Les propos de Valery Giscard d'Estaing sont «dénués de tout fondement». Jacques Chirac a offert un ferme et bref démenti aux accusations de son prédécesseur à l'Elysée qui affirmait mardi que sa campagne présidentielle de 1981 avait été financée par le défunt président gabonais Omar Bongo. Ces allégations «ne relèvent que d'une médiocre polémique», a martelé mercredi à l'AFP Jacques Chirac à la sortie d'une réunion du Conseil constitutionnel à laquelle il participait.
Rompant avec les hommages rendus par une grande partie de la classe politique française, l'ancien président Valéry Giscard d'Estaing avait assuré mardi au micro d'Europe 1 que le président gabonais, mort lundi, avait financé en 1981 la campagne présidentielle de Jacques Chirac, son rival au premier tour. «En 1981 on n'acceptait pas des versements de fonds provenant de pays étrangers qui soutenaient des candidats en France. Et j'ai appris que Bongo soutenait financièrement Jacques Chirac», avait confié l'ancien locataire de l'Elysée de 1974 à 1981. «J'ai appelé Bongo et je lui ai dit: ‘vous soutenez actuellement la campagne de mon concurrent'. Il y a eu un temps mort que j'entends encore et il m'a dit: ‘Ah, vous le savez'. A partir de ce moment-là j'ai rompu mes relations personnelles avec lui», a expliqué l'ancien chef d'Etat français, dont la propre campagne de 1981 fut entachée par l'affaire des diamants que lui aurait donné le dictateur centrafricain Bokassa.
Villepin : «Des boucs émissaires à une défaite ancienne»
Des révélations qui ont valu plusieurs déclarations de soutien à Jacques Chirac. Ces propos sont «déplacés», a fustigé Dominique de Villepin. L'ancien premier ministre et fidèle de Jacques Chirac a dénoncé la recherche de «boucs émissaires ou d'explications à une défaite ancienne». Charles Pasqua, symbole de la «Françafrique», est aussi venu au secours de Jacques Chirac. Ces accusations de financements occultes constituent une «basse insinuation», une «calomnie» et une marque de «vieillesse», a accusé l'ancien ministre de l'Intérieur.
Les affirmations de Valery Giscard d'Estaing ont également semé le trouble à gauche. Le député socialiste André Vallini n'a pas exclu qu'Omar Bongo ait financé des campagnes de la gauche. «Nous savons tous précisément qu'il a financé de nombreuses campagnes électorales à droite mais aussi à gauche, parfois, peut-être. On l'a entendu dire. Je crains hélas que cela soit un peu vrai. Je considère que les deux septennats de François Mitterrand n'ont pas été parfaitement clairs sur le plan de la Françafrique», relève-t-il. Des soupçons qu'à tenté de dissiper mercredi Jean-Louis Bianco. Celui qui fut le secrétaire général de l'Elysée sous les deux mandats du socialiste assure qu'à sa connaissance l'ancien président n'a pas reçu d'argent d' Omar Bongo durant la campagne présidentielle de 1988.
Rompant avec les hommages rendus par une grande partie de la classe politique française, l'ancien président Valéry Giscard d'Estaing avait assuré mardi au micro d'Europe 1 que le président gabonais, mort lundi, avait financé en 1981 la campagne présidentielle de Jacques Chirac, son rival au premier tour. «En 1981 on n'acceptait pas des versements de fonds provenant de pays étrangers qui soutenaient des candidats en France. Et j'ai appris que Bongo soutenait financièrement Jacques Chirac», avait confié l'ancien locataire de l'Elysée de 1974 à 1981. «J'ai appelé Bongo et je lui ai dit: ‘vous soutenez actuellement la campagne de mon concurrent'. Il y a eu un temps mort que j'entends encore et il m'a dit: ‘Ah, vous le savez'. A partir de ce moment-là j'ai rompu mes relations personnelles avec lui», a expliqué l'ancien chef d'Etat français, dont la propre campagne de 1981 fut entachée par l'affaire des diamants que lui aurait donné le dictateur centrafricain Bokassa.
Villepin : «Des boucs émissaires à une défaite ancienne»
Des révélations qui ont valu plusieurs déclarations de soutien à Jacques Chirac. Ces propos sont «déplacés», a fustigé Dominique de Villepin. L'ancien premier ministre et fidèle de Jacques Chirac a dénoncé la recherche de «boucs émissaires ou d'explications à une défaite ancienne». Charles Pasqua, symbole de la «Françafrique», est aussi venu au secours de Jacques Chirac. Ces accusations de financements occultes constituent une «basse insinuation», une «calomnie» et une marque de «vieillesse», a accusé l'ancien ministre de l'Intérieur.
Les affirmations de Valery Giscard d'Estaing ont également semé le trouble à gauche. Le député socialiste André Vallini n'a pas exclu qu'Omar Bongo ait financé des campagnes de la gauche. «Nous savons tous précisément qu'il a financé de nombreuses campagnes électorales à droite mais aussi à gauche, parfois, peut-être. On l'a entendu dire. Je crains hélas que cela soit un peu vrai. Je considère que les deux septennats de François Mitterrand n'ont pas été parfaitement clairs sur le plan de la Françafrique», relève-t-il. Des soupçons qu'à tenté de dissiper mercredi Jean-Louis Bianco. Celui qui fut le secrétaire général de l'Elysée sous les deux mandats du socialiste assure qu'à sa connaissance l'ancien président n'a pas reçu d'argent d' Omar Bongo durant la campagne présidentielle de 1988.