Chaque fermeture entraîne des pertes d’emplois significatives. « Une boulangerie qui cesse ses activités, c'est au moins dix travailleurs au chômage. En faisant le calcul, cela représente plus d’un millier de travailleurs touchés », a alerté M. Gassama.
Une baisse des prix mal encadrée
Le président du RBS attribue cette situation à la conjoncture économique et à une baisse des prix du pain mal organisée. Il rappelle qu’en juin 2024, l’État avait décidé de réduire le prix de la baguette de 175 FCfa à 150 FCfa. « Pour rendre cette mesure viable, nous avions demandé une baisse de 7 000 FCfa sur le prix du sac de farine. Or, l’État ne l’a diminué que de 4 000 FCfa, promettant d’utiliser d’autres leviers pour compenser les 3 000 FCfa restants. Malheureusement, ces engagements n’ont pas été suivis d’effets », a regretté M. Gassama, dans son entretien avec "Tribune".
Il déplore également le non-respect de la réglementation dans le secteur, notamment la vente du pain en boutique. Selon lui, cette pratique favorise les invendus, car les boutiquiers travaillent avec plusieurs boulangeries, créant ainsi un surplus de production non écoulé.
Un appel à l’intervention des autorités
Face à cette crise, le RBS réclame un Conseil interministériel pour ouvrir des concertations larges sur l’avenir du secteur. « Nous interpelons le Président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko sur l’urgence de la situation. La boulangerie est un secteur clé de notre économie et mérite un accompagnement soutenu », a plaidé M. Gassama.
Lors d’une rencontre avec les autorités le 14 janvier dernier, des engagements ont été pris pour soulager les boulangers. Toutefois, ces derniers attendent toujours des actions concrètes pour stabiliser leur activité et garantir la survie du secteur.
Une baisse des prix mal encadrée
Le président du RBS attribue cette situation à la conjoncture économique et à une baisse des prix du pain mal organisée. Il rappelle qu’en juin 2024, l’État avait décidé de réduire le prix de la baguette de 175 FCfa à 150 FCfa. « Pour rendre cette mesure viable, nous avions demandé une baisse de 7 000 FCfa sur le prix du sac de farine. Or, l’État ne l’a diminué que de 4 000 FCfa, promettant d’utiliser d’autres leviers pour compenser les 3 000 FCfa restants. Malheureusement, ces engagements n’ont pas été suivis d’effets », a regretté M. Gassama, dans son entretien avec "Tribune".
Il déplore également le non-respect de la réglementation dans le secteur, notamment la vente du pain en boutique. Selon lui, cette pratique favorise les invendus, car les boutiquiers travaillent avec plusieurs boulangeries, créant ainsi un surplus de production non écoulé.
Un appel à l’intervention des autorités
Face à cette crise, le RBS réclame un Conseil interministériel pour ouvrir des concertations larges sur l’avenir du secteur. « Nous interpelons le Président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko sur l’urgence de la situation. La boulangerie est un secteur clé de notre économie et mérite un accompagnement soutenu », a plaidé M. Gassama.
Lors d’une rencontre avec les autorités le 14 janvier dernier, des engagements ont été pris pour soulager les boulangers. Toutefois, ces derniers attendent toujours des actions concrètes pour stabiliser leur activité et garantir la survie du secteur.