Le combat de lutte, qui s’est soldé par la victoire de Balla Gaye 2 sur Gris Bordeaux, a beaucoup fait parler de par la décision arbitrale mais aussi par le modèle de diffusion. « Le combat n’était pas accessible sur les chaînes de télévision mais par mobile », assure Aly, grand amateur de lutte. Ce passionné du sport national sénégalais décrit par le menu le système mis en place pour avoir accès en direct aux images du combat. « Il fallait acheter un « pass » de 1 500 FCfa qui permettait à travers un code d’être connecté sur la plateforme de diffusion du combat ». C’est un système appelé « Pay-per-view ». Si le procédé est une nouveauté au Sénégal pour une rencontre sportive, il a cours dans plusieurs pays. Le dernier en date est le très médiatique combat entre Floyd Mayweather, champion de boxe et Conor Mc Gregor, champion de MMA.
Une révolution technologie au Sénégal, donc, car c’est la rencontre entre deux secteurs très porteurs. En effet, si le football local (hors équipe nationale) ne draine pas les foules, la lutte continue à surfer sur un succès redouté (à cause de la violence) mais assuré. De l’autre, les innovations technologies dans un pays où il y a plus de téléphones portables (plus de 15 millions), selon l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) que d’habitants.
Dans ce contexte, il est difficile de reprocher au promoteur l’audace de cette innovation au Sénégal. En revanche, dans le contrat tacite qui le lie aux consommateurs, il y beaucoup à dire. Plusieurs témoignages sur les réseaux sociaux ont fait état de dysfonctionnements dans la diffusion du combat. « Je n’ai pas pu voir la fin du combat car l’image n’apparaissait plus sur mon téléphone », affirme Aly, le fan de lutte. D’autres ont eu recours à des subterfuges pour détourner le dispositif payant pour regarder le combat à moindre frais.
Mountaga Cissé, consultant, formateur en nouveaux médias, résume la situation dans un billet sur son blog : « Pour la première fois au Sénégal, une retransmission en direct sur Internet a dépassé les cent mille (100 000) vues simultanées, c’est-à-dire cent mille personnes qui regardent en même temps un même flux. Ce qui est important à noter est que ces cent mille vues simultanées ne provenaient pas de la diffusion Pay-per-view du promoteur via son site ballagris.com mais plutôt de Youtube. Oui, ils ont été nombreux ceux qui ont contourné la plateforme ballagris.com, en passant par Youtube et Facebook ».
Une faille du système qui constitue un gros manque à gagner pour Luc Nicolaï & Co.
Le Soleil
Une révolution technologie au Sénégal, donc, car c’est la rencontre entre deux secteurs très porteurs. En effet, si le football local (hors équipe nationale) ne draine pas les foules, la lutte continue à surfer sur un succès redouté (à cause de la violence) mais assuré. De l’autre, les innovations technologies dans un pays où il y a plus de téléphones portables (plus de 15 millions), selon l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) que d’habitants.
Dans ce contexte, il est difficile de reprocher au promoteur l’audace de cette innovation au Sénégal. En revanche, dans le contrat tacite qui le lie aux consommateurs, il y beaucoup à dire. Plusieurs témoignages sur les réseaux sociaux ont fait état de dysfonctionnements dans la diffusion du combat. « Je n’ai pas pu voir la fin du combat car l’image n’apparaissait plus sur mon téléphone », affirme Aly, le fan de lutte. D’autres ont eu recours à des subterfuges pour détourner le dispositif payant pour regarder le combat à moindre frais.
Mountaga Cissé, consultant, formateur en nouveaux médias, résume la situation dans un billet sur son blog : « Pour la première fois au Sénégal, une retransmission en direct sur Internet a dépassé les cent mille (100 000) vues simultanées, c’est-à-dire cent mille personnes qui regardent en même temps un même flux. Ce qui est important à noter est que ces cent mille vues simultanées ne provenaient pas de la diffusion Pay-per-view du promoteur via son site ballagris.com mais plutôt de Youtube. Oui, ils ont été nombreux ceux qui ont contourné la plateforme ballagris.com, en passant par Youtube et Facebook ».
Une faille du système qui constitue un gros manque à gagner pour Luc Nicolaï & Co.
Le Soleil