« Dans le creux de la vague »
D’emblée, la Clesopi sous la direction du maire de Ndoffane admet que « le sous-secteur de l’électricité est dans le creux de la vague ». Et Directeur général de la Société d’investissement et de restructuration navale (Sirn) en veut pour preuves « la vétusté des installations de production, le retard des investissements, le coût élevé du combustible et enfin les orientations stratégiques inadaptées dans les investissements ». La Clesopi qui est d’avis qu’ « industriels, artisans, citoyen tout court ne veulent plus des discours », propose des solutions pour atténuer voire mettre un terme à la souffrance des sénégalais.
Certes la Clesopi salue les efforts du Président Wade qui a injecté 800 milliards dans le secteur de l’énergie, mais croit savoir que « c’est un problème d’orientation stratégiques » auquel la Senelec est confronté. Pour Samba Ndiaye, président de la commission Energie, Hydraulique, Equipements, Infrastructures et Transports au Conseil régional de Kaolack, on a beau cherché des milliards, les problèmes persisteront. Et ce, pour deux simples raisons : le coût instable du combustible et le choix inapproprié des types de production.
Le bout du tunnel en juillet 2011
Comme alternative, les cadres libéraux réunis au sein de la Clesopi proposent à l’Etat de « s’orienter vers la vulgarisation des kits solaires pour pérenniser le développement économique et social de notre pays ». Sachant que « l’Afrique détient 51 % du potentiel solaire mondial », la Clesopi a l’intime conviction que seuls les kits solaires pourront rendre le sourire aux sénégalais. D’autant plus qu’« un kit solaire de 250 Wc, selon ce membre fondateur de la Coordination nationale des cadres libéraux (Cncl) et ses frères de parti, présente les avantages » qu’ils ne tarderont pas à souligner à savoir la durée de vie qui peut aller de « 20 à 25 ans. » Le kit solaire peut, selon toujours les cadres libéraux, alimenter 8 points lumineux (lampes, ndlr), un réfrigérateur, un téléviseur etc. Sans compter le coût qui avoisine le million 500 mille à 2 millions de francs Cfa. Mais ils ont vite fait de préciser que le kit solaire peut être coupé avec le système classique de la Senelec.
A en croire les cadres libéraux, pour que cela se réalise, il suffit juste de mettre en place un cadre juridique adéquat. Il faut aussi « réorienter les réformes de la Senelec pour la création de pôles énergétiques », souligne la Clesopi. Après vient le ciblage qui veut que « les abonnés petites puissances » soient privilégiées. C’est la seule politique qui peut mettre hors délestage les sénégalais. Mais ils devront prendre leur mal en patience car le programme d’activités ne verra son effectivité qu’en juillet 2011 car il faut d’abord mettre en place un environnement juridique (mars 2011), démarrer le projet dans les zones où la température est élevée (mai, juin 2011) et enfin « dérouler le projet » dans son intégralité (juillet, août, septembre 2011).
Ceci en attendant que les centrales solaires soient installées pour régler définitivement le problème de l’électricité au Sénégal. Un exposé qui parait aux yeux des quelques militants libéraux la bonne. A l’Etat le dernier mot et aux sénégalais d’être indulgents.
Par Abdou K. Cissé
D’emblée, la Clesopi sous la direction du maire de Ndoffane admet que « le sous-secteur de l’électricité est dans le creux de la vague ». Et Directeur général de la Société d’investissement et de restructuration navale (Sirn) en veut pour preuves « la vétusté des installations de production, le retard des investissements, le coût élevé du combustible et enfin les orientations stratégiques inadaptées dans les investissements ». La Clesopi qui est d’avis qu’ « industriels, artisans, citoyen tout court ne veulent plus des discours », propose des solutions pour atténuer voire mettre un terme à la souffrance des sénégalais.
Certes la Clesopi salue les efforts du Président Wade qui a injecté 800 milliards dans le secteur de l’énergie, mais croit savoir que « c’est un problème d’orientation stratégiques » auquel la Senelec est confronté. Pour Samba Ndiaye, président de la commission Energie, Hydraulique, Equipements, Infrastructures et Transports au Conseil régional de Kaolack, on a beau cherché des milliards, les problèmes persisteront. Et ce, pour deux simples raisons : le coût instable du combustible et le choix inapproprié des types de production.
Le bout du tunnel en juillet 2011
Comme alternative, les cadres libéraux réunis au sein de la Clesopi proposent à l’Etat de « s’orienter vers la vulgarisation des kits solaires pour pérenniser le développement économique et social de notre pays ». Sachant que « l’Afrique détient 51 % du potentiel solaire mondial », la Clesopi a l’intime conviction que seuls les kits solaires pourront rendre le sourire aux sénégalais. D’autant plus qu’« un kit solaire de 250 Wc, selon ce membre fondateur de la Coordination nationale des cadres libéraux (Cncl) et ses frères de parti, présente les avantages » qu’ils ne tarderont pas à souligner à savoir la durée de vie qui peut aller de « 20 à 25 ans. » Le kit solaire peut, selon toujours les cadres libéraux, alimenter 8 points lumineux (lampes, ndlr), un réfrigérateur, un téléviseur etc. Sans compter le coût qui avoisine le million 500 mille à 2 millions de francs Cfa. Mais ils ont vite fait de préciser que le kit solaire peut être coupé avec le système classique de la Senelec.
A en croire les cadres libéraux, pour que cela se réalise, il suffit juste de mettre en place un cadre juridique adéquat. Il faut aussi « réorienter les réformes de la Senelec pour la création de pôles énergétiques », souligne la Clesopi. Après vient le ciblage qui veut que « les abonnés petites puissances » soient privilégiées. C’est la seule politique qui peut mettre hors délestage les sénégalais. Mais ils devront prendre leur mal en patience car le programme d’activités ne verra son effectivité qu’en juillet 2011 car il faut d’abord mettre en place un environnement juridique (mars 2011), démarrer le projet dans les zones où la température est élevée (mai, juin 2011) et enfin « dérouler le projet » dans son intégralité (juillet, août, septembre 2011).
Ceci en attendant que les centrales solaires soient installées pour régler définitivement le problème de l’électricité au Sénégal. Un exposé qui parait aux yeux des quelques militants libéraux la bonne. A l’Etat le dernier mot et aux sénégalais d’être indulgents.
Par Abdou K. Cissé