M. Diop, partie civile dans cette affaire, payait auprès de Ibrahima Sall (en fuite, selon EnQuête) soit en liquidité soit par chèques libellés parfois au nom du sieur Sall ou à ceux d'Aly Ndiaye ou Ibrahima Demba Niome. M. Diop a précisé qu'après la première transaction, Ibrahima Sall lui a demandé de ne plus émettre des chèques au nom de la CFAO, sous prétexte que lui et ses collaborateurs ne voulaient pas perdre leur commission.
Pour rappel, c'est après l'arrivée d'un nouveau directeur administratif et financier, en mai 2011, que le deal entre Ibrahima Sall, son assistante Néné Bâ Faty, l'agent de comptoir Aly Ndiaye, et le technicien Ibrahima Demba Niome, a été éventé. Dès sa nomination, renseigne le journal, Phillipe Coquelin a invité Ibrahima Sall à un inventaire physique pour faire le point sur le nombre de véhicules. Le directeur du service de location lui a alors fixé fin mai comme délai. Mais, Coquelin a attendu jusqu'au 2 août de la même année avant de recevoir, à la place d'un inventaire, une lettre de démission présentée par Sall qui lui annonce la disparition de 13 véhicules.
Procédant lui même à l'inventaire, Coquelin a découvert qu'en réalité 53 véhicules avaient disparu sur un total de 75 dont disposait le parc automobile de la société. Pour maquiller son forfait, à chaque fin d'année, Sall demandait à son assistante Néné Bâ Faty, de renouveler des contrats fictifs, notamment ceux qui étaient soumis à des contrats de location à longue durée.
Voici quelques attestations de vente délivrées au sieur Mar Diop
Pour rappel, c'est après l'arrivée d'un nouveau directeur administratif et financier, en mai 2011, que le deal entre Ibrahima Sall, son assistante Néné Bâ Faty, l'agent de comptoir Aly Ndiaye, et le technicien Ibrahima Demba Niome, a été éventé. Dès sa nomination, renseigne le journal, Phillipe Coquelin a invité Ibrahima Sall à un inventaire physique pour faire le point sur le nombre de véhicules. Le directeur du service de location lui a alors fixé fin mai comme délai. Mais, Coquelin a attendu jusqu'au 2 août de la même année avant de recevoir, à la place d'un inventaire, une lettre de démission présentée par Sall qui lui annonce la disparition de 13 véhicules.
Procédant lui même à l'inventaire, Coquelin a découvert qu'en réalité 53 véhicules avaient disparu sur un total de 75 dont disposait le parc automobile de la société. Pour maquiller son forfait, à chaque fin d'année, Sall demandait à son assistante Néné Bâ Faty, de renouveler des contrats fictifs, notamment ceux qui étaient soumis à des contrats de location à longue durée.
Voici quelques attestations de vente délivrées au sieur Mar Diop
Mme Kane la responsable des contentieux a réussie à faire muter une vehicule pour le compte d'un ami de son mari .
Les prévenus sont tombés après l’arrivée d’un nouveau directeur administratif et financier, en mai 2011. Dès sa nomination, Philippe Coquelin a invité Ibrahima Sall à un inventaire physique pour faire le point sur le nombre de véhicules. Le directeur du service de location lui a alors fixé fin mai comme délai. Mais, Coquelin a attendu jusqu’au 2 d’août de la même année. Puis, à la place d’un inventaire, Sall a présenté une lettre de démission au directeur général, tout en lui annonçant la disparition de 13 véhicules.
Voici Philippe Coquelin en procédant à l’inventaire, il a découvert qu’en réalité 53 véhicules avaient disparu sur un total de 75 dont disposait le parc automobile de la société. Pour maquiller son forfait, à chaque fin d’année, Sall demandait à son assistante Néné Bâ Faty de renouveler des contrats à des clients fictifs, notamment ceux qui s’étaient soumis à des contrats de location de longue durée.
Me Abdourahmane So avocat de RMS Il a soutenu qu’Ibrahima Sall n’agissait pas es nom, mais es qualité de responsable de la CFAO. D’ailleurs, Me So considère qu’il y a même escroquerie. Outre les 100 millions de dommages et intérêts, il a réclamé la restitution du véhicule saisi sur son client, ainsi que la mainlevée d’interdiction de mutation portant sur 12 autres véhicules. La défense a plaidé la relaxe, en évoquant les liens de subordination qui existent entre Sall et le reste des prévenus. Il s’y ajoute que Sall, qui s’est fondu dans la nature après sa libération, a rédigé un mail dans lequel il fait des aveux. Délibéré 7 juillet
Lorsque ce dernier a été entendu, il a révélé qu’il payait directement à Ibrahima Sall soit en liquidité soit par chèques libellés parfois à son nom ou à ceux de Aly Ndiaye ou Ibrahima Demba Niome.
Il a précisé que qu’après la première transaction, Sall lui a demandé de ne plus émettre des chèques au nom de la CFAO car lui et ses collaborateurs devaient sécuriser leur commission.
Mais devant la barre, les prévenus poursuivis pour complicité d’abus de confiance et faux et usage ont clamé leur innocence. Ils ont soutenu qu’ils n’ont jamais reçu de commission comme mentionné à l’enquête.
Néné Bâ Faty s’est réfugiée dernière l’argument des liens de subordination existant entre Sall et elle. Par conséquent elle ne faisait qu’obéir aux ordres en signant les contrats de location fictifs. 70 sont dénombrés dans la procédure.
Niome a nié avoir vendu deux épaves à 1 millions mais qu’il s’était chargé de trouver un client à Sall.
Quant à l’agent comptoir Abdoulaye Ndiaye il a déclaré que la seule commission qu’il a perçue provient du directeur général.
Malgré leurs dénégations, le parquet a requis un an prison ferme contre eux et une amende de 500. 000 francs CFA.
Quant au cerveau en fuite, notamment l’ex-directeur du service location, Ibrahima Sall il encourt quatre ans ferme ainsi qu’une amende de 3 millions. Le parquet a également requis le mandat d’arrêt.
L’avocat de CFAO réclame des dommages et intérêts à 300 millions tandis que le conseil de Mar Diop réclame 100 millions de francs CFA.
Pour la défense Ibrahima Sall est le seul coupable surtout que leurs clients ne faisaient qu’exécuter des ordres et craignaient de perdre leur emploi.
Il a précisé que qu’après la première transaction, Sall lui a demandé de ne plus émettre des chèques au nom de la CFAO car lui et ses collaborateurs devaient sécuriser leur commission.
Mais devant la barre, les prévenus poursuivis pour complicité d’abus de confiance et faux et usage ont clamé leur innocence. Ils ont soutenu qu’ils n’ont jamais reçu de commission comme mentionné à l’enquête.
Néné Bâ Faty s’est réfugiée dernière l’argument des liens de subordination existant entre Sall et elle. Par conséquent elle ne faisait qu’obéir aux ordres en signant les contrats de location fictifs. 70 sont dénombrés dans la procédure.
Niome a nié avoir vendu deux épaves à 1 millions mais qu’il s’était chargé de trouver un client à Sall.
Quant à l’agent comptoir Abdoulaye Ndiaye il a déclaré que la seule commission qu’il a perçue provient du directeur général.
Malgré leurs dénégations, le parquet a requis un an prison ferme contre eux et une amende de 500. 000 francs CFA.
Quant au cerveau en fuite, notamment l’ex-directeur du service location, Ibrahima Sall il encourt quatre ans ferme ainsi qu’une amende de 3 millions. Le parquet a également requis le mandat d’arrêt.
L’avocat de CFAO réclame des dommages et intérêts à 300 millions tandis que le conseil de Mar Diop réclame 100 millions de francs CFA.
Pour la défense Ibrahima Sall est le seul coupable surtout que leurs clients ne faisaient qu’exécuter des ordres et craignaient de perdre leur emploi.
Jean Claude Sartini Ex Pdg CFAO Sénégal qui a recu directement l'argent
L'avocat de la CFAO Me Guissé a lui même bénéficier des voitures vendus par Ibrahima SALL
Reçu de caisse de la CFAO à Rms Automobiles