L’école sénégalaise est plus que jamais plongée dans une crise. Pour cause, le gouvernement n’a pas tenu ses promesses et n’a pas respecté les engagements qu’ils avaient pris face aux revendications des professeurs du Cusems. En plus, il ne semble pas toujours disposé à trouver une issue heureuse à la question liée à l’Indemnité de recherche documentaire (Ird) et celle du logement. A cela sont venues s’y greffer les dernières mesures de représailles prises par ce même gouvernement en relevant de leurs postes certains enseignants grévistes et les menaces brandies par le ministre de l’éducation chargé de l’enseignement préscolaire, élémentaire et moyen, Kalidou Diallo qui annonce sa décision de punir tout enseignant gréviste qui se hasarderait à combler ses heures dans le privé. Toutes choses qui ont favorisé les retrouvailles de la famille syndicale enseignante autour d’une stratégie de riposte concertée.
Pour l’intersyndicale enseignante la seule option qui vaille c’est la lutte pour la défense de ses intérêts. Une option qui emporte d’ailleurs l’adhésion du collectif des 9 qui vient de s’adjoindre au cartel syndical. Et c’est ce même regroupement qui a toujours été pourtant qualifié de pro gouvernemental. Mais les composantes du collectif 9 sont désormais plus que convaincus que pour agir « ensemble et lutter efficacement », l’ensemble des syndicats du secteur ne pouvaient pas lutter en rangs dispersés.
Ainsi, ils ont adopté ensemble un plan d’actions dont la journée nationale d’action d’aujourd’hui qui sera marquée par un débrayage suivi d’assemblées générales au niveau de toutes les sections. Une action qui sera renforcée par la deuxième journée de grève totale des enseignants du Cusems qui ont procédé lundi dernier au lancement de leur dixième plan d’action de deux semaines, (du 16 au 25 mars).
A ce rythme c’est tout le système scolaire, de l’élémentaire au secondaire en passant par le moyen, qui risque de connaître de sérieuses perturbations. Et à quelques trois mois des premiers examens de fin d’année c’est toujours les élèves qui vont en payer les pots cassés. Car leurs lacunes s’accumulent depuis toutes ces quatre dernières années à cause des mêmes mouvements de grèves tantôt décidés par les enseignants, tantôt par les apprenants eux-mêmes
source nettali
Pour l’intersyndicale enseignante la seule option qui vaille c’est la lutte pour la défense de ses intérêts. Une option qui emporte d’ailleurs l’adhésion du collectif des 9 qui vient de s’adjoindre au cartel syndical. Et c’est ce même regroupement qui a toujours été pourtant qualifié de pro gouvernemental. Mais les composantes du collectif 9 sont désormais plus que convaincus que pour agir « ensemble et lutter efficacement », l’ensemble des syndicats du secteur ne pouvaient pas lutter en rangs dispersés.
Ainsi, ils ont adopté ensemble un plan d’actions dont la journée nationale d’action d’aujourd’hui qui sera marquée par un débrayage suivi d’assemblées générales au niveau de toutes les sections. Une action qui sera renforcée par la deuxième journée de grève totale des enseignants du Cusems qui ont procédé lundi dernier au lancement de leur dixième plan d’action de deux semaines, (du 16 au 25 mars).
A ce rythme c’est tout le système scolaire, de l’élémentaire au secondaire en passant par le moyen, qui risque de connaître de sérieuses perturbations. Et à quelques trois mois des premiers examens de fin d’année c’est toujours les élèves qui vont en payer les pots cassés. Car leurs lacunes s’accumulent depuis toutes ces quatre dernières années à cause des mêmes mouvements de grèves tantôt décidés par les enseignants, tantôt par les apprenants eux-mêmes
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