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Cheikh Ndiaye : « La situation actuelle du pays n’est pas aussi alarmante comme le prétendent certains analystes »


Rédigé par leral.net le Vendredi 21 Février 2025 à 18:02 | | 0 commentaire(s)|

« Ma modeste contribution sur la situation actuelle du Pays.

Notre cher Pays traverse des moments qui suscitent des spéculations à tort ou à raison qui à mon avis, même préoccupante, il faut l’admettre, la situation n’est pas aussi alarmante comme le prétendent certains analystes.
Pas de doute que les Balances Commerciales et de Paiements accusent des déficits et pour faire face, nos Gouvernants font recours souvent à des fonds étrangers sous forme d’emprunts ou d’aides.
Pour résoudre les équations telles que posées, à mon humble avis, nos autorités devront :

-continuer à communiquer sur la gestion du Pays et je me réjouis dès la semaine prochaine qu’une rencontre est prévue entre différents Partenaires Sociaux et ceci devrait se tenir périodiquement pour que nul n’en ignore la publicité des comptes publics à intervalles réguliers, motivée par le souci d’information et de transparence, aiderait tous les Agents économiques à apprécier à sa juste valeur les possibilités de l’Etat par rapport à ses engagements ;

-Privilégier les ressources endogènes que peuvent générer l’économie nationale qui doit se concrétiser par la création des entreprises vitales évoluant dans tous les domaines mais des priorités devront être accordées aux secteurs primaire et secondaire car notre Pays dispose largement de terres cultivables et fait partie de ceux qui sont les plus arrosés et ensoleillés ;

- Réduire son train de vie et continuer à consentir davantage de sacrifices
Il n’existe pas dans le Monde un Pays qui s’est développé sans recourir à des sacrifices et il faut le reconnaître que nos Dirigeants actuels les avaient entamés avant l’exercice du Pouvoir et on doit leur tirer un chapeau à cet effet car rien n’était évident, ni vraiment facile durant cette période et aujourd’hui je me permets de leur demander d’en faire davantage en renonçant à certains de leurs droits tels que la réduction d’une partie de leurs salaires et la suppression des véhicules de fonction car l’état actuel des finances n’autorise pas à engager certaines dépenses non incompressibles ;

Sur la même lancée, il serait envisageable d’agir sur la masse salariale en supprimant d’une part, tous les contrats spéciaux que bénéficient des personnes qui ont atteint la limite d’âge de la retraite mais d’autre part d’instaurer une politique volontaire de départs négociés.

Je ne saurais terminer cette intervention sans préconiser deux choses :
-la tenue des assises pour plancher sur la réduction des jours fériés dont le nombre me semble élevé pour une Nation qui aspire au développement ;

-la rupture du format actuel de 08-16 h durant lequel les travailleurs partent et quittent leurs lieux de travail aux mêmes heures et d‘ envisager d’instaurer d’autres qui visent 16-24 h et 00-24 h avec des équipes différentes. »


Cheikh Ndiaye

Ousseynou Wade