« Il serait bon en plus du budget de la communauté rurale que le Magal (célébrant le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba en septembre 1995, ndlr) soit l’occasion de trouver des fonds pour l’administration de Touba », a déclaré Cheikh Fatma Mbacké au cours de l’émission « Point de vue » de la RTS 1. Ainsi, à travers une contribution volontaire de cinq cents francs Cfa (500 F) de chaque pèlerin - le nombre de fidèles à Touba lors du Magal est estimé à 3 millions de personnes -, un milliard cinq cent millions sera mobilisé, d’après le calcul de l’ingénieur informaticien, par ailleurs descendant de Khadimou Rassoul, puisque lui-même est petit-fils du quatrième enfant du fondateur du mouridisme, Serigne Bassirou Mbacké.
Après avoir colecté cet argent, il s’agira maintenant d’identifier chaque année un projet comme des écoles islamiques, des daara modernes, la voirie de la ville de Touba, etc., indique Cheikh Fatma Mbacké. D’autres niches de financement existent selon l’invité de « Point de vue » qui souhaite que l’eau ne soit pas gratuite pour tout le monde. Dit autrement, M. Mbacké voudrait que les stations services, les laveurs de voitures par exemple, acquittent leur facture d’eau. Ainsi, dit-il, en plus des efforts faits par l’Etat et le Khalife, il serait possible de drainer le lac de Guiers à Touba.
Cheikh Fatma Mbacké a d’ailleurs ouvert une parenthèse sur comment en 1948 Serigne Fallou Mbacké a modulé le mode de célébration du Magal (devenue collective sous son califat) et « remobilisé les fidèles pour l’achèvement de la mosquée », le plus grand édifice religieux au Sénégal.
Ferloo.com
Après avoir colecté cet argent, il s’agira maintenant d’identifier chaque année un projet comme des écoles islamiques, des daara modernes, la voirie de la ville de Touba, etc., indique Cheikh Fatma Mbacké. D’autres niches de financement existent selon l’invité de « Point de vue » qui souhaite que l’eau ne soit pas gratuite pour tout le monde. Dit autrement, M. Mbacké voudrait que les stations services, les laveurs de voitures par exemple, acquittent leur facture d’eau. Ainsi, dit-il, en plus des efforts faits par l’Etat et le Khalife, il serait possible de drainer le lac de Guiers à Touba.
Cheikh Fatma Mbacké a d’ailleurs ouvert une parenthèse sur comment en 1948 Serigne Fallou Mbacké a modulé le mode de célébration du Magal (devenue collective sous son califat) et « remobilisé les fidèles pour l’achèvement de la mosquée », le plus grand édifice religieux au Sénégal.
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