Unis pour la cause du wadisme, mais rivaux pour l’occupation de postes de responsabilité.
Hier, les deux rencontres successives, n’ont pu faire taire la guerre de leadership à laquelle se livrent les cadres libéraux.
Alors qu’un bureau fonctionnel a été mis en place, sur instruction de leur secrétaire général national, pour défendre les intérêts du Pds et vendre l’image et le bilan de leur candidat, Me Abdoulaye Wade, en direction de la présidentielle de 2012, les cadres libéraux qui avaient fédéré leurs forces ne parlent plus le même langage. En effet, après l’échec de leur première rencontre, tenue chez Serigne Mboup, sans qu’une décision importance ne soit prise, celle convoquée au Cices, quelques heures après, les a davantage divisés. Ils se regardent déjà en ennemis jures.
La pomme de discorde proviendrait, selon nos sources, de la mise en place d’un nouveau bureau, suite à la création, par Samba Ndiaye, patron de Clesopi, d’un mouvement de soutien a Wade, dénommé Aar Sopi. Les autres voient, en cette entreprise, une manière de se démarquer de la fédération nationale des cadres libéraux. Chose, du reste, rejetée par M. Ndiaye et ses proches qui ne cessaient de dénoncer la léthargie qui minait la bonne marche de la fédération. Ainsi, les membres d’Aar Sopi ont vite fait d’assimiler la mise sur pied d’un bureau à une tentative de putsch consistant à les écarter, tout bonnement, du nouveau bureau. Ils soupçonnent leurs frères de vouloir défenestrer le chargé de la communication de la fédération nationale, le coordonnateur de Clesopi, en l’occurrence, Samba Ndiaye qui a décidé, avec ses partisans, de ne pas se laisser faire. Ce qui explique le clash.
Sekou Dianko DIATTA
Hier, les deux rencontres successives, n’ont pu faire taire la guerre de leadership à laquelle se livrent les cadres libéraux.
Alors qu’un bureau fonctionnel a été mis en place, sur instruction de leur secrétaire général national, pour défendre les intérêts du Pds et vendre l’image et le bilan de leur candidat, Me Abdoulaye Wade, en direction de la présidentielle de 2012, les cadres libéraux qui avaient fédéré leurs forces ne parlent plus le même langage. En effet, après l’échec de leur première rencontre, tenue chez Serigne Mboup, sans qu’une décision importance ne soit prise, celle convoquée au Cices, quelques heures après, les a davantage divisés. Ils se regardent déjà en ennemis jures.
La pomme de discorde proviendrait, selon nos sources, de la mise en place d’un nouveau bureau, suite à la création, par Samba Ndiaye, patron de Clesopi, d’un mouvement de soutien a Wade, dénommé Aar Sopi. Les autres voient, en cette entreprise, une manière de se démarquer de la fédération nationale des cadres libéraux. Chose, du reste, rejetée par M. Ndiaye et ses proches qui ne cessaient de dénoncer la léthargie qui minait la bonne marche de la fédération. Ainsi, les membres d’Aar Sopi ont vite fait d’assimiler la mise sur pied d’un bureau à une tentative de putsch consistant à les écarter, tout bonnement, du nouveau bureau. Ils soupçonnent leurs frères de vouloir défenestrer le chargé de la communication de la fédération nationale, le coordonnateur de Clesopi, en l’occurrence, Samba Ndiaye qui a décidé, avec ses partisans, de ne pas se laisser faire. Ce qui explique le clash.
Sekou Dianko DIATTA