La privatisation annoncée de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase) était au centre des débats hier, à l’Assemblée nationale. C’était en marge d’une plénière du Sénat sur le projet de loi sur les contrats de construction-exploitation-transfert d’infrastructures que le sénateur Mamadou Lamine Sylla a interpellé le ministre du Budget sur les informations faisant état de la privatisation de la Lonase. Pour éclairer la lanterne des Sénégalais sur ce dossier qui continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive, le sénateur a interpellé le ministre : « on dit que l’ancien Directeur général Baïla Wane l’a vendue. Ce dernier a dit qu’il ne l’a pas vendue. Nous voulons savoir ce qui se passe à la Lonase. Le peuple sénégalais ne sait pas exactement ce qui se passe dans cette société ».
Sans mâcher ses mots, le ministre du Budget de répliquer : « à l’heure où nous parlons, il n’y a pas de privatisation de la Lonase. Il ne peut y avoir privatisation de la Lonase sans le Ministère de l’Economie et des Finances », certifie-t-il. Non sans ajouter : « si des actes non réglementaires sont posés ou si des contrats non réglementaires sont signés, nous ne manquerons pas de les dénoncer ». Toutefois, le ministre du Budget rappelle qu’une loi a été votée en 2004 pour ajouter la Lonase à la liste des entreprises à privatiser. Le processus de privatisation est mené par le Ministère de l’Economie et des Finances.
Mais, selon Abdoulaye Diop, cette loi était en veilleuse et ce dossier a été réactivé depuis plus d’un an. « L’étude, l’évaluation et la préparation de l’appel d’offres pour la privatisation de la Société sont en cours », affirme le ministre. Comme pour en finir avec ce débat, Abdoulaye Diop lance : « je ne saurais vous dire précisément ce qui s’est passé à la Lonase. Nous n’en sommes pas informés. Ni le ministre de l’Economie et des Finances ni moi-même n’avons été informés de ce qui s’est passé à la Lonase ».
Poursuivant, il révèle : « depuis que nous avons été saisis par le nouveau Directeur général, nous sommes en train d’étudier la nature des actes juridiques posés ». Non sans promettre que le gouvernement fera le nécessaire pour que la lumière soit faite sur ce dossier. Par ailleurs, à l’instar des députés, les sénateurs ont adopté hier à l’unanimité le projet de loi autorisant les Collectivités publiques à attribuer un marché complémentaire par entente directe, lorsqu’un marché initial avec appel d’offres ne permet pas d’achever la construction d’une infrastructure.
Djiby BA
Sans mâcher ses mots, le ministre du Budget de répliquer : « à l’heure où nous parlons, il n’y a pas de privatisation de la Lonase. Il ne peut y avoir privatisation de la Lonase sans le Ministère de l’Economie et des Finances », certifie-t-il. Non sans ajouter : « si des actes non réglementaires sont posés ou si des contrats non réglementaires sont signés, nous ne manquerons pas de les dénoncer ». Toutefois, le ministre du Budget rappelle qu’une loi a été votée en 2004 pour ajouter la Lonase à la liste des entreprises à privatiser. Le processus de privatisation est mené par le Ministère de l’Economie et des Finances.
Mais, selon Abdoulaye Diop, cette loi était en veilleuse et ce dossier a été réactivé depuis plus d’un an. « L’étude, l’évaluation et la préparation de l’appel d’offres pour la privatisation de la Société sont en cours », affirme le ministre. Comme pour en finir avec ce débat, Abdoulaye Diop lance : « je ne saurais vous dire précisément ce qui s’est passé à la Lonase. Nous n’en sommes pas informés. Ni le ministre de l’Economie et des Finances ni moi-même n’avons été informés de ce qui s’est passé à la Lonase ».
Poursuivant, il révèle : « depuis que nous avons été saisis par le nouveau Directeur général, nous sommes en train d’étudier la nature des actes juridiques posés ». Non sans promettre que le gouvernement fera le nécessaire pour que la lumière soit faite sur ce dossier. Par ailleurs, à l’instar des députés, les sénateurs ont adopté hier à l’unanimité le projet de loi autorisant les Collectivités publiques à attribuer un marché complémentaire par entente directe, lorsqu’un marché initial avec appel d’offres ne permet pas d’achever la construction d’une infrastructure.
Djiby BA
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