La Société générale de banque au Sénégal (Sgbs) et les époux Ady Niang et Seynabou Tall ont trouvé un accord pour régler définitivement leur différend vieux de plus de 20 ans. La nouvelle a été donnée par la station privée Rfm. Ledit accord d’adjudication judiciaire a été signé, à en croire la Rfm, dans le bureau même du président de la République, en présence de M. Serigne Mboup, le président du Groupe Ccbm, qui a servi de facilitateur. Un tel accord, ne fait que confirmer la rumeur qui laissait entendre que la Société générale de banque au Sénégal (Sgbs) et Ady Niang, en bataille judiciaire depuis plus de 20 ans, ont «reçu l’injonction du Président Wade de régler définitivement leur différend, et d’arrêter la bataille judiciaire». Le Président, à en croire certaines indiscrétions, «était excédé par cette interminable bataille, en tant qu’ami de Ady Niang et ne voulant pas trop choquer la France, avait demandé aux deux parties de discuter et de trouver un accord».
D’ailleurs, un des conseils de la Sgbs avait laissé entendre que «les négociations sont menées par Serigne Mboup et on attend de voir, car on ne sait pas si cela va aboutir». A l’en croire, «c’est Serigne Mboup qui a pris la responsabilité d’aller discuter avec les deux parties». Auparavant, ajoute notre interlocuteur, «il s’en est ouvert au Président et celui-ci lui a donné son aval».
L’intervention du grand patron du holding Ccbm est arrivée à un moment crucial, où la Sgbs est acculée par Ady Niang qui a vu la Justice, notamment le Tribunal des criées, l’autoriser à vendre les trois immeubles de la première banque de la place dakaroise. La filiale sénégalaise de la Société générale, de son côté, pour échapper à ladite vente au couple qui s’était proposé à les racheter, avait introduit une surenchère qui a consisté à proposer plus que le prix avancé par les Niang.
Cette information, surtout, vient confirmer les propos du directeur général de la Sgbs, Sandy Gillio, lors du point de presse qu’il avait tenu au mois de mai dernier, pour présenter le bilan annuel de sa banque. A une question de journaliste, M. Gillio avait alors indiqué clairement que des démarches étaient en cours pour aboutir à un compromis. Le Quotidien, qui l’avait rapporté dans son édition n°1616 du 29 mai dernier, s’était attiré les foudres de la direction de la banque, à son plus haut niveau. Le journal n’avait eu, à l’époque, que le seul tort d’écrire ce que les autres murmuraient…
On se demande, par ailleurs, avec cette immixion de la Présidence dans cette affaire, ce que les deux parties, ou l’une d’elles, a offert ou va offrir pour s’attirer les bonnes grâces des représentants de l’Etat au plus haut niveau. Il n’est pas habituel, en effet, de voir l’Exécutif prendre part dans une affaire privée, d’autant plus que la Justice s’en était déjà saisie depuis longtemps.
Par Yathé Nara NDOYE Le Quotidien
D’ailleurs, un des conseils de la Sgbs avait laissé entendre que «les négociations sont menées par Serigne Mboup et on attend de voir, car on ne sait pas si cela va aboutir». A l’en croire, «c’est Serigne Mboup qui a pris la responsabilité d’aller discuter avec les deux parties». Auparavant, ajoute notre interlocuteur, «il s’en est ouvert au Président et celui-ci lui a donné son aval».
L’intervention du grand patron du holding Ccbm est arrivée à un moment crucial, où la Sgbs est acculée par Ady Niang qui a vu la Justice, notamment le Tribunal des criées, l’autoriser à vendre les trois immeubles de la première banque de la place dakaroise. La filiale sénégalaise de la Société générale, de son côté, pour échapper à ladite vente au couple qui s’était proposé à les racheter, avait introduit une surenchère qui a consisté à proposer plus que le prix avancé par les Niang.
Cette information, surtout, vient confirmer les propos du directeur général de la Sgbs, Sandy Gillio, lors du point de presse qu’il avait tenu au mois de mai dernier, pour présenter le bilan annuel de sa banque. A une question de journaliste, M. Gillio avait alors indiqué clairement que des démarches étaient en cours pour aboutir à un compromis. Le Quotidien, qui l’avait rapporté dans son édition n°1616 du 29 mai dernier, s’était attiré les foudres de la direction de la banque, à son plus haut niveau. Le journal n’avait eu, à l’époque, que le seul tort d’écrire ce que les autres murmuraient…
On se demande, par ailleurs, avec cette immixion de la Présidence dans cette affaire, ce que les deux parties, ou l’une d’elles, a offert ou va offrir pour s’attirer les bonnes grâces des représentants de l’Etat au plus haut niveau. Il n’est pas habituel, en effet, de voir l’Exécutif prendre part dans une affaire privée, d’autant plus que la Justice s’en était déjà saisie depuis longtemps.
Par Yathé Nara NDOYE Le Quotidien