Enfin disent les « 2000 000 de pétitionnaires » que cite fièrement le PDG de futurs medias !
Du réchauffé, voire pire, une caisse de résonnance pour les ambitions politico-cuturelles de M. Ndour et famille.
Cela dénote du challenge qui attend l’équipe mise en place. En tout cas au risque d’en heurter plus d’un, nous avons eu le sentiment d’un flop en lieu et place d’une cérémonie annoncée en grande pompe. Celui qui réussit le pari fou d’une organisation presque parfaite dans un des stades les plus célèbres du monde, Bercy, n’a pas réussi à nous convaincre dans un espace des milliers de fois plus petit. En effet, au-delà du symbolique d’un accueil dans les locaux même de la TFM :
Ce qui est en cause ici, c’est cette impression de mauvaise organisation, dans un « local » qui renvoyait l’image d’une tente de « nguenté » (cérémonie célébrant la naissance d’un enfant). Un brouhaha indescriptible, un protocole inexistant ou simplement submergé, et pour compléter le tableau, des plats de vermicelles font le tour. Et que dire de tous ces artistes qui pensent devoir faire la révérence à la maman du PDG, désertant par conséquent la scène, au grand dam d’un DJ Boub’s impuissant. Gloire à maman ! Quid de tous ces hommes et femmes qui ont travaillé à faire de ce projet une réalité concrète ?
Ce qui est en cause ici, c’est l’impression d’un mauvais casting : d’une cérémonie que devait conduire le duo Boub’s – Béa, on a plutôt assisté à un jeu de quilles, du type ôte-toi que je m’y mette, Boub’s en a perdu le micro et Béa s’est effacée avec bonheur, tant son gêne était palpable. Elle que l’on a voulu lancer a « disparu » comme par enchantement. Il a suffi que le Premier Ministre reproche amicalement la place minime faite aux femmes dans l’organigramme, pour que Me DIOP s’arrache littéralement pour convoquer Mme Babou Déguène Chimère. Tout le monde était Mc et ne l’était pas. Malgré toute la volonté de Boub’s de ne pas se faire happer. « Laissez le micro à Viviane », tandis qu’on entendait les « Ndiaye Ndiaye » de Haj Mansour
Ce qui est en cause ici, c’est une gestion du temps calamiteuse. Personne ne contrôlait le timing des interventions, pour ne pas dire plus. Chaque intervenant y allait de son feeling, selon qu’il est annoncé par Boub’s, par Youssou Ndour, annoncé et introduit par Hadj Mansour, ... Comme dans les « lang » (ronde) de « nguenté ».
Ce qui est en cause ici, c’est cette couleur annoncée de la primeur accordée à l’aspect commercial : beaucoup estiment qu’en l’honneur d’un jour pareil, les plages publicitaires pouvaient ne pas avoir autant de place dans le programme. Les férus de statistiques pourront nous éclairer, un record est certainement battu !
Ce qui est en cause ici, c’est ce plan presque figé des images, montrant de façon presque inamovible une seule perspective, notamment le côté où était installée la mère du PDG (simple coïncidence ?). Les autres télévisions nous ont habitués à plus. Une réalisation décidée (ou forcée par une logistique défaillante ?) à ne pas montrer en gros plan les autorités citées.
Ce qui est en cause ici, ce sont ces ratés du direct : un son qui coupe régulièrement sans que l’on ne remédie à cela.
« Je ne ferai pas de radio filmée » tenait à préciser Youssou Ndour, « TFM sera un prolongement de la RFM » a-t-on pourtant entendu d’une voix autorisée qui révélait l’organigramme de la nouvelle télé : aucune surprise, c’est l’équipe de la radio, qui retenez bien, conservent leurs postes et prérogatives à la RFM. Boub’s promet de belles frimousses (et non de grands noms des medias). C’est vrai qu’une des icônes du mannequinat a troqué les planchers ces temps-ci contre le micro de TFM qu’elle balade à travers les quartiers de Dakar, on l’a même vue, couvrant pour la TFM une cérémonie de lancement de livre sur le doit du sport. Et, chose inédite, un « desk comédie ».Véritable imbroglio
Mais dans la grisaille, quelques éclairs :
Youssou Ndour est un homme de défis, un homme d’affaires averti. Quand il promet de ne pas faire plaisir à ses contempteurs, on peut le croire.
Ensuite, la composition de l’équipe peut rassurer, Alassane, Mamoudou, El hadj Assane, Boub’s, Moustapha Diop, Bouba et Ndiaga sont reconnus par leurs pairs comme faisant partie des meilleurs de leur corporation. Espérons qu’ils trouvent la formule magique pour gérer ces cumuls.
Annoncée en grande pompe et très attendue, cette cérémonie de lancement en a déçu plus d’un. Résultat des courses, la mention décernée est : très passable, peut largement mieux faire
Bonne chance gens de TFM, « ne mangez surtout pas dans la pirogue réservée aux chiens » .
Doudou Ndiaye politicosn.com
Du réchauffé, voire pire, une caisse de résonnance pour les ambitions politico-cuturelles de M. Ndour et famille.
Cela dénote du challenge qui attend l’équipe mise en place. En tout cas au risque d’en heurter plus d’un, nous avons eu le sentiment d’un flop en lieu et place d’une cérémonie annoncée en grande pompe. Celui qui réussit le pari fou d’une organisation presque parfaite dans un des stades les plus célèbres du monde, Bercy, n’a pas réussi à nous convaincre dans un espace des milliers de fois plus petit. En effet, au-delà du symbolique d’un accueil dans les locaux même de la TFM :
Ce qui est en cause ici, c’est cette impression de mauvaise organisation, dans un « local » qui renvoyait l’image d’une tente de « nguenté » (cérémonie célébrant la naissance d’un enfant). Un brouhaha indescriptible, un protocole inexistant ou simplement submergé, et pour compléter le tableau, des plats de vermicelles font le tour. Et que dire de tous ces artistes qui pensent devoir faire la révérence à la maman du PDG, désertant par conséquent la scène, au grand dam d’un DJ Boub’s impuissant. Gloire à maman ! Quid de tous ces hommes et femmes qui ont travaillé à faire de ce projet une réalité concrète ?
Ce qui est en cause ici, c’est l’impression d’un mauvais casting : d’une cérémonie que devait conduire le duo Boub’s – Béa, on a plutôt assisté à un jeu de quilles, du type ôte-toi que je m’y mette, Boub’s en a perdu le micro et Béa s’est effacée avec bonheur, tant son gêne était palpable. Elle que l’on a voulu lancer a « disparu » comme par enchantement. Il a suffi que le Premier Ministre reproche amicalement la place minime faite aux femmes dans l’organigramme, pour que Me DIOP s’arrache littéralement pour convoquer Mme Babou Déguène Chimère. Tout le monde était Mc et ne l’était pas. Malgré toute la volonté de Boub’s de ne pas se faire happer. « Laissez le micro à Viviane », tandis qu’on entendait les « Ndiaye Ndiaye » de Haj Mansour
Ce qui est en cause ici, c’est une gestion du temps calamiteuse. Personne ne contrôlait le timing des interventions, pour ne pas dire plus. Chaque intervenant y allait de son feeling, selon qu’il est annoncé par Boub’s, par Youssou Ndour, annoncé et introduit par Hadj Mansour, ... Comme dans les « lang » (ronde) de « nguenté ».
Ce qui est en cause ici, c’est cette couleur annoncée de la primeur accordée à l’aspect commercial : beaucoup estiment qu’en l’honneur d’un jour pareil, les plages publicitaires pouvaient ne pas avoir autant de place dans le programme. Les férus de statistiques pourront nous éclairer, un record est certainement battu !
Ce qui est en cause ici, c’est ce plan presque figé des images, montrant de façon presque inamovible une seule perspective, notamment le côté où était installée la mère du PDG (simple coïncidence ?). Les autres télévisions nous ont habitués à plus. Une réalisation décidée (ou forcée par une logistique défaillante ?) à ne pas montrer en gros plan les autorités citées.
Ce qui est en cause ici, ce sont ces ratés du direct : un son qui coupe régulièrement sans que l’on ne remédie à cela.
« Je ne ferai pas de radio filmée » tenait à préciser Youssou Ndour, « TFM sera un prolongement de la RFM » a-t-on pourtant entendu d’une voix autorisée qui révélait l’organigramme de la nouvelle télé : aucune surprise, c’est l’équipe de la radio, qui retenez bien, conservent leurs postes et prérogatives à la RFM. Boub’s promet de belles frimousses (et non de grands noms des medias). C’est vrai qu’une des icônes du mannequinat a troqué les planchers ces temps-ci contre le micro de TFM qu’elle balade à travers les quartiers de Dakar, on l’a même vue, couvrant pour la TFM une cérémonie de lancement de livre sur le doit du sport. Et, chose inédite, un « desk comédie ».Véritable imbroglio
Mais dans la grisaille, quelques éclairs :
Youssou Ndour est un homme de défis, un homme d’affaires averti. Quand il promet de ne pas faire plaisir à ses contempteurs, on peut le croire.
Ensuite, la composition de l’équipe peut rassurer, Alassane, Mamoudou, El hadj Assane, Boub’s, Moustapha Diop, Bouba et Ndiaga sont reconnus par leurs pairs comme faisant partie des meilleurs de leur corporation. Espérons qu’ils trouvent la formule magique pour gérer ces cumuls.
Annoncée en grande pompe et très attendue, cette cérémonie de lancement en a déçu plus d’un. Résultat des courses, la mention décernée est : très passable, peut largement mieux faire
Bonne chance gens de TFM, « ne mangez surtout pas dans la pirogue réservée aux chiens » .
Doudou Ndiaye politicosn.com