Alors que le déminage de la Casamance reste un de ses grands projets, l'Etat du Sénégal peut compter sur le Japon. En tout cas, l’ambassadeur nippon au Sénégal, a manifesté l’intérêt de son pays. Il l’a fait savoir hier, en marge d'un séminaire organisé par le Think Tank Timbuktu Institute, avec l’ambassade du Japon au Sénégal.
«Je viens de rentrer d’un voyage en Casamance. J’ai rencontré beaucoup de villageois qui ont souffert des mines. Le Japon a une expérience dans le déminage dans l’Asie du sud-est. Si le gouvernement du Sénégal sollicite officiellement notre soutien dans le déminage de la région de la Casamance, je suis prêt à considérer notre coopération dans le déminage», a fait savoir le représentant de la diplomatie nippone au Sénégal, Osamu Izawana.
Lors de ce séminaire, l’ambassadeur du Japon a mis le curseur sur l’expérience que son pays veut partager avec les pays africains, dans le domaine du développement et de la résilience.
«Par exemple, le Japon ne possède pas de ressources naturelles, mais a beaucoup investi dans les ressources humaines. C’est une bonne expérience à partager avec les pays africains. La société japonaise a connu des désastres naturels comme les tremblements de terre. Mais le Japon s’est développé parce que la société japonaise est résiliente.
Au Sénégal, la communauté religieuse a une certaine ascendance sur la société sénégalaise. Ce qui constitue un atout pour le Sénégal pour promouvoir la résilience. Ce qui fait le Sénégal résiste à la menace djihadiste», a indiqué Osamu Izawana, qui insiste sur l’approche japonaise pour l’Afrique, bâtie, selon lui, sur deux fondamentaux : appropriation et partenariat.
«Cela montre le grand respect du peuple japonais pour le peuple africain. L’offre de coopération du Japon, c’est de soutenir les initiatives prises par les populations africaines elles-mêmes», a-t-il ajouté.
Le Directeur régional de Timbuktu Institute a posé un diagnostic sur l’approche sécuritaire des pays du Sahel. «Il y a dans le Sahel, une focalisation sur le sécuritaire qui n’a pas donné les résultats escomptés .Alors qu’on ne peut pas parler de sécurité sans parler de développement», a constaté Dr. Bakary Sambe. A cet effet, il estime qu’il est temps d’expérimenter une autre approche.
«C’est en cela que l’approche japonaise nous a intéressé dans le cadre du renforcement du capital humain, mais aussi d’investir des domaines aussi stratégiques que l’éducation, le renforcement du capital humain et l’autonomisation des femmes. On est arrivé à un moment, dans beaucoup de pays du Sahel, où les dépenses de sécurité ont depuis longtemps évincé les dépenses de développement», a-t-il indiqué, avant de conclure : «Ceci est dommageable au regard des défis multidimensionnels et aux besoins colossaux auxquels ces pays font face. Il nous faut aller vers une approche holistique, c’est-à-dire investir un peu les possibilités offertes par l’approche communautaire et aller vers l’approche liée à la sécurité humaine, pour avoir une stratégie globale face à tous ces maux comme le terrorisme et l’insécurité endémique dans le Sahel».
L’As
«Je viens de rentrer d’un voyage en Casamance. J’ai rencontré beaucoup de villageois qui ont souffert des mines. Le Japon a une expérience dans le déminage dans l’Asie du sud-est. Si le gouvernement du Sénégal sollicite officiellement notre soutien dans le déminage de la région de la Casamance, je suis prêt à considérer notre coopération dans le déminage», a fait savoir le représentant de la diplomatie nippone au Sénégal, Osamu Izawana.
Lors de ce séminaire, l’ambassadeur du Japon a mis le curseur sur l’expérience que son pays veut partager avec les pays africains, dans le domaine du développement et de la résilience.
«Par exemple, le Japon ne possède pas de ressources naturelles, mais a beaucoup investi dans les ressources humaines. C’est une bonne expérience à partager avec les pays africains. La société japonaise a connu des désastres naturels comme les tremblements de terre. Mais le Japon s’est développé parce que la société japonaise est résiliente.
Au Sénégal, la communauté religieuse a une certaine ascendance sur la société sénégalaise. Ce qui constitue un atout pour le Sénégal pour promouvoir la résilience. Ce qui fait le Sénégal résiste à la menace djihadiste», a indiqué Osamu Izawana, qui insiste sur l’approche japonaise pour l’Afrique, bâtie, selon lui, sur deux fondamentaux : appropriation et partenariat.
«Cela montre le grand respect du peuple japonais pour le peuple africain. L’offre de coopération du Japon, c’est de soutenir les initiatives prises par les populations africaines elles-mêmes», a-t-il ajouté.
Le Directeur régional de Timbuktu Institute a posé un diagnostic sur l’approche sécuritaire des pays du Sahel. «Il y a dans le Sahel, une focalisation sur le sécuritaire qui n’a pas donné les résultats escomptés .Alors qu’on ne peut pas parler de sécurité sans parler de développement», a constaté Dr. Bakary Sambe. A cet effet, il estime qu’il est temps d’expérimenter une autre approche.
«C’est en cela que l’approche japonaise nous a intéressé dans le cadre du renforcement du capital humain, mais aussi d’investir des domaines aussi stratégiques que l’éducation, le renforcement du capital humain et l’autonomisation des femmes. On est arrivé à un moment, dans beaucoup de pays du Sahel, où les dépenses de sécurité ont depuis longtemps évincé les dépenses de développement», a-t-il indiqué, avant de conclure : «Ceci est dommageable au regard des défis multidimensionnels et aux besoins colossaux auxquels ces pays font face. Il nous faut aller vers une approche holistique, c’est-à-dire investir un peu les possibilités offertes par l’approche communautaire et aller vers l’approche liée à la sécurité humaine, pour avoir une stratégie globale face à tous ces maux comme le terrorisme et l’insécurité endémique dans le Sahel».
L’As