un coup d’État qui s’inscrit dans le processus, depuis longtemps engagé, de dévolution monarchique du pouvoir». Et d’assurer : «Nous ne l’accepterons pas et ferons tout ce qui est nécessaire pour défendre notre Constitution». Quant à Moustapha Niasse, après avoir relevé que «l’heure est grave», il a soutenu que «la solution exige que l’unité nationale se consolide autour d’un idéal : libérer le Sénégal et libérer les Sénégalais de la dictature qu’ils subissent par une violation constante, quotidienne, préméditée, de la loi et de la loi fondamentale». «Nous sommes dans un combat pour la défense des libertés collectives et individuelles. Nous sommes dans un combat dans l’accomplissement duquel nous entendons poursuivre les devoirs et exigences que nous portons vis-à-vis de ce peuple qui nous a vu naître et auquel nous devons tout», a conclu le candidat de Bennoo Siggil Senegaal. Tanor Dieng : «Ce qui reste à faire, c’est d’organiser la résistance et d’être à la tête de la résistance» Pour sa part, Ousmane Tanor Dieng a affirmé qu’«il est clair, aujourd’hui, que Wade et son système savent ce qu’ils veulent, c’est-à-dire s’accrocher au pouvoir jusqu’au bout. Il nous reste à nous de savoir ce que nous voulons et ce que veut le peuple. Abdoulaye Wade ne doit pas être candidat». «À partir du moment où cela est clair, il s’agit de savoir, si nous avons une détermination.
Et, pour prendre le dessus sur lui, il faut que nous ayons une détermination supérieure à celle de Wade, parce que nous avons le peuple avec nous», a-t-il estimé. Avant de lancer au peuple «un appel à la résistance, un appel à la détermination». À l’en croire, «le peuple (leur) intime l’ordre de rester unis, de rester solidaires et de rester fermes dans (leur) combat». Pour lui, «à partir d’aujourd’hui, ce qui reste à faire, c’est d’organiser la résistance, d’encadrer la résistance, et d’être, en tant que leaders, à la tête de la résistance».
Barka Isma BA
...Les candidats de l’opposition déclarent la guerre à Me Wade
La conférence de presse initiée, hier, par le Mouvement du 23 juin (M23), a servi de tribune aux candidats de l’opposition, pour déclarer la guerre au Président Wade qu’ils comptent pousser à se désister dans la course à la présidentielle du 26 février prochain. Pour Cheikh Tidiane Gadio, «le coup d’État constitutionnel est une sorte de préparation et de répétition pour le vrai coup d’État qui intéresse Wade, qui est le coup d’État électoral». Et d’enfoncer le clou : «Si, à près de 90 ans, un homme cherche à diriger son pays, nous savons que c’est une candidature par procuration, par substitution, d’un autre candidat caché derrière Papa, attendant le bon moment, pour voir comment trouver le subterfuge qui lui permettrait de s’asseoir sur le fauteuil présidentiel. Nous ne l’accepterons pas. C’est le combat qui nous engage tous». Soulignant que le peuple sénégalais les observe, le leader de «Luy jot jotna» d’indiquer : «Nous allons lui prouver qu’il passe avant nous, et que la Constitution passe avant nous. Voici l’occasion qui nous est donnée de prouver que le Sénégal est plus important que nous». Idrissa Seck : «Le coup d’État constitutionnel en cours s’inscrit dans le processus de dévolution monarchique du pouvoir» Lui emboîtant le pas, Idrissa Seck de dire : «Le devoir premier de tout citoyen est de défendre la Constitution du Sénégal. Cette Constitution a été violée, nous devons tous, Sénégalaises,
Sénégalais, de quelle que Coalition que nous soyons, rester debouts pour protéger cette Constitution et empêcher le coup d’État constitutionnel en cours, qui est un coup d’État qui s’inscrit dans le processus, depuis longtemps engagé, de dévolution monarchique du pouvoir». Et d’assurer : «Nous ne l’accepterons pas et ferons tout ce qui est nécessaire pour défendre notre Constitution». Quant à Moustapha Niasse, après avoir relevé que «l’heure est grave», il a soutenu que «la solution exige que l’unité nationale se consolide autour d’un idéal : libérer le Sénégal et libérer les Sénégalais de la dictature qu’ils subissent par une violation constante, quotidienne, préméditée, de la loi et de la loi fondamentale». «Nous sommes dans un combat pour la défense des libertés collectives et individuelles. Nous sommes dans un combat dans l’accomplissement duquel nous entendons poursuivre les devoirs et exigences que nous portons vis-à-vis de ce peuple qui nous a vu naître et auquel nous devons tout», a conclu le candidat de Bennoo Siggil Senegaal. Tanor Dieng : «Ce qui reste à faire, c’est d’organiser la résistance et d’être à la tête de la résistance» Pour sa part, Ousmane Tanor Dieng a affirmé qu’«il est clair, aujourd’hui, que Wade et son système savent ce qu’ils veulent, c’est-à-dire s’accrocher au pouvoir jusqu’au bout. Il nous reste à nous de savoir ce que nous voulons et ce que veut le peuple. Abdoulaye Wade ne doit pas être candidat». «À partir du moment où cela est clair, il s’agit de savoir, si nous avons une détermination.
Et, pour prendre le dessus sur lui, il faut que nous ayons une détermination supérieure à celle de Wade, parce que nous avons le peuple avec nous», a-t-il estimé. Avant de lancer au peuple «un appel à la résistance, un appel à la détermination». À l’en croire, «le peuple (leur) intime l’ordre de rester unis, de rester solidaires et de rester fermes dans (leur) combat». Pour lui, «à partir d’aujourd’hui, ce qui reste à faire, c’est d’organiser la résistance, d’encadrer la résistance, et d’être, en tant que leaders, à la tête de la résistance».
Barka Isma BA