C’EST QUOI LE PROBLEME ?
L’Etat du Sénégal - trouvant que les opérateurs tels que France télécom et autres, exploitent de manière éhontée les ressources de notre pays en réalisant des milliards de francs de gains, avec des marges de 300% pour certains et de 1100% pour d’autres, sur le dos des consommateurs - a voulu diminuer leurs marges pour financer le développement, comme l’on fait beaucoup de pays, Guinée, RD Congo, Ghana, Mauritanie, aujourd’hui, Haïti projette de le faire, même la France a mis en place un système qui lui rapporte 330 millions d’euros par an soit près de 200 milliards de Francs CFA !
Pour ce faire, l’ETAT prend alors deux mesures :
1°) L’Etat du Sénégal demande, donc, à tous les opérateurs du Sénégal, et pas seulement à SONATEL, d’augmenter le montant qu’ils facturent aux opérateurs étrangers en ajoutant à leur tarif 0,75 euro soit environ 49 F CFA, sur le coût de la minute de télécoms pour diminuer la marge des étrangers que sont France télécoms et autres.
Ensuite, l’Etat demande aux opérateurs locaux de lui reverser le montant représentant les 49FCFA prélevés pour chaque minute de communication pour, au moins avoir des retombées, sur ces sommes qui lui passaient sous le nez. Ce qui devrait générer en moyenne 5 milliards par mois pour l’Etat.
2°) L’Etat décide désormais de ne plus se baser sur les déclarations des opérateurs locaux (SONATEL, TIGO, EXPRESSO), pour savoir le nombre de minutes réellement vendues.
L’Etat décide de poser des compteurs qui vont dire combien de minutes ont été réellement vendues par les opérateurs, c’est ce que l’on appelle le contrôle des appels entrant.
Ceci qui permettra :
De dire, exactement, combien l’Etat doit recevoir sur les appels entrant ;
De lutter efficacement contre la fraude. Exemple. En Guinée, en 4 mois de fonctionnement, le système a permis de détecter et de déconnecter plus de 16.000 lignes frauduleuses !
La société qui a mis la puce à l’oreille de l’Etat du Sénégal et qui devait assurer ce contrôle s’appelle Gobal Voice d’où le nom de cette affaire.
Mais, la plus importante conséquence de ce contrôle, c’est que, si un opérateur est démasqué par les compteurs, il risque un gros redressement fiscal et même un procès pénal.
Devant tout cela, les opérateurs étrangers, France télécoms et autres refusent de baisser leurs marges et répercutent l’augmentation sur les appels entrants.
La SONATEL, qui appartient, entre autres, à France télécoms refuse le contrôle et actionne ses syndicats et ses affidés pour rejeter le contrôle des appels entrants.
Les autres opérateurs EPRESSO ET TIGO acceptent et exécutent la décision de l’Etat
QUELS SONT LES ARGUMENTS DE SONATEL ?
SONATEL prétend que si on ajoute ce 49 F sur les tarifs, la destination Sénégal sera non compétitive et que les opérateurs vont se détourner du Sénégal et faire passer leur trafic ailleurs, ce qui va tuer l’entreprise. C’est l’argument utilisé pour ameuter les syndicats.
C’EST UN GROS MENSONGE!
En effet la SONATEL compte tenu de ses infrastructures, les plus performantes de la sous-région (cables sous-marins et autres) est incontournable. Et il n’est pas rentable de passer par d’autres pays.
Pour illustration, malgré l’application de la mesure pendant quelques mois au Sénégal, les balances des télécommunications internationales ont augmenté de 11,4 milliards de francs CFA ! Selon le rapport 2010 de SONATEL.
En outre, le système de contrôle des appels entrants est déjà instauré en Guinée, et SONATEL dit dans son rapport annuel 2010 que le Chiffre d’affaires de sa filiale « Orange Guinée a augmenté de 37 % ! » et les « balances internationales ont augmenté de 51% ! »
Ce qui démontre tout le contraire des affirmations de SONATEL et les mets à nu !
J’ai eu moi-même a discuter avec Cheikh Tidiane Mbaye le DG de la SONATEL, mais il refuse bec et ongles qu’on pose un compteur pour déterminer exactement le nombre de minutes que SONATEL vend par mois.
La grande question qu’il faut se poser, c’est « POURQUOI ? il ne veut pas être contrôlé»
Et aujourd’hui, le décret sur le contrôle des appels entrants a été suspendu depuis un an et les émigrés que nous avons rencontrés disent que les prix n’ont pas baissé, ce qui veut dire que les 5 milliards par mois générés depuis tous ces mois, sont encaissés par les opérateurs tels que SONATEL sans que l’Etat ne reçoive rien.
Cet argent issu des appels entrants est payé par les grandes administrations et entreprises internationales, qui passent leurs temps à communiquer avec leurs représentations locales et une partie par les émigrés, bref, par des gens qui ont un pouvoir d’achat beaucoup plus élevé que nous pauvres gorgorlu sénégalais.
L’Etat a décidé de ristourner environ 15 milliards aux émigrés pour leur facilité l’accès à l’habitat et au retour, 25 milliards pour l’électrification rurale et 10 milliards pour la santé, la lutte contre la cherté de la vie, le sport et la culture. Voilà la réalité.
Les émigrés sont invités à s’organiser pour une bonne gestion dans la transparence de la part qui leur est réservée.
Maintenant, qui veut tuer son chien l’accuse de rage. Momar NDAO est devenu la bête noire de SONATEL pour avoir dit tout haut ses convictions dans ce dossier.
Cela fait 22 ans, que nous défendons contre vents et marées les intérêts des consommateurs, et rien ne nous détournera de notre engagement.
A bon entendeur.
Momar NDAO
Président national ASCOSEN
(Association des consommateurs du Sénégal)
www.ascosen.org
L’Etat du Sénégal - trouvant que les opérateurs tels que France télécom et autres, exploitent de manière éhontée les ressources de notre pays en réalisant des milliards de francs de gains, avec des marges de 300% pour certains et de 1100% pour d’autres, sur le dos des consommateurs - a voulu diminuer leurs marges pour financer le développement, comme l’on fait beaucoup de pays, Guinée, RD Congo, Ghana, Mauritanie, aujourd’hui, Haïti projette de le faire, même la France a mis en place un système qui lui rapporte 330 millions d’euros par an soit près de 200 milliards de Francs CFA !
Pour ce faire, l’ETAT prend alors deux mesures :
1°) L’Etat du Sénégal demande, donc, à tous les opérateurs du Sénégal, et pas seulement à SONATEL, d’augmenter le montant qu’ils facturent aux opérateurs étrangers en ajoutant à leur tarif 0,75 euro soit environ 49 F CFA, sur le coût de la minute de télécoms pour diminuer la marge des étrangers que sont France télécoms et autres.
Ensuite, l’Etat demande aux opérateurs locaux de lui reverser le montant représentant les 49FCFA prélevés pour chaque minute de communication pour, au moins avoir des retombées, sur ces sommes qui lui passaient sous le nez. Ce qui devrait générer en moyenne 5 milliards par mois pour l’Etat.
2°) L’Etat décide désormais de ne plus se baser sur les déclarations des opérateurs locaux (SONATEL, TIGO, EXPRESSO), pour savoir le nombre de minutes réellement vendues.
L’Etat décide de poser des compteurs qui vont dire combien de minutes ont été réellement vendues par les opérateurs, c’est ce que l’on appelle le contrôle des appels entrant.
Ceci qui permettra :
De dire, exactement, combien l’Etat doit recevoir sur les appels entrant ;
De lutter efficacement contre la fraude. Exemple. En Guinée, en 4 mois de fonctionnement, le système a permis de détecter et de déconnecter plus de 16.000 lignes frauduleuses !
La société qui a mis la puce à l’oreille de l’Etat du Sénégal et qui devait assurer ce contrôle s’appelle Gobal Voice d’où le nom de cette affaire.
Mais, la plus importante conséquence de ce contrôle, c’est que, si un opérateur est démasqué par les compteurs, il risque un gros redressement fiscal et même un procès pénal.
Devant tout cela, les opérateurs étrangers, France télécoms et autres refusent de baisser leurs marges et répercutent l’augmentation sur les appels entrants.
La SONATEL, qui appartient, entre autres, à France télécoms refuse le contrôle et actionne ses syndicats et ses affidés pour rejeter le contrôle des appels entrants.
Les autres opérateurs EPRESSO ET TIGO acceptent et exécutent la décision de l’Etat
QUELS SONT LES ARGUMENTS DE SONATEL ?
SONATEL prétend que si on ajoute ce 49 F sur les tarifs, la destination Sénégal sera non compétitive et que les opérateurs vont se détourner du Sénégal et faire passer leur trafic ailleurs, ce qui va tuer l’entreprise. C’est l’argument utilisé pour ameuter les syndicats.
C’EST UN GROS MENSONGE!
En effet la SONATEL compte tenu de ses infrastructures, les plus performantes de la sous-région (cables sous-marins et autres) est incontournable. Et il n’est pas rentable de passer par d’autres pays.
Pour illustration, malgré l’application de la mesure pendant quelques mois au Sénégal, les balances des télécommunications internationales ont augmenté de 11,4 milliards de francs CFA ! Selon le rapport 2010 de SONATEL.
En outre, le système de contrôle des appels entrants est déjà instauré en Guinée, et SONATEL dit dans son rapport annuel 2010 que le Chiffre d’affaires de sa filiale « Orange Guinée a augmenté de 37 % ! » et les « balances internationales ont augmenté de 51% ! »
Ce qui démontre tout le contraire des affirmations de SONATEL et les mets à nu !
J’ai eu moi-même a discuter avec Cheikh Tidiane Mbaye le DG de la SONATEL, mais il refuse bec et ongles qu’on pose un compteur pour déterminer exactement le nombre de minutes que SONATEL vend par mois.
La grande question qu’il faut se poser, c’est « POURQUOI ? il ne veut pas être contrôlé»
Et aujourd’hui, le décret sur le contrôle des appels entrants a été suspendu depuis un an et les émigrés que nous avons rencontrés disent que les prix n’ont pas baissé, ce qui veut dire que les 5 milliards par mois générés depuis tous ces mois, sont encaissés par les opérateurs tels que SONATEL sans que l’Etat ne reçoive rien.
Cet argent issu des appels entrants est payé par les grandes administrations et entreprises internationales, qui passent leurs temps à communiquer avec leurs représentations locales et une partie par les émigrés, bref, par des gens qui ont un pouvoir d’achat beaucoup plus élevé que nous pauvres gorgorlu sénégalais.
L’Etat a décidé de ristourner environ 15 milliards aux émigrés pour leur facilité l’accès à l’habitat et au retour, 25 milliards pour l’électrification rurale et 10 milliards pour la santé, la lutte contre la cherté de la vie, le sport et la culture. Voilà la réalité.
Les émigrés sont invités à s’organiser pour une bonne gestion dans la transparence de la part qui leur est réservée.
Maintenant, qui veut tuer son chien l’accuse de rage. Momar NDAO est devenu la bête noire de SONATEL pour avoir dit tout haut ses convictions dans ce dossier.
Cela fait 22 ans, que nous défendons contre vents et marées les intérêts des consommateurs, et rien ne nous détournera de notre engagement.
A bon entendeur.
Momar NDAO
Président national ASCOSEN
(Association des consommateurs du Sénégal)
www.ascosen.org