Bientôt les difficultés d’accès à la région naturelle de la Casamance ne seront plus qu’un mauvais souvenir pour les nombreux voyageurs à destination de la région sud du Sénégal. Trois nouveaux navires viendront s’ajouter au bateau Aline Sitoe Diatta qui assure la liaison maritime Dakar –Ziguinchor. Selon le directeur général du Consortium sénégalais d’activités maritimes (Cosama), le gouvernement du Sénégal va acquérir deux nouveaux appareils grâce à un partenariat avec la Corée du Sud. A en croire le commandant Seydou Diallo, ces deux nouveaux appareils qui sont attendus dans le courant du premier semestre de l’année prochaine sont destinés : l’un à relier directement Dakar à la capitale du sud, l’autre reliera Foundiougne à Ziguinchor.
Le troisième navire, attendu dans un délai moins long, est en réalité un bateau fret que le Cosama va acquérir grâce au concours du Fonds de promotion économique (Fpe) et par l’entregent de l’Apix. D’un coût estimé à 2,3 milliards de francs Cfa, ce bateau viendra en appoint au navire Aline Sitoe Diatta, notamment dans le transport de marchandises en provenance de la Casamance. Les autorités du Cosama ont déjà repéré un navire adapté au trajet de la Casamance, car explique M. Diallo, la navigation sur l’axe est difficile car la Casamance n’est pas draguée au niveau de l’embouchure, d’où la difficulté de trouver un appareil adapté à la région. A en croire les dire de Seydou Diallo, le projet est « très avancé », et deux Crd ont été consacrés au sujet par le gouverneur de la région de Ziguinchor et l’appareil ciblé serait au Congo. Mais le directeur refuse d’avancer une date exacte pour l’acquisition du navire « il y a beaucoup de préalables et des vérifications profondes s’imposent puisqu’il s’agit d’un appareil d’occasion.» a-t-il dit. Et, les autorités du Cosama espèrent avoir ce nouvel appareil dans trois mois.
L’arrêt technique du bateau
Le responsable du navire chargé de la liaison maritime Dakar-Ziguinchor est revenu sur les récentes sorties des commerçants du port de Ziguinchor, dénonçant « un refus d’embarquer leur marchandise par le chef de gare », pour apporter des éclairages sur la question. Tout d’abord, assure M. Diallo, le chef de gare a suivi les directives de la direction générale. Expliquant le rush des commerçants sur le bateau Aline Sitoe Diatta par les problèmes sur la trans-gambienne, M. Diallo ajoute que pour « des raisons de sécurité et de conditions de conservations des mangues, les autorités ont décidés de retourner le surplus de mangues pour ne pas avoir à assurer le gardiennage au magasin ». Un argument qui tient au fait la direction a déjà affectés 11 chariots de sept tonnes, sur les 15 du navire, aux mangues et le reste est réservé aux franchises de 20 kilogrammes par voyageur.
C’est après cela que le Cosama a refusé de prendre le reste pour éviter le pourrissement. En plus « les mangues ont un coefficient d’encombrement très élevés qui fait que parfois le bateau est plein avant même que le tonnage ne soit atteint ». M. Diallo a ajouté que le Cosama, très pointilleux sur la sécurité et la sûreté, a mis en place des procédures sur lesquels, il n’entend pas transiger. « Nous sommes auditer par des organismes internationaux et par l’administration sénégalaise », assène t-il. Ayant souscrit aux normes et standard internationaux, le Cosama tient à la sécurité et a inscrit aussi bien la compagnie que le navire au dispositif de certification des sociétés de classification et à l’administration maritime.
Par rapport à l’arrêt technique du bateau, il s’inscrit dans le cadre de la vérification des 12 mille heures par an. Elle dura dix jours à partir du 30 mai. Une période qui sera mise à profit pour procéder aux révisions du bateau, mais également renforcer les capacités du personnel.
Daouda Gueye
Source Sudonline.sn
Le troisième navire, attendu dans un délai moins long, est en réalité un bateau fret que le Cosama va acquérir grâce au concours du Fonds de promotion économique (Fpe) et par l’entregent de l’Apix. D’un coût estimé à 2,3 milliards de francs Cfa, ce bateau viendra en appoint au navire Aline Sitoe Diatta, notamment dans le transport de marchandises en provenance de la Casamance. Les autorités du Cosama ont déjà repéré un navire adapté au trajet de la Casamance, car explique M. Diallo, la navigation sur l’axe est difficile car la Casamance n’est pas draguée au niveau de l’embouchure, d’où la difficulté de trouver un appareil adapté à la région. A en croire les dire de Seydou Diallo, le projet est « très avancé », et deux Crd ont été consacrés au sujet par le gouverneur de la région de Ziguinchor et l’appareil ciblé serait au Congo. Mais le directeur refuse d’avancer une date exacte pour l’acquisition du navire « il y a beaucoup de préalables et des vérifications profondes s’imposent puisqu’il s’agit d’un appareil d’occasion.» a-t-il dit. Et, les autorités du Cosama espèrent avoir ce nouvel appareil dans trois mois.
L’arrêt technique du bateau
Le responsable du navire chargé de la liaison maritime Dakar-Ziguinchor est revenu sur les récentes sorties des commerçants du port de Ziguinchor, dénonçant « un refus d’embarquer leur marchandise par le chef de gare », pour apporter des éclairages sur la question. Tout d’abord, assure M. Diallo, le chef de gare a suivi les directives de la direction générale. Expliquant le rush des commerçants sur le bateau Aline Sitoe Diatta par les problèmes sur la trans-gambienne, M. Diallo ajoute que pour « des raisons de sécurité et de conditions de conservations des mangues, les autorités ont décidés de retourner le surplus de mangues pour ne pas avoir à assurer le gardiennage au magasin ». Un argument qui tient au fait la direction a déjà affectés 11 chariots de sept tonnes, sur les 15 du navire, aux mangues et le reste est réservé aux franchises de 20 kilogrammes par voyageur.
C’est après cela que le Cosama a refusé de prendre le reste pour éviter le pourrissement. En plus « les mangues ont un coefficient d’encombrement très élevés qui fait que parfois le bateau est plein avant même que le tonnage ne soit atteint ». M. Diallo a ajouté que le Cosama, très pointilleux sur la sécurité et la sûreté, a mis en place des procédures sur lesquels, il n’entend pas transiger. « Nous sommes auditer par des organismes internationaux et par l’administration sénégalaise », assène t-il. Ayant souscrit aux normes et standard internationaux, le Cosama tient à la sécurité et a inscrit aussi bien la compagnie que le navire au dispositif de certification des sociétés de classification et à l’administration maritime.
Par rapport à l’arrêt technique du bateau, il s’inscrit dans le cadre de la vérification des 12 mille heures par an. Elle dura dix jours à partir du 30 mai. Une période qui sera mise à profit pour procéder aux révisions du bateau, mais également renforcer les capacités du personnel.
Daouda Gueye
Source Sudonline.sn