Je me suis rendu compte à quel point nous, habitants de la commune, on a subi la politique mais on n’a jamais eu un plan de développement qui nous permettrait d’avoir ce que l’on appelle le rêve égalitaire d’Alain Minc. On est entouré par le Point E, la Médina voire le Plateau mais là-bas toutes les rues sont bitumées.
Lorsqu’il pleut, au bout de deux heures de temps l’eau part. On est entre ces quartiers là mais lorsqu’il pleut l’eau reste dans cette commune pendant plusieurs jours, les maisons sont inondées avec les eaux usées malheureusement. C’est une situation qui est assez dégradante et nous ne méritons pas ça dans cette commune. Il y a énormément de choses qui peuvent être faites parce que nous sommes quand même privilégiés.
Au niveau de l’éducation aujourd’hui il n’y a pas une autre commune au Sénégal qui est bornée par cinq lycées. Nous avons déjà au sein de notre commune deux lycées, Delafosse et Kennedy et il y a Blaise Diagne à côté. C’est de très grands lycées. Il y aussi le lycée Thierno Birahim Mbackè, il y a Jean de la Fontaine, il y a le lycée d’application Birago Diop et sur le plan universitaire nous avons tous les enseignements qui sont délivrés dans le périmètre scolaire de la commune : l’université de Dakar, l’école d’architecture, l’école de Médecine, l’école de journalisme, les écoles vétérinaires, l’Enam…
Nous avons treize écoles primaires en plus et six institutions préscolaires. Donc de la maternelle à l’agrégation vous pouvez ne pas prendre un véhicule pour aller à l’école. Vous pouvez marcher.
En parallèle sur le plan de la santé nous sommes mal lotis. Nous avons un taux de pénétration Cmu de 1% alors que même la moyenne à Dakar c’est 4% et vous voyez que le système de santé aujourd’hui au Sénégal repose sur la Couverture maladie universelle.
Ca veut dire que les populations de Gueule Tapée Fass Colobane sont complètement à côté de tout ce système de santé. C’est quand même assez dramatique, les gens se prennent en charge à 100%. Sur le plan de la santé ça ne marche pas. On a fait le diagnostic sur le plan culturel, sur le plan sportif, sur le plan économique et social c’est dramatique.
Sur le plan aussi de la sécurité nous sommes vraiment mal lotis. Nous sommes au cœur de la capitale sénégalaise mais nous manquons pratiquement de tout. C’est pour cela qu’on s’est dit qu’on ne va plus regarder des hommes politiques venir promettre des choses qu’ils ne feront jamais. Nous devons quand même avoir une démarche consistant à voir exactement ce que veulent les populations et essayer de le réaliser. Les compétences transférées on les connait mais on ne va pas nous appesantir sur cela. On essaie de voir quels sont les problèmes cruciaux des populations pour pouvoir les régler.
Nous sommes dans un quartier bordé par deux canaux, le canal 4 et le canal Gueule Tapée qui se déversent directement à la mer mais quand il pleut nous avons des problèmes d’inondations. Je pense que ce n’est pas normal du tout.
Actunet
Lorsqu’il pleut, au bout de deux heures de temps l’eau part. On est entre ces quartiers là mais lorsqu’il pleut l’eau reste dans cette commune pendant plusieurs jours, les maisons sont inondées avec les eaux usées malheureusement. C’est une situation qui est assez dégradante et nous ne méritons pas ça dans cette commune. Il y a énormément de choses qui peuvent être faites parce que nous sommes quand même privilégiés.
Au niveau de l’éducation aujourd’hui il n’y a pas une autre commune au Sénégal qui est bornée par cinq lycées. Nous avons déjà au sein de notre commune deux lycées, Delafosse et Kennedy et il y a Blaise Diagne à côté. C’est de très grands lycées. Il y aussi le lycée Thierno Birahim Mbackè, il y a Jean de la Fontaine, il y a le lycée d’application Birago Diop et sur le plan universitaire nous avons tous les enseignements qui sont délivrés dans le périmètre scolaire de la commune : l’université de Dakar, l’école d’architecture, l’école de Médecine, l’école de journalisme, les écoles vétérinaires, l’Enam…
Nous avons treize écoles primaires en plus et six institutions préscolaires. Donc de la maternelle à l’agrégation vous pouvez ne pas prendre un véhicule pour aller à l’école. Vous pouvez marcher.
En parallèle sur le plan de la santé nous sommes mal lotis. Nous avons un taux de pénétration Cmu de 1% alors que même la moyenne à Dakar c’est 4% et vous voyez que le système de santé aujourd’hui au Sénégal repose sur la Couverture maladie universelle.
Ca veut dire que les populations de Gueule Tapée Fass Colobane sont complètement à côté de tout ce système de santé. C’est quand même assez dramatique, les gens se prennent en charge à 100%. Sur le plan de la santé ça ne marche pas. On a fait le diagnostic sur le plan culturel, sur le plan sportif, sur le plan économique et social c’est dramatique.
Sur le plan aussi de la sécurité nous sommes vraiment mal lotis. Nous sommes au cœur de la capitale sénégalaise mais nous manquons pratiquement de tout. C’est pour cela qu’on s’est dit qu’on ne va plus regarder des hommes politiques venir promettre des choses qu’ils ne feront jamais. Nous devons quand même avoir une démarche consistant à voir exactement ce que veulent les populations et essayer de le réaliser. Les compétences transférées on les connait mais on ne va pas nous appesantir sur cela. On essaie de voir quels sont les problèmes cruciaux des populations pour pouvoir les régler.
Nous sommes dans un quartier bordé par deux canaux, le canal 4 et le canal Gueule Tapée qui se déversent directement à la mer mais quand il pleut nous avons des problèmes d’inondations. Je pense que ce n’est pas normal du tout.
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