«Il était pensif»
«Lors de sa première soirée en cellule, il n’a rien dit. Il est arrivé un peu après 18 heures, il a été bien accueilli. Après les salutations et les présentations, il s’est retranché dans son coin. Il était pensif, mais semblait maitriser la situation. On ne s’est jamais ce qui se passe dans la tête d’une personne laa première nuit en prison. Il y a trop de choses auxquelles on pense. Malgré tout, il m’avait l’air d’un garçon très zen, d’un grand croyant. Le lendemain, il était un peu plus décrispé. Il s’est réveillé très tôt comme presque tous les codétenus pour prier. Plus tard, je suis allé vers lui pour lui témoigner ma sympathie par rapport à son combat. Il m’a dit : «Je ne regrette rien et je suis prêt à mourir en prison pour le Sénégal.» Malick Noël Seck aurait pu donc être condamné à perpétuité. L’homme l’aurait purgé sans grande difficulté. «En écrivant cette lettre, je savais qu’on n’allait m’arrêter, a-t-il confié à son ex-codétenu. Mais, il faut que des gens se sacrifient pour la cause nationale. Je suis sûr que ma lettre a eu l’effet escompté. Aujourd’hui les 5 sages sont conscients du danger de valider la candidature de Wade.»
«Le pays à feu et à sang»
Dans le huis clos de leur cellule, Malick Noël Seck, a aussi confié à son «ami d’infortune» que d’ici quelques jours on va assister au Sénégal à une guérilla de rue contre l’injustice. «Si je suis condamné, Dakar sera à feu et à sang, m’avait-il dit, raconte son codétenu. Il y aura d’autre Malick Noël qui cette fois ne prendront pas la plume, mais ils utiliseront d’autres moyens peu conventionnels pour dire stop à ce régime de pillards de la République.» Le reste, Malick Nöel l’avait fait savoir dans sa lettre du lundi 17 octobre 2011 au peuple sénégalais qu’il appelait, depuis la prison de Rebeuss où il séjourne, à la riposte. «La riposte doit être à la mesure de la provocation. Il n’y a pas d’autre solution que l’action sur le terrain, en acceptant sans hésiter les risques possibles et imaginables que fait planer sur nos têtes un pouvoir qui nous annonce sa détermination à installer dans notre pays l’ère du terrorisme d’Etat.»
xamle.net
«Lors de sa première soirée en cellule, il n’a rien dit. Il est arrivé un peu après 18 heures, il a été bien accueilli. Après les salutations et les présentations, il s’est retranché dans son coin. Il était pensif, mais semblait maitriser la situation. On ne s’est jamais ce qui se passe dans la tête d’une personne laa première nuit en prison. Il y a trop de choses auxquelles on pense. Malgré tout, il m’avait l’air d’un garçon très zen, d’un grand croyant. Le lendemain, il était un peu plus décrispé. Il s’est réveillé très tôt comme presque tous les codétenus pour prier. Plus tard, je suis allé vers lui pour lui témoigner ma sympathie par rapport à son combat. Il m’a dit : «Je ne regrette rien et je suis prêt à mourir en prison pour le Sénégal.» Malick Noël Seck aurait pu donc être condamné à perpétuité. L’homme l’aurait purgé sans grande difficulté. «En écrivant cette lettre, je savais qu’on n’allait m’arrêter, a-t-il confié à son ex-codétenu. Mais, il faut que des gens se sacrifient pour la cause nationale. Je suis sûr que ma lettre a eu l’effet escompté. Aujourd’hui les 5 sages sont conscients du danger de valider la candidature de Wade.»
«Le pays à feu et à sang»
Dans le huis clos de leur cellule, Malick Noël Seck, a aussi confié à son «ami d’infortune» que d’ici quelques jours on va assister au Sénégal à une guérilla de rue contre l’injustice. «Si je suis condamné, Dakar sera à feu et à sang, m’avait-il dit, raconte son codétenu. Il y aura d’autre Malick Noël qui cette fois ne prendront pas la plume, mais ils utiliseront d’autres moyens peu conventionnels pour dire stop à ce régime de pillards de la République.» Le reste, Malick Nöel l’avait fait savoir dans sa lettre du lundi 17 octobre 2011 au peuple sénégalais qu’il appelait, depuis la prison de Rebeuss où il séjourne, à la riposte. «La riposte doit être à la mesure de la provocation. Il n’y a pas d’autre solution que l’action sur le terrain, en acceptant sans hésiter les risques possibles et imaginables que fait planer sur nos têtes un pouvoir qui nous annonce sa détermination à installer dans notre pays l’ère du terrorisme d’Etat.»
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