Cela s’est passé en 2007, j’avais alors 22 ans et j’ai toujours refusé de coucher et j’ai même laissé tomber plusieurs petits copains trop portés sur le sexe. Je n’étais pas prête pour cela et, pour être franche, je voulais me réserver à mon futur mari. Si bien que je ne durais jamais avec un copain avant de décider de mettre une croix sur les hommes et de me consacrer à mes études. (Elle était étudiante en première année de Droit à l’Ucad, ndlr). Je me disais même que le premier à qui je présenterai mes parents, serait mon futur époux.
En juin 2007 précisément, j’ai, au cours d’une soirée anniversaire d’une amie à la résidence universitaire Aline Sitoé Diatta (ex Claudel), fait la connaissance de Pape M. Dieng qui travaillait dans une structure de téléphonie de la place. Il n’était pas étudiant, nous avions seulement des amies en commun. Depuis, il m’appelait tout le temps et me conseillait beaucoup par rapport à mes études. Quelquefois, pensant qu’en tant qu’étudiante, je devais être dans des difficultés financières, il me proposait de me dépanner, mais j’ai toujours dit non. Il ignorait que je suis d’une famille relativement aisée ; il l’a su lorsque pour la première fois il est venu à la maison. Il était gentil, les membres de ma famille l’aimaient bien. Même ma mère le trouvait adorable et mon père me disait qu’il avait l’allure correcte, ajoutant cependant qu’il fallait être prudente et privilégier mes études. Pape me plaisait et je suis finalement tombée amoureuse.
Lorsqu’on était seuls, on n’allait jamais au-delà du flirt. Je craignais qu’il me demande de coucher avec lui et que je le planque. Cela n’est jamais arrivé. Je me sentais en totale sécurité et il savait me mettre en confiance. Ce qui faisait que lorsqu’il filmait nos flirts avec son téléphone portable, je trouvais cela normal dans la mesure où, après, devant moi, il effaçait tout. C’est au nom de cette confiance et de mon amour pour Pape que je me suis donnée à lui un jeudi après-midi, chez lui. Il est originaire de Saint-Louis et vivait en location à Fenêtre Mermoz. Le fait d’être passé à l’acte m’a travaillé l’esprit, mais je n’ai pas regretté. Avec lui, j’étais prête, persuadée que nous ferions notre vie ensemble. Il lui arrivait de venir chez moi sachant que je n’étais pas là ; mais il y allait pour dire bonjour à mes parents et s’amuser un peu avec mon petit frère qui était devenu son ami.
« Il a filmé la scène et ne l’a pas effacée… »
Comme pour les flirts, il filmait aussi nos rapports sexuels. Il avait surtout filmé le jour où il m’a déviergée (Elle fond aussitôt en larmes puis, quelques minutes après) : Mais ce jour-là j’avais naturellement la tête ailleurs au point d’avoir oublié de lui demander d’effacer. J’ai parlé à ma copine, celle qui fêtait son anniversaire, y compris du fait que j’avais perdu ma virginité. Elle me faisait savoir alors savoir que quelque chose lui disait de ne pas avoir confiance en ce type. Ses craintes se révèleront plus tard. Pape devenait de plus en plus colérique. Il s’énervait pour n’importe quoi et jouait au jaloux là où il n’y avait absolument rien. Nos rapports ont commencé à être heurtés puisque je ne suis pas genre à me rabaisser devant un homme. Il venait de moins en moins me voir, mais cela me laissait désormais indifférente. Je l’aimais et j’ai été sincère pensant que c’était la bonne personne. J’étais loin de m’imaginer cependant que Pape irait jusqu’à vendre les films de nos rapports sexuels à un site porno. Lorsque je l’ai su deux ans plus tard par l’intermédiaire d’un de ses amis, je n’ai pas voulu y croire. Lui était déjà parti à Abidjan après avoir été viré de là où il travaillait. (Après un long silence ponctué de pleurs à chaudes larmes)…heureusement que a famille était là pour me comprendre, ainsi que les amis pour me soutenir dans mon épreuve. Ils savent que je me suis donnée par amour et que j’ai toujours été sincère dans ce que je faisais.
Lorsque des proches ont appelé sa mère à Saint-Louis, elle a clairement fait savoir qu’elle n’avait plus rien à voir avec Pape qu’elle n’a ni vu ni entendu depuis longtemps, et que d’après elle, celui-ci était un ‘bon à rien comme son père’ ( C’est à ce moment qu’intervient une amie de Rokhaya répondant au nom de Nabou : « Pape n’a plus jamais donné signe de vie, mais nous ne désespérons pas de le rencontrer un jour », assure-t-elle. Les pleurs de Rokhaya nous ont obligé à interrompre la conversation sur demande ferme de sa tante et de sa camarade.)
Par Félix Nzalé
Source : Dakar Life avril 2010
Visitez www.galsentv.com
En juin 2007 précisément, j’ai, au cours d’une soirée anniversaire d’une amie à la résidence universitaire Aline Sitoé Diatta (ex Claudel), fait la connaissance de Pape M. Dieng qui travaillait dans une structure de téléphonie de la place. Il n’était pas étudiant, nous avions seulement des amies en commun. Depuis, il m’appelait tout le temps et me conseillait beaucoup par rapport à mes études. Quelquefois, pensant qu’en tant qu’étudiante, je devais être dans des difficultés financières, il me proposait de me dépanner, mais j’ai toujours dit non. Il ignorait que je suis d’une famille relativement aisée ; il l’a su lorsque pour la première fois il est venu à la maison. Il était gentil, les membres de ma famille l’aimaient bien. Même ma mère le trouvait adorable et mon père me disait qu’il avait l’allure correcte, ajoutant cependant qu’il fallait être prudente et privilégier mes études. Pape me plaisait et je suis finalement tombée amoureuse.
Lorsqu’on était seuls, on n’allait jamais au-delà du flirt. Je craignais qu’il me demande de coucher avec lui et que je le planque. Cela n’est jamais arrivé. Je me sentais en totale sécurité et il savait me mettre en confiance. Ce qui faisait que lorsqu’il filmait nos flirts avec son téléphone portable, je trouvais cela normal dans la mesure où, après, devant moi, il effaçait tout. C’est au nom de cette confiance et de mon amour pour Pape que je me suis donnée à lui un jeudi après-midi, chez lui. Il est originaire de Saint-Louis et vivait en location à Fenêtre Mermoz. Le fait d’être passé à l’acte m’a travaillé l’esprit, mais je n’ai pas regretté. Avec lui, j’étais prête, persuadée que nous ferions notre vie ensemble. Il lui arrivait de venir chez moi sachant que je n’étais pas là ; mais il y allait pour dire bonjour à mes parents et s’amuser un peu avec mon petit frère qui était devenu son ami.
« Il a filmé la scène et ne l’a pas effacée… »
Comme pour les flirts, il filmait aussi nos rapports sexuels. Il avait surtout filmé le jour où il m’a déviergée (Elle fond aussitôt en larmes puis, quelques minutes après) : Mais ce jour-là j’avais naturellement la tête ailleurs au point d’avoir oublié de lui demander d’effacer. J’ai parlé à ma copine, celle qui fêtait son anniversaire, y compris du fait que j’avais perdu ma virginité. Elle me faisait savoir alors savoir que quelque chose lui disait de ne pas avoir confiance en ce type. Ses craintes se révèleront plus tard. Pape devenait de plus en plus colérique. Il s’énervait pour n’importe quoi et jouait au jaloux là où il n’y avait absolument rien. Nos rapports ont commencé à être heurtés puisque je ne suis pas genre à me rabaisser devant un homme. Il venait de moins en moins me voir, mais cela me laissait désormais indifférente. Je l’aimais et j’ai été sincère pensant que c’était la bonne personne. J’étais loin de m’imaginer cependant que Pape irait jusqu’à vendre les films de nos rapports sexuels à un site porno. Lorsque je l’ai su deux ans plus tard par l’intermédiaire d’un de ses amis, je n’ai pas voulu y croire. Lui était déjà parti à Abidjan après avoir été viré de là où il travaillait. (Après un long silence ponctué de pleurs à chaudes larmes)…heureusement que a famille était là pour me comprendre, ainsi que les amis pour me soutenir dans mon épreuve. Ils savent que je me suis donnée par amour et que j’ai toujours été sincère dans ce que je faisais.
Lorsque des proches ont appelé sa mère à Saint-Louis, elle a clairement fait savoir qu’elle n’avait plus rien à voir avec Pape qu’elle n’a ni vu ni entendu depuis longtemps, et que d’après elle, celui-ci était un ‘bon à rien comme son père’ ( C’est à ce moment qu’intervient une amie de Rokhaya répondant au nom de Nabou : « Pape n’a plus jamais donné signe de vie, mais nous ne désespérons pas de le rencontrer un jour », assure-t-elle. Les pleurs de Rokhaya nous ont obligé à interrompre la conversation sur demande ferme de sa tante et de sa camarade.)
Par Félix Nzalé
Source : Dakar Life avril 2010
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