Le patron du Groupe Chaka a tenté de freiner l’action du Parquet d’Abidjan, qui a demandé et obtenu le gel de ses avoirs bancaires en Côte d’Ivoire et placé son frère Moustapha sur la « liste noire » comme le révélait en exclusivité L’As. Selon des sources diplomatiques autorisées, Meïssa Ngom avait rencontré le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro, lors de son séjour à Dakar en Février dernier. Lors de cette rencontre, le patron de Chaka, Money Express et Call Me a dégagé devant le chef du gouvernement ivoirien une quelconque responsabilité dans l’utilisation que le clan Gbagbo comptait faire du système de compense commandé par le directeur général de la Caisse d’épargne de Côte d’Ivoire, Marcellin Zahui, à son groupe.
« L’As » a appris que Guillaume Soro s’était contenté d’écouter les explications de Meïssa Ngom, sans pour autant lui donner des garanties. L’action déclenchée par le Parquet ivoirien démontre que cette rencontre n’a pas freiné la volonté des autorités ivoiriennes de faire « payer » à Chaka, même si cette dernière soutient avoir bloqué la mise en production du système de compense, après avoir été informée des « projets » du clan Gbagbo. Qui cherchait à contourner les mesures restrictives de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao). « Dans cette affaire, la bonne foi de Chaka est certaine. On doit pas jouer à détruire une entreprise qui fait référence aujourd’hui », plaide un cadre de Chaka qui en appelle à l’intervention des plus hautes autorités. « On bloque nos comptes pour une commande qui n’a jamais été payée », ajoute t-on dans la boîte.
Trafin activé
Des sources diplomatiques autorisées renseignent que les autorités ivoiriennes n’ont pas livré cette « liste noire » seulement aux Établissements bancaires locaux. La même liste a été transmise à l’Union européenne, aux Nations Unies et surtout aux Organismes de lutte contre le blanchiment de capitaux dont le trafin français. En dehors de Moustapha Ngom, le nommé Fouad Omaïs, un ressortissant libanais figure sur la « liste noire ». Ce dernier n’est personne d’autre que le cousin du docteur Omaïs établi au Sénégal.
Cheikh Mbacké GUISSE l'as
« L’As » a appris que Guillaume Soro s’était contenté d’écouter les explications de Meïssa Ngom, sans pour autant lui donner des garanties. L’action déclenchée par le Parquet ivoirien démontre que cette rencontre n’a pas freiné la volonté des autorités ivoiriennes de faire « payer » à Chaka, même si cette dernière soutient avoir bloqué la mise en production du système de compense, après avoir été informée des « projets » du clan Gbagbo. Qui cherchait à contourner les mesures restrictives de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao). « Dans cette affaire, la bonne foi de Chaka est certaine. On doit pas jouer à détruire une entreprise qui fait référence aujourd’hui », plaide un cadre de Chaka qui en appelle à l’intervention des plus hautes autorités. « On bloque nos comptes pour une commande qui n’a jamais été payée », ajoute t-on dans la boîte.
Trafin activé
Des sources diplomatiques autorisées renseignent que les autorités ivoiriennes n’ont pas livré cette « liste noire » seulement aux Établissements bancaires locaux. La même liste a été transmise à l’Union européenne, aux Nations Unies et surtout aux Organismes de lutte contre le blanchiment de capitaux dont le trafin français. En dehors de Moustapha Ngom, le nommé Fouad Omaïs, un ressortissant libanais figure sur la « liste noire ». Ce dernier n’est personne d’autre que le cousin du docteur Omaïs établi au Sénégal.
Cheikh Mbacké GUISSE l'as