La maternité étant sacralisée, une femme se doit d’aimer son enfant dès le premier regard. Or, ce n’est pas toujours le cas. Certaines mères ont besoin de temps pour apprendre à créer un lien avec leur enfant et peuvent se sentir en situation d’échec. Face aux grandes attentes de la société, elles ont des exigences démesurées envers elles-mêmes. Elles sont complètement perturbées en cas de perte de contrôle. L’arrivée d’un bébé est souvent chaotique. Déstabilisées par l’écart entre leur vision de la famille et la réalité. Elles projettent leurs colères et frustrations sur l’enfant.
Le passé familial de la mère influence bien sûr la façon, dont elle se comporte en tant que parent. Si elle n’a pas été aimée petite, elle peut avoir des difficultés à donner de l’amour à son tour. Les enfants, précise-t-elle, font rejaillir des blessures parfois très enfouies, tout en ravivant des sentiments que l’on croyait pouvoir contrôler. « Sans en être la raison principale, cette dépression représente bien évidemment, un risque dans la construction de la relation mère-enfant. Dans une telle situation, une prise en charge est indispensable », a recommandé la psychologue, spécialisée en psychothérapie FSP, Dr Annette Cina.
« Le devoir d’aimer d’une mère face à la liberté d’aimer son enfant du père »
Un manque d’estime de soi pourrait entraîner d’éventuelles séquelles pour l’enfant. « La mère ne lui donnant pas la sécurité affective, dont il a besoin, l’enfant aura tendance à penser en grandissant, qu’il n’est pas assez bien pour être aimé. Ces blessures peuvent être atténuées s’il peut créer un lien d’attachement avec le père. Le soutien du conjoint est donc primordial. En plus d’épauler la mère, il peut s’avérer être le pilier nécessaire au bon développement de l’enfant », avertit Dr Annette.
Ailleurs, il a été révélé qu’un homme qui n’a aucun lien émotionnel avec son enfant, choque moins qu’une femme dans la même situation. Les rôles des parents sont bien définis par la société. La mère a le devoir d’aimer, alors que le père en a la liberté.
« Si l’on en attendait autant des deux, cela scandaliserait beaucoup moins qu’une femme n’y parvienne pas. Or, on exige d’elle une abnégation totale, nourrie par l’image de la maman exemplaire et dévouée, véhiculée depuis des années. Il est extrêmement difficile dans ces conditions de partager cette souffrance sans être immédiatement pointée du doigt. Ces femmes ont néanmoins besoin de pouvoir en parler librement, pour être en mesure de se faire aider et d’aller de l’avant », professe-t-elle.
O WADE Leral
Le passé familial de la mère influence bien sûr la façon, dont elle se comporte en tant que parent. Si elle n’a pas été aimée petite, elle peut avoir des difficultés à donner de l’amour à son tour. Les enfants, précise-t-elle, font rejaillir des blessures parfois très enfouies, tout en ravivant des sentiments que l’on croyait pouvoir contrôler. « Sans en être la raison principale, cette dépression représente bien évidemment, un risque dans la construction de la relation mère-enfant. Dans une telle situation, une prise en charge est indispensable », a recommandé la psychologue, spécialisée en psychothérapie FSP, Dr Annette Cina.
« Le devoir d’aimer d’une mère face à la liberté d’aimer son enfant du père »
Un manque d’estime de soi pourrait entraîner d’éventuelles séquelles pour l’enfant. « La mère ne lui donnant pas la sécurité affective, dont il a besoin, l’enfant aura tendance à penser en grandissant, qu’il n’est pas assez bien pour être aimé. Ces blessures peuvent être atténuées s’il peut créer un lien d’attachement avec le père. Le soutien du conjoint est donc primordial. En plus d’épauler la mère, il peut s’avérer être le pilier nécessaire au bon développement de l’enfant », avertit Dr Annette.
Ailleurs, il a été révélé qu’un homme qui n’a aucun lien émotionnel avec son enfant, choque moins qu’une femme dans la même situation. Les rôles des parents sont bien définis par la société. La mère a le devoir d’aimer, alors que le père en a la liberté.
« Si l’on en attendait autant des deux, cela scandaliserait beaucoup moins qu’une femme n’y parvienne pas. Or, on exige d’elle une abnégation totale, nourrie par l’image de la maman exemplaire et dévouée, véhiculée depuis des années. Il est extrêmement difficile dans ces conditions de partager cette souffrance sans être immédiatement pointée du doigt. Ces femmes ont néanmoins besoin de pouvoir en parler librement, pour être en mesure de se faire aider et d’aller de l’avant », professe-t-elle.
O WADE Leral