M. Tine qui était en perpétuelle brouille avec l’une d’elles, l’interdisait d’utiliser l’eau du robinet qui se trouvait au seuil de la maison, faisant face au Lycée Djignabo .La jeune dame s’inclina à cette interdiction et prit l’habitude d’aller chercher le liquide précieux dans un puits du quartier. Un jour, en plein hivernage, alors qu’il pleuvait des cordes sur Ziguinchor, elle était déjà au puits entrain de puiser. La margelle du puits s’affaissa tout d’un coup et, la pauvre fille se trouva au fonds du puits .L’intervention des soldats du feu n’eut pu rien ! La damoiselle Tine avait fini par rendre l’âme quelques minutes après, laissant toutes ses connaissances du quartier dans l’émoi. Ses funérailles ont été même organisées hors de la maison des Tine, dans un domicile voisin .L’on dit même que le très bruyant et grouillant coordonnateur de la Radho et sa mère (mère aussi de la victime) ont été hués par les voisins qui les accusaient d’être complices .Qui disait que la défense des droits de l’homme doit aussi commencer d’abord au sein de la cellule familiale ?
Ibrahima NGOM Damel leral.net
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