Une dame de 56 ans nommée A. M. Ngom et deux ferrailleurs, dont les identités n’ont pas été révélées, ont été condamnés à six mois avec sursis. Ils ont été jugés devant le tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye, pour association de malfaiteurs, vol en réunion et recel, lundi dernier.
La première était accusée d’avoir vendu aux seconds, une voiture 4X4 garée pendant des années devant son immeuble situé à la Cité Mixta. Appartenant au défunt mari de sa voisine Aïssatou N., le véhicule était stationné sur place depuis le déménagement de cette dernière, à la mort de son époux.
D’après le compte-rendu d’audience de "L’Observateur", repris par "Seneweb", tout est parti de H. et N. Gomis, deux frères qui squattent la Cité Mixta. Ces derniers proposent à A. M. Ngom de céder la voiture aux ferrailleurs, qui pourraient la transformer en pièces détachées. D’autant que, argumentent-ils, le véhicule était en train de perdre ses organes, notamment ses deux roues.
La dame cède à la tentation. Câblée par deux ferrailleurs, mis sur le coup par H. Gomis, elle fixe le prix à 400 000 francs Cfa. Marché conclu. Les acquéreurs se déploient à la Cité Mixta et tractent la voiture jusqu’à l’usine de recyclage situé à Yarakh. Ils n’auront pas le temps de réduire le véhicule en pièces. Aïssatou N. est alertée par les garagistes du coin.
Elle rapplique et entame sa petite enquête. Elle interroge les frères Gomis, qui balancent A. M. Ngom. La veuve se rend chez cette dernière, qui nie toute implication dans cette affaire. Aïssatou N. porte plainte à la gendarmerie de la Foire. Les deux ferrailleurs sont arrêtés et conduits à la brigade. Ils reconnaissent le recel et dénoncent A. M. Ngom. Les trois mis en cause ont été mis en garde-à-vue, puis placés sous mandat de dépôt.
À la barre, A. M. Ngom affirme que la vente de la voiture a été conclue entre H. Gomis, qui a pris la fuite et les ferrailleurs, réduisant son rôle à celui d’intermédiaire. Faux, rétorquent les receleurs, qui précisent que c’est elle qui les a reçus et a encaissé les 400 000 francs Cfa payés pour récupérer la voiture.
La dame de 56 ans a été sauvée par l’intervention de sa fille aînée qui, selon L’Observateur, a remboursé le préjudice estimé à 1 million 110 mille francs Cfa, dans le cadre d’une médiation pénale. Ce qui n’a pas empêché sa condamnation à six mois avec sursis, en même temps que ses deux coprévenus.
La première était accusée d’avoir vendu aux seconds, une voiture 4X4 garée pendant des années devant son immeuble situé à la Cité Mixta. Appartenant au défunt mari de sa voisine Aïssatou N., le véhicule était stationné sur place depuis le déménagement de cette dernière, à la mort de son époux.
D’après le compte-rendu d’audience de "L’Observateur", repris par "Seneweb", tout est parti de H. et N. Gomis, deux frères qui squattent la Cité Mixta. Ces derniers proposent à A. M. Ngom de céder la voiture aux ferrailleurs, qui pourraient la transformer en pièces détachées. D’autant que, argumentent-ils, le véhicule était en train de perdre ses organes, notamment ses deux roues.
La dame cède à la tentation. Câblée par deux ferrailleurs, mis sur le coup par H. Gomis, elle fixe le prix à 400 000 francs Cfa. Marché conclu. Les acquéreurs se déploient à la Cité Mixta et tractent la voiture jusqu’à l’usine de recyclage situé à Yarakh. Ils n’auront pas le temps de réduire le véhicule en pièces. Aïssatou N. est alertée par les garagistes du coin.
Elle rapplique et entame sa petite enquête. Elle interroge les frères Gomis, qui balancent A. M. Ngom. La veuve se rend chez cette dernière, qui nie toute implication dans cette affaire. Aïssatou N. porte plainte à la gendarmerie de la Foire. Les deux ferrailleurs sont arrêtés et conduits à la brigade. Ils reconnaissent le recel et dénoncent A. M. Ngom. Les trois mis en cause ont été mis en garde-à-vue, puis placés sous mandat de dépôt.
À la barre, A. M. Ngom affirme que la vente de la voiture a été conclue entre H. Gomis, qui a pris la fuite et les ferrailleurs, réduisant son rôle à celui d’intermédiaire. Faux, rétorquent les receleurs, qui précisent que c’est elle qui les a reçus et a encaissé les 400 000 francs Cfa payés pour récupérer la voiture.
La dame de 56 ans a été sauvée par l’intervention de sa fille aînée qui, selon L’Observateur, a remboursé le préjudice estimé à 1 million 110 mille francs Cfa, dans le cadre d’une médiation pénale. Ce qui n’a pas empêché sa condamnation à six mois avec sursis, en même temps que ses deux coprévenus.