Cette progression reflète ''une croissance démographique rapide et une extension démesurée des espaces urbains, donnant ainsi naissance à des besoins importants en logement décent, en transport et services sociaux'', indique cette étude reçue du ministère de l'Urbanisme et de l'Habitat.
Ce département a distribué ce document lors d'un atelier préparatoire du Conseil national de l’urbanisme, de l’habitat et du cadre de vie. Cet atelier de deux jours, organisé à Saly Portudal (Ouest) et devant prendre fin samedi, a pour thème : ''Résorber les bidonvilles et promouvoir l’habitat social dans le cadre d’une urbanisation durable''.
Le dernier conseil national de l'urbanisme a eu lieu pendant la présidence Léopold Sédar Senghor (1960-1980), selon des responsables du secteur prenant part à l'atelier. Le ministère de l'Urbanisme et de l'Habitat prépare actuellement un conseil national de l'urbanisme.
''L’habitat social a été sevré de ses fonds d’appui. Les coopératives d’habitat n’ont plus d’assistance technique adéquate et le prix du logement est devenu exorbitant, tandis que le cadre de vie s’est dégradé'', signale le ministère de l'Urbanisme et de l'Habitat dans un autre document préparé pour le présent atelier.
''La convocation prochaine du Conseil national de l’urbanisme, de l’habitat et du cadre de vie démontre la volonté du gouvernement de procéder à la revue de l’état des villes sénégalaises, de formuler une stratégie à la hauteur des problèmes du secteur et de prendre les dispositions idoines'', a expliqué le ministre de tutelle, Khoudia Mbaye.
Elle a décrit ''un profond mal-vivre dans les villes sénégalaises''.
Selon Mme Mbaye, les 30 voire 40% de l’espace urbain sénégalais sont constitués de bidonvilles. La ''mal-urbanisation'' au Sénégal résulte de l'absence de plan d’aménagement urbain, a-t-elle signalé.
''La croissance urbaine du Sénégal, résultat d’une croissance démographique soutenue et de l’exode des populations rurales vers les centres urbains, a engendré d’énormes problèmes d’urbanisme et d’habitat, avec une extension sans précédent des zones urbaines'', a expliqué Khoudia Mbaye.
''Nous avons identifié environ neuf mille hectares occupés par des habitats spontanés. Nous n'en avons traité que 7,2%. Il faut arriver à éradiquer carrément les bidonvilles'', a-t-elle encore dit.
ADE/ESF
Ce département a distribué ce document lors d'un atelier préparatoire du Conseil national de l’urbanisme, de l’habitat et du cadre de vie. Cet atelier de deux jours, organisé à Saly Portudal (Ouest) et devant prendre fin samedi, a pour thème : ''Résorber les bidonvilles et promouvoir l’habitat social dans le cadre d’une urbanisation durable''.
Le dernier conseil national de l'urbanisme a eu lieu pendant la présidence Léopold Sédar Senghor (1960-1980), selon des responsables du secteur prenant part à l'atelier. Le ministère de l'Urbanisme et de l'Habitat prépare actuellement un conseil national de l'urbanisme.
''L’habitat social a été sevré de ses fonds d’appui. Les coopératives d’habitat n’ont plus d’assistance technique adéquate et le prix du logement est devenu exorbitant, tandis que le cadre de vie s’est dégradé'', signale le ministère de l'Urbanisme et de l'Habitat dans un autre document préparé pour le présent atelier.
''La convocation prochaine du Conseil national de l’urbanisme, de l’habitat et du cadre de vie démontre la volonté du gouvernement de procéder à la revue de l’état des villes sénégalaises, de formuler une stratégie à la hauteur des problèmes du secteur et de prendre les dispositions idoines'', a expliqué le ministre de tutelle, Khoudia Mbaye.
Elle a décrit ''un profond mal-vivre dans les villes sénégalaises''.
Selon Mme Mbaye, les 30 voire 40% de l’espace urbain sénégalais sont constitués de bidonvilles. La ''mal-urbanisation'' au Sénégal résulte de l'absence de plan d’aménagement urbain, a-t-elle signalé.
''La croissance urbaine du Sénégal, résultat d’une croissance démographique soutenue et de l’exode des populations rurales vers les centres urbains, a engendré d’énormes problèmes d’urbanisme et d’habitat, avec une extension sans précédent des zones urbaines'', a expliqué Khoudia Mbaye.
''Nous avons identifié environ neuf mille hectares occupés par des habitats spontanés. Nous n'en avons traité que 7,2%. Il faut arriver à éradiquer carrément les bidonvilles'', a-t-elle encore dit.
ADE/ESF