Devant le juge du Tribunal des flagrants délits, les prévenues ont systématiquement nié les faits. «Je m’étais rendue à Ouakam ce jour vers les coups de 20h30 - 21 heures pour présenter une robe que je devais porter pour une émission télévisée a une nommée Khady Sèye. Quelques minutes après mon arrivée, une personne est entrée et a crié les policiers. C’est ainsi que Banda a pris la fuite. Les policiers ne nous ont pas trouvées en train de fumer. Je n’avais rien par-devers moi, à part la robe», a déclaré Aïda Patra devant le juge qui lui a signifié la contradiction entre ses déclarations à la barre et celles faites à l’enquête préliminaire. L’animatrice de répondre qu’elle ne reconnaît pas les mentions de la police. Elle dit avoir signé le procès-verbal sans prendre le soin de le lire.
Maria Valera, qui a aussi nié les faits, a indiqué qu’elle habite à quelques encablures de la maison où elles ont été arrêtées. «C’est comme une maison familiale. On s’y retrouve toujours pour boire du thé», précise-t-elle. Le jour des faits, «Aïda Patra était venue avec des habits. Nous étions sur la terrasse. Il y avait beaucoup de monde. Quelques instants plus tard, un individu est venu nous dire que la police arrive. Puis, il a pris la fuite», a-t-elle raconté en soulignant qu’elle n’a vu personne en train de fumer. A l’en croire, les policiers ont trouvé sur les lieux des débris de cocaïne et un fumoir. «Mais cela ne nous appartient pas», s’est-elle empressée de préciser. D’après Maria Valera, les policiers qui étaient sur les lieux ont appelé leur commissaire. «Ils lui ont dit qu’ils n’avaient rien trouvé, mais qu’il y avait Aïda Patra. Il leur a demandé de nous embarquer», accuse-t-elle en soulignant qu’elles avaient fait l’objet d’une fouille qui s’est révélée infructueuse. Et c’est une fois à la police qu’elles ont entendu parler de chanvre indien. Cependant, la prévenue reconnaît qu’elle fumait auparavant, mais qu’elle a arrêté après avoir été atteinte d’une tuberculose qu’elle a soignée pendant six mois.
Maria Valera, qui a aussi nié les faits, a indiqué qu’elle habite à quelques encablures de la maison où elles ont été arrêtées. «C’est comme une maison familiale. On s’y retrouve toujours pour boire du thé», précise-t-elle. Le jour des faits, «Aïda Patra était venue avec des habits. Nous étions sur la terrasse. Il y avait beaucoup de monde. Quelques instants plus tard, un individu est venu nous dire que la police arrive. Puis, il a pris la fuite», a-t-elle raconté en soulignant qu’elle n’a vu personne en train de fumer. A l’en croire, les policiers ont trouvé sur les lieux des débris de cocaïne et un fumoir. «Mais cela ne nous appartient pas», s’est-elle empressée de préciser. D’après Maria Valera, les policiers qui étaient sur les lieux ont appelé leur commissaire. «Ils lui ont dit qu’ils n’avaient rien trouvé, mais qu’il y avait Aïda Patra. Il leur a demandé de nous embarquer», accuse-t-elle en soulignant qu’elles avaient fait l’objet d’une fouille qui s’est révélée infructueuse. Et c’est une fois à la police qu’elles ont entendu parler de chanvre indien. Cependant, la prévenue reconnaît qu’elle fumait auparavant, mais qu’elle a arrêté après avoir été atteinte d’une tuberculose qu’elle a soignée pendant six mois.