Les sociétés de téléphonie mobile, établies au Sénégal incommodent leurs clients. Elles procèdent de manière régulière et fréquente à des prélèvements frauduleux sur les comptes principaux desdits clients. L’impasse à laquelle certains de ces consommateurs se trouvent, les oblige à déverser leur bile sur l’un des opérateurs, « maître » dans cette forme d’arnaque.
« J’ai encore beaucoup plus de preuves irréfutables de ces fraudes de facturations et violations de l’opérateur Expresso. Cet opérateur refuse de me transmettre les données financières de mon compte, comme demandées et promises à ma rencontre avec ses dirigeants à leurs locaux, le 27 Juillet 2017».
Ainsi, le consultant regrette le comportement suspect et l’obstination de l’opérateur Expresso. Cette compagnie, dévoile-t-il, démontre qu’il sait belle et bien qu’il a fomenté sciemment ce plan, pour escroquer les consommateurs sénégalais.
L’initiative rentre dans le seul et unique but de se faire des millions, voire des milliards de profits et gonfler ses chiffres d’affaires au détriment de ses innocents clients sénégalais, pendant des années. « Je voudrais avoir un débat national à la radio ou télé avec le président ou Directeur général d’Expresso. Il peut amener ses experts comptables et informatiques. Je vais les accuser publiquement d’escroquerie devant le peuple sénégalais qui sera le juge », a insisté le consultant Oumar Diatta, devenu client d’expresso depuis le 3 Août 2016.
Si l’opérateur Expresso tient à sa réputation et n’a absolument rien à cacher aux consommateurs sénégalais ou n’a commis rien d’illicite dans ses facturations et promotions/ offres publicitaires, précise-t-il, l’opérateur acceptera cette proposition. Celle-ci, reste une opportunité pour eux, de le confronter pour se défendre et prouver leur innocence à ses plus de 3 millions de clients loyaux.
Arnaque aux consommateurs
L’arnaque, appliquée frauduleusement aux consommateurs sénégalais est répertoriée en six catégories. Non seulement, Oumar Diatta, très pragmatique dans sa démarche, brandissant ses preuves, ne reproche pas seulement. Il accuse ouvertement Expresso d’arnaquer les consommateurs sénégalais.
« J’ai des preuves comme des publicités mensongères, des doubles facturations. Par exemple, je charge deux différents crédits dans mon compte à deux différentes dates. Au lieu d’utiliser la date la plus proche de leurs expirations, ils vont utiliser celle qui a la plus longue date. Puisque, je n’ai pas le choix dans l’utilisation de mon crédit, ils vont utiliser la date la plus longue afin que je ne puisse pas finir mon crédit dans les délais », explique-t-il.
L’expert signale qu’en matière de comptabilité commerciale, il y a deux types de catégories d’inventaire. Il y a ce qu’on appelle « FIFO » ( First In, First Out) et « LIFO » ( Last In, First Out) . D’après lui, les marchandises qui viennent d’arriver, si elles ont une date d’expiration plus proche, le revendeur va essayer de les écouler le plus rapidement possible. Expresso, constate-t-il, utilise cette technique pour arnaquer les gens.
« Dans le cas que je viens de citer, les crédits que je dois utiliser en 2018, je n’ai pas besoin d’écouler immédiatement ce crédit-là. Je dois utiliser en premier le crédit qui doit s’épuiser dans une semaine avant de le perdre. C’est ce qu’Expresso devrait faire. Mais non, Il va utiliser le crédit qui va s'épuiser en 2018. Si, c’est 1000 FCfa ou 5000 FCfa que vous devez utiliser dans une semaine, l’opérateur vous pousse à utiliser votre crédit qui doit finir en 2018. Entre-temps, la semaine va s’écouler et vous allez perdre les 5000 FCfa », a dévoilé l’expert en comptabilité-finance. Cette procédure, insiste-t-il, ne correspond pas à la bonne méthode.
« Quand Expresso offre des promotions de 150 ou 200%, je me dis, voilà une belle occasion pour faire des recharges de 5 cartes de 1000 FCfa. Chaque carte me donne 2000 FCfa. Et quand je les charge, j’ai des crédits de 5000 FCfa et un crédit courant de 10 000 FCfa. Disons que s’ils offrent 200% de bonus, chaque carte de 1000 FCfa chargé, donne 10 000 FCfa. Ce qu’Expresso fait, au lieu de puiser sur les 10 000 FCfa, il puise sur le crédit principal (5 000 FCfa). Alors que j’ai un crédit de 10 000 FCfa qui a une date d’expiration d’un mois ou d’une semaine, selon les conditions de l’offre », regrette-t-il.
Mais, le crédit principal n’a pas de date d’expiration immédiate. En l’utilisant, le consommateur perd. De la même façon, le crédit principal peut être transformé en bonus. « Quand j’essaye d’appeler au Canada ou aux Etats-Unis, ils ont un code, c’est *1000* 3#. Quand je le fais pour 1 000 FCfa, je peux avoir 20 mn de communication. C’est pour cela que je recharge beaucoup de cartes que je maintiens dans mon compte de crédit principal afin de les utiliser pour différentes communications. C’est la même façon pour 500 FCfa et autre. Entre 500 FCfa la minute et utiliser mon crédit principal, là je perds. *99* 18# qui me donne 25 minutes de communication pour tous les réseaux. La facturation d’Expresso est de 119 FCfa/mn. Si l’on fait la comparaison entre 500 FCfa pour 25 mn et utiliser mon crédit principal, là je perds », compare l’expert en réconciliation des comptes.
Un des problèmes trouvé est que souvent, le client qui perd une partie de son crédit principal en ne passant pas d’appel. « Il y a de cela deux jours, j’ai acheté 6 cartes qui me donnent 6 000 FCfa de crédit principal et avec les 200% ça me donne 12 000 FCfa. Alors qu’il y avait 3 000 FCfa dans mon compte. Du coup, j’avais 15 000 FCfa dans mon compte crédit courant. Je n’ai pas passé d’appel pendant toute la journée. La nuit, j’ai trouvé que mon compte principal est passé de 15 000 FCfa à 14 992 FCfa. Ce qui veut dire en réalité, qu’Expresso s’est arrangé pour me soutirer 8 FCfa », constate le comptable.
Certes, 8 FCfa, pris individuellement sont négligeables. Mais, Expresso qui défalque ces 8 FCfa à ses 3 000 000 de clients, peut facilement se retrouver pour une seule journée, avec 24 millions de FCfa.
« Expresso s’adonne à des publicités mensongères. Ils proposent des promotions de 200%. Et quand vous chargez du crédit, vous n’allez rien avoir. Vous ne vous retrouverez pas avec ce qu’Expresso avait promis. Je pense que c’est un autre problème », fustige-t-il.
Ousseynou WADE Leral
« J’ai encore beaucoup plus de preuves irréfutables de ces fraudes de facturations et violations de l’opérateur Expresso. Cet opérateur refuse de me transmettre les données financières de mon compte, comme demandées et promises à ma rencontre avec ses dirigeants à leurs locaux, le 27 Juillet 2017».
Ainsi, le consultant regrette le comportement suspect et l’obstination de l’opérateur Expresso. Cette compagnie, dévoile-t-il, démontre qu’il sait belle et bien qu’il a fomenté sciemment ce plan, pour escroquer les consommateurs sénégalais.
L’initiative rentre dans le seul et unique but de se faire des millions, voire des milliards de profits et gonfler ses chiffres d’affaires au détriment de ses innocents clients sénégalais, pendant des années. « Je voudrais avoir un débat national à la radio ou télé avec le président ou Directeur général d’Expresso. Il peut amener ses experts comptables et informatiques. Je vais les accuser publiquement d’escroquerie devant le peuple sénégalais qui sera le juge », a insisté le consultant Oumar Diatta, devenu client d’expresso depuis le 3 Août 2016.
Si l’opérateur Expresso tient à sa réputation et n’a absolument rien à cacher aux consommateurs sénégalais ou n’a commis rien d’illicite dans ses facturations et promotions/ offres publicitaires, précise-t-il, l’opérateur acceptera cette proposition. Celle-ci, reste une opportunité pour eux, de le confronter pour se défendre et prouver leur innocence à ses plus de 3 millions de clients loyaux.
Arnaque aux consommateurs
L’arnaque, appliquée frauduleusement aux consommateurs sénégalais est répertoriée en six catégories. Non seulement, Oumar Diatta, très pragmatique dans sa démarche, brandissant ses preuves, ne reproche pas seulement. Il accuse ouvertement Expresso d’arnaquer les consommateurs sénégalais.
« J’ai des preuves comme des publicités mensongères, des doubles facturations. Par exemple, je charge deux différents crédits dans mon compte à deux différentes dates. Au lieu d’utiliser la date la plus proche de leurs expirations, ils vont utiliser celle qui a la plus longue date. Puisque, je n’ai pas le choix dans l’utilisation de mon crédit, ils vont utiliser la date la plus longue afin que je ne puisse pas finir mon crédit dans les délais », explique-t-il.
L’expert signale qu’en matière de comptabilité commerciale, il y a deux types de catégories d’inventaire. Il y a ce qu’on appelle « FIFO » ( First In, First Out) et « LIFO » ( Last In, First Out) . D’après lui, les marchandises qui viennent d’arriver, si elles ont une date d’expiration plus proche, le revendeur va essayer de les écouler le plus rapidement possible. Expresso, constate-t-il, utilise cette technique pour arnaquer les gens.
« Dans le cas que je viens de citer, les crédits que je dois utiliser en 2018, je n’ai pas besoin d’écouler immédiatement ce crédit-là. Je dois utiliser en premier le crédit qui doit s’épuiser dans une semaine avant de le perdre. C’est ce qu’Expresso devrait faire. Mais non, Il va utiliser le crédit qui va s'épuiser en 2018. Si, c’est 1000 FCfa ou 5000 FCfa que vous devez utiliser dans une semaine, l’opérateur vous pousse à utiliser votre crédit qui doit finir en 2018. Entre-temps, la semaine va s’écouler et vous allez perdre les 5000 FCfa », a dévoilé l’expert en comptabilité-finance. Cette procédure, insiste-t-il, ne correspond pas à la bonne méthode.
« Quand Expresso offre des promotions de 150 ou 200%, je me dis, voilà une belle occasion pour faire des recharges de 5 cartes de 1000 FCfa. Chaque carte me donne 2000 FCfa. Et quand je les charge, j’ai des crédits de 5000 FCfa et un crédit courant de 10 000 FCfa. Disons que s’ils offrent 200% de bonus, chaque carte de 1000 FCfa chargé, donne 10 000 FCfa. Ce qu’Expresso fait, au lieu de puiser sur les 10 000 FCfa, il puise sur le crédit principal (5 000 FCfa). Alors que j’ai un crédit de 10 000 FCfa qui a une date d’expiration d’un mois ou d’une semaine, selon les conditions de l’offre », regrette-t-il.
Mais, le crédit principal n’a pas de date d’expiration immédiate. En l’utilisant, le consommateur perd. De la même façon, le crédit principal peut être transformé en bonus. « Quand j’essaye d’appeler au Canada ou aux Etats-Unis, ils ont un code, c’est *1000* 3#. Quand je le fais pour 1 000 FCfa, je peux avoir 20 mn de communication. C’est pour cela que je recharge beaucoup de cartes que je maintiens dans mon compte de crédit principal afin de les utiliser pour différentes communications. C’est la même façon pour 500 FCfa et autre. Entre 500 FCfa la minute et utiliser mon crédit principal, là je perds. *99* 18# qui me donne 25 minutes de communication pour tous les réseaux. La facturation d’Expresso est de 119 FCfa/mn. Si l’on fait la comparaison entre 500 FCfa pour 25 mn et utiliser mon crédit principal, là je perds », compare l’expert en réconciliation des comptes.
Un des problèmes trouvé est que souvent, le client qui perd une partie de son crédit principal en ne passant pas d’appel. « Il y a de cela deux jours, j’ai acheté 6 cartes qui me donnent 6 000 FCfa de crédit principal et avec les 200% ça me donne 12 000 FCfa. Alors qu’il y avait 3 000 FCfa dans mon compte. Du coup, j’avais 15 000 FCfa dans mon compte crédit courant. Je n’ai pas passé d’appel pendant toute la journée. La nuit, j’ai trouvé que mon compte principal est passé de 15 000 FCfa à 14 992 FCfa. Ce qui veut dire en réalité, qu’Expresso s’est arrangé pour me soutirer 8 FCfa », constate le comptable.
Certes, 8 FCfa, pris individuellement sont négligeables. Mais, Expresso qui défalque ces 8 FCfa à ses 3 000 000 de clients, peut facilement se retrouver pour une seule journée, avec 24 millions de FCfa.
« Expresso s’adonne à des publicités mensongères. Ils proposent des promotions de 200%. Et quand vous chargez du crédit, vous n’allez rien avoir. Vous ne vous retrouverez pas avec ce qu’Expresso avait promis. Je pense que c’est un autre problème », fustige-t-il.
Ousseynou WADE Leral