Mercredi dernier, au Camp pénal de Liberté VI, un redéploiement des détenus dans différentes cellules suivi d’une fouille réglementaire, a viré à l’émeute. Des détenus de la chambre 8 ont mis le feu à leurs effets de couchage, pour manifester leur colère. Et pourtant, la fouille envisagée est règlementaire et, est d’autant plus nécessaire que plusieurs chambres abritent des réseaux mafieux s’activant dans toutes sortes de trafics (drogues, téléphones portables, billets de banque et autres produits prohibés). Deux jours après cette émeute, la Direction de l’Administration pénitentiaire a saisi le procureur de la République, pour l’ouverture d’une enquête qui sera sans doute confiée à la Gendarmerie.
« Le Témoin » quotidien a appris que les enquêteurs vont se donner les moyens d’identifier et localiser tous les trafiquants de drogue en milieu carcéral, ainsi que les gardes pénitentiaires complices. Selon les premiers éléments d’un rapport remis aux autorités compétentes, la piste de complicités internes paraît la seule explication pour justifier l’introduction dans un lieu de détention, d’objets ou substances interdites, notamment des téléphones portables, des bouteilles d’alcool, des billets de banque et des produits stupéfiants.
Le Témoin
« Le Témoin » quotidien a appris que les enquêteurs vont se donner les moyens d’identifier et localiser tous les trafiquants de drogue en milieu carcéral, ainsi que les gardes pénitentiaires complices. Selon les premiers éléments d’un rapport remis aux autorités compétentes, la piste de complicités internes paraît la seule explication pour justifier l’introduction dans un lieu de détention, d’objets ou substances interdites, notamment des téléphones portables, des bouteilles d’alcool, des billets de banque et des produits stupéfiants.
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