La démission du juge Moustapha Touré, désormais ex-président de la commission électorale nationale autonome (cena), a soulevé l’ire de la classe politique sénégalaise notamment l'opposition. Et ce, malgré les critiques que l’opposition faisait à l'endroit du président Touré depuis la présidentielle de 2007. Ainsi, dans un communiqué parvenu hier, à notre rédaction, signé par Dialo Diop, ce dernier et ses militants expriment leur désolation: « voilà qu’aujourd’hui, pris de panique face à la fin prochaine de son mandat légal, Me Wade abuse encore une fois de ses pouvoirs régaliens et viole délibérément la loi en contraignant à la démission le président de la Cena, le juge Moustapha Touré, homme d'honneur et d’intégrité. » En effet, selon le document envoyé par le secrétariat général du Rassemblement national démocratique (Rnd) version Dialo Diop, la pression exercée sur Moustapha Touré vient « après la violence militaire contre la jeunesse de Kédougou et la fameuse mallette d'eurodollars remise à Segura. Un énième scandale témoigne de l’arrogance et du mépris de Me Wade envers ses concitoyens.»
À en croire Dialo Diop et compagnie, cet agissement de Me Wade «confïrme ainsi, toute honte bue, qu’il ne reculera devant rien ni personne et qu’il est désormais prêt à tout et n'importe quoi pour tenter de se maintenir au pouvoir... jusqu'à sa mort, si possible !» Ceci, lit-on dans le même document, «(dans le but illusoire de se soustraire à la reddition des comptes et de garantir l'impunité à son clan familial de prédateurs violents et d'usurpateurs corrompus. » Ces actes posés par le régime libéral n'est rien d'autre, selon Dialo Diop et compagnie, «qu'une obstination morbide de passage en force, malgré le rejet populaire massif dont lui-même, son clan et son régime font l'objet, constitue une menace directe contre la paix civile et l'avenir du pays.» «Tout se passe comme si l'accumulation de revers électoraux aux législatives de 2007 et aux locales de 2009 d'une part, et la crise quasi-générale de légitimité démocratique en Afrique d'autre part ont acculé Me Wade à opter pour une stratégie du chaos provoqué», dénonce la même source.
Forts de ces faits, disent-ils, il est nécessaire et urgent de l'arrêter. C'est pourquoi, ils lancent un appel solennel à l’opposition patriotique démocratique ainsi qu'à l'ensemble des forces vives du pays, «à se mobiliser, à s'unir et à s'organiser pour conjurer le danger funeste de chaos qui guette le Sénégal, à l'image de la plupart de nos voisins ouest-africains.»
En cette veille de cinquantenaire de l'indépendance du Sénégal qu'ils qualifient de «transfert de compétences mineures baptisé «indépendance», il est grand temps d'agir tous ensemble pour mettre un terme définitif à un demi-siècle d'existence de ce régime de dépendance et d'autoritarisme, d'incompétence et de corruption, qui a achevé de ruiner le Sénégal et l’Afrique.»
Ousseynou BALDE
Source Walf Grand Place
À en croire Dialo Diop et compagnie, cet agissement de Me Wade «confïrme ainsi, toute honte bue, qu’il ne reculera devant rien ni personne et qu’il est désormais prêt à tout et n'importe quoi pour tenter de se maintenir au pouvoir... jusqu'à sa mort, si possible !» Ceci, lit-on dans le même document, «(dans le but illusoire de se soustraire à la reddition des comptes et de garantir l'impunité à son clan familial de prédateurs violents et d'usurpateurs corrompus. » Ces actes posés par le régime libéral n'est rien d'autre, selon Dialo Diop et compagnie, «qu'une obstination morbide de passage en force, malgré le rejet populaire massif dont lui-même, son clan et son régime font l'objet, constitue une menace directe contre la paix civile et l'avenir du pays.» «Tout se passe comme si l'accumulation de revers électoraux aux législatives de 2007 et aux locales de 2009 d'une part, et la crise quasi-générale de légitimité démocratique en Afrique d'autre part ont acculé Me Wade à opter pour une stratégie du chaos provoqué», dénonce la même source.
Forts de ces faits, disent-ils, il est nécessaire et urgent de l'arrêter. C'est pourquoi, ils lancent un appel solennel à l’opposition patriotique démocratique ainsi qu'à l'ensemble des forces vives du pays, «à se mobiliser, à s'unir et à s'organiser pour conjurer le danger funeste de chaos qui guette le Sénégal, à l'image de la plupart de nos voisins ouest-africains.»
En cette veille de cinquantenaire de l'indépendance du Sénégal qu'ils qualifient de «transfert de compétences mineures baptisé «indépendance», il est grand temps d'agir tous ensemble pour mettre un terme définitif à un demi-siècle d'existence de ce régime de dépendance et d'autoritarisme, d'incompétence et de corruption, qui a achevé de ruiner le Sénégal et l’Afrique.»
Ousseynou BALDE
Source Walf Grand Place