Wal Fadjri : Ces retrouvailles autour de l’anniversaire des vingt ans du Pbs relèvent-elles d’une stratégie commerciale ?
Didier AWADI : Ce n’est pas une stratégie commerciale, mais cela a un impact commercial et l’on en est conscients.
Amadou BARRY ‘Duggy E.Tee’ : C’est d’abord une histoire de feeling. C’est sûr qu’autour, les gens vont se mobiliser. Ils viendront. Mais ce qui compte le plus pour nous, c’est le public ; qu’il soit là, qu’il soit satisfait. Notre challenge est de tenir notre promesse.
Wal Fadjri : Quelle promesse ?
Doug E.Tee : C’est servir à nos fans le plus beau show.
Wal Fadjri : Une seule date suffit-elle pour satisfaire les mélomanes après huit ans d’’absence’ ?
Doug E.Tee : Oui. Parce que là, ils verront vraiment du show. Ce ne sera pas n’importe quoi. Il y aura beaucoup de sécurité, du son, de la lumière, du spectacle et de grands artistes sont invités, avec notamment des rappeurs sénégalais de l’ancienne école comme ceux de la nouvelle. Je veux dire qu’il y aura de vieux groupes de rap locaux comme Pee Froiss, Da Brains, Bmg 44. Les jeunes formations seront de la partie comme Sen Koumpa, Canabas, Nix et 9x9, Simon Bis Bi Clan, etc. Il y a des invités qui viendront de la France, notamment Sefyu (victoire de la musique en France), qui est un jeune Français, d’origine sénégalaise, il est de Tambacounda. Il y aura aussi La Fouine, que les Sénégalais connaissent bien. Un Français qui adore le Sénégal. Il est ici le plus souvent possible. Ce sont des gens qui viennent parce qu’ils aiment ce que l’on fait. Ils nous ont toujours suivi. Ils se sentent comme chez eux. Ce sera un beau concert.
Wal Fadjri : Quel contenu musical promettez-vous aux mélomanes ?
Didier AWADI : Nous allons revenir sur le premier répertoire de Pbs, depuis les premiers albums jusqu’au dernier. Ensuite chacun va chanter des morceaux de son répertoire solo. Et pour clore cette soirée, nous chanterons des sons inédits du Positive black soul que les gens n’ont jamais entendus.
Wal Fadjri : Quand est-ce que ces morceaux ont-ils été conçus ?
Didier AWADI : ce sont des chansons de retrouvailles conçues récemment. Ce sera la surprise, avec de nouveaux morceaux tout frais.
Wal Fadjri : L’anniversaire des vingt ans du Pbs sera-t-il fêté simplement à Dakar ? Comptez-vous faire les autres régions voire la scène internationale ?
Didier AWADI : On nous appelle déjà un peu partout en Europe, aux Usa et dans certains pays d’Afrique. Mais pour nous, il faut bien commencer les choses. Nous comptons faire d’abord une date, une bonne date, on essaie de la réussir sur tous les plans, que ce soit pour l’organisation, pour le show, la sécurité… On essaie de faire quelque chose de bien et ensuite nous allons penser aux autres territoires. Pour le moment, cette date du 14 août prochain est la plus importante. Nous ne nous focalisons pas sur autre chose que sur celle-là.
Wal Fadjri : Comment entrevoyez-vous l’avenir de la reconstruction du Pbs, du duo Didier Awadi et Doug E.Tee ?
Didier AWADI : On prendra les choses comme elles viendront. Avant de penser à un album Pbs, il faut d’abord savoir que Doug E.Tee doit sortir son album Fitt en octobre. Awadi doit aussi sortir sa production Président d’Afrique en novembre. Il faut que l’on sorte ces deux albums avant de penser à une production du Pbs. Mais ce n’est pas exclu. Nous allons prendre les choses étape par étape.
Doug E.Tee : nous comptons évoluer comme cela. Chacun de son côté peut développer des choses, mais il n’est pas exclu que parfois, l’on se retrouve pour créer des choses et suivant la demande.
Wal Fadjri : Qu’est-ce qui n’est pas exclu ? Le fait de vous vous retrouver pour faire un album ou pour reconstruire carrément le Pbs ?
Didier AWADI : De toutes les façons, Positive black soul est un projet avec beaucoup de Mc, car il n’y a pas que Awadi et Doug E.Tee, Mbaye Soulé, Nounou Kounda, etc. C’est vrai que nous sommes les têtes de file, mais il y a beaucoup d’autres personnes qui y évoluent. Chacun peut faire les projets et Pbs continue d’exister. C’est comme cela qu’il faut le voir.
Wal Fadjri : Cela veut-il dire que chacun va continuer d’évoluer en solo en même temps ?
Didier AWADI : Oui c’est cela. La maison-mère est une entité commune et lorsqu’on veut se retrouver pour faire des choses, nous y allons sans problèmes. C’est une veille conception qui a toujours existé. C’est que les gens ne l’ont pas accepté. Rien n’a changé dans le Pbs. On a des projets qu’on a envie de développer. La maison-mère n’existe que lorsque toutes les individualités sont ensemble.
Wal Fadjri : Est-il exclu de retrouver le Pbs de 1989 ?
Doug E.Tee : Pour le moment, nous ne pouvons pas communiquer sur cela. Ce sont des initiatives à prendre ensemble. Aujourd’hui, nous mettons toute notre énergie sur l’événement du 14 août. Après, comme le Pbs a toujours été une question de feeling, il suffit que le feeling y soit pour que l’on n’hésite pas à être ensemble pour concrétiser cela. Nous nous connaissons assez, car de 1989 à 2009, cela fait vingt ans. Nous sommes allés partout. Nous avons partagé les plus grandes scènes, rencontré des gens… Nous avons une expérience musicale et il y a une complémentarité. Chacun a aussi ses projets personnels à développer et les rencontres seront ‘feelinguées’.
Wal Fadjri : Le Pbs a vingt ans aujourd’hui, quel est selon vous les dates clés qui ont jalonné votre parcours ?
Doug E.Tee : Il y en a plusieurs. Nous avons vécu de bons moments comme lors des rencontres avec certains artistes. Lorsqu’on partage la scène avec Phill Colins en 1996 au festival de Jazz de Montreuil. Voir quelqu’un qu’on a toujours admiré en face et ce n’est pas donné tous les jours. Phill Colins est d’abord une idole. On est des rappeurs, mais on est aussi des mélomanes, on aime la musique en général. Il y a des rencontres comme cela qui vous marquent. Avec l’Américain Krs One aussi, c’était la même chose lorsqu’on a fait un titre avec lui. Notre compagnonnage en 1992 avec le rappeur français Mc Solar retient mon attention. Nous avons fait des tournées avec lui. Il nous a invités à un concert au Bataclan. C’est l’une des personnes avec Baaba Maal qui nous ont poussé au début de notre carrière, quand on a enregistré notre album New York -Paris- Dakar en 92 aux Usa. Il y a eu beaucoup de choses qui nous ont émerveillés et qu’on n’est pas prêts d’oublier.
Didier AWADI : C’est comme vient de le dire Doug E.Tee. C’est en 92 avec Mc Solar qui incarne l’humilité, la générosité. Avec Krs One aussi, c’est la faculté d’écoute qui m’a le plus marqué. Il est le rappeur le plus engagé des Usa. Au Sénégal, il y a eu Baaba Maal, qui est plein de générosité. Pour la production, c’est le début de l’année 94 avec la sortie de l’album Boul Falé. Il y a aussi eu juillet 94 avec la signature du contrat de production et d'édition avec de la maison de disque Island Records/Polygram Editions (Universal). L’année 1995 a vu la production de Salaam et 96 a marqué la confirmation du groupe avec l’album Daw Thiow. La production New York -Paris- Dakar en 97 est pour nous le plus bel album. Parce que l’inspiration et l’énergie étaient au rendez-vous. La période 1998-1999, c’était la rencontre avec le fils de Bob Marley, Kimany Marley, avec qui nous avons fait un morceau. Et la liste des moments forts n’est pas exhaustive.
Doug E.Tee : Cet album était riche du point de vue de la réalisation et de la conception. Nous avons travaillé dans le domaine du rap à l’époque avec les meilleurs musiciens et avec l’Américain Krs One. Cette production était pour nous la plus riche.
Wal Fadjri : Quels sont les moments les plus durs vécus par le groupe ?
Didier AWADI : En 2001, quand on a arrêté de travailler ensemble, ce n’était pas un moment de joie. Car il n’y avait plus de feeling et chacun voulait s’adonner à des projets personnels.
Doug E.Tee : Imaginez vous que vous travailliez avec une personne pendant des années, vous partagiez beaucoup de choses ensemble : l’amour de la musique, une philosophie… Il n’y avait pas seulement ce côté compère artiste. Il y avait aussi de la fraternité qui est toujours là. Mais à un moment, elle a été tuée.
Wal Fadjri : Que s’était-il réellement passé en 2001 pour que vous en arriviez à rompre ?
Didier AWADI : personne ne saura jamais. Parce qu’on n’a pas envie que les gens sachent. Dans la mafia, on meurt avec les secrets.
Doug E.Tee : Les mélomanes doivent savoir ce qui les émerveille, et pas ce qui les rend tristes. Lorsqu’on créait le groupe, personne n’était au courant. Pourquoi les informer lorsque cela ne va plus ? Ce qui dérange les gens, c’est que personne ne puisse dire que Awadi a dit ceci de Doug E.Tee. La rupture est peut-être ce qui y avait de mieux à faire, car le Pbs était arrivé à un haut niveau. Peut-être que c’était un mal nécessaire pour l’évolution du groupe.
Propos recueillis par Fatou K. SENE
Didier AWADI : Ce n’est pas une stratégie commerciale, mais cela a un impact commercial et l’on en est conscients.
Amadou BARRY ‘Duggy E.Tee’ : C’est d’abord une histoire de feeling. C’est sûr qu’autour, les gens vont se mobiliser. Ils viendront. Mais ce qui compte le plus pour nous, c’est le public ; qu’il soit là, qu’il soit satisfait. Notre challenge est de tenir notre promesse.
Wal Fadjri : Quelle promesse ?
Doug E.Tee : C’est servir à nos fans le plus beau show.
Wal Fadjri : Une seule date suffit-elle pour satisfaire les mélomanes après huit ans d’’absence’ ?
Doug E.Tee : Oui. Parce que là, ils verront vraiment du show. Ce ne sera pas n’importe quoi. Il y aura beaucoup de sécurité, du son, de la lumière, du spectacle et de grands artistes sont invités, avec notamment des rappeurs sénégalais de l’ancienne école comme ceux de la nouvelle. Je veux dire qu’il y aura de vieux groupes de rap locaux comme Pee Froiss, Da Brains, Bmg 44. Les jeunes formations seront de la partie comme Sen Koumpa, Canabas, Nix et 9x9, Simon Bis Bi Clan, etc. Il y a des invités qui viendront de la France, notamment Sefyu (victoire de la musique en France), qui est un jeune Français, d’origine sénégalaise, il est de Tambacounda. Il y aura aussi La Fouine, que les Sénégalais connaissent bien. Un Français qui adore le Sénégal. Il est ici le plus souvent possible. Ce sont des gens qui viennent parce qu’ils aiment ce que l’on fait. Ils nous ont toujours suivi. Ils se sentent comme chez eux. Ce sera un beau concert.
Wal Fadjri : Quel contenu musical promettez-vous aux mélomanes ?
Didier AWADI : Nous allons revenir sur le premier répertoire de Pbs, depuis les premiers albums jusqu’au dernier. Ensuite chacun va chanter des morceaux de son répertoire solo. Et pour clore cette soirée, nous chanterons des sons inédits du Positive black soul que les gens n’ont jamais entendus.
Wal Fadjri : Quand est-ce que ces morceaux ont-ils été conçus ?
Didier AWADI : ce sont des chansons de retrouvailles conçues récemment. Ce sera la surprise, avec de nouveaux morceaux tout frais.
Wal Fadjri : L’anniversaire des vingt ans du Pbs sera-t-il fêté simplement à Dakar ? Comptez-vous faire les autres régions voire la scène internationale ?
Didier AWADI : On nous appelle déjà un peu partout en Europe, aux Usa et dans certains pays d’Afrique. Mais pour nous, il faut bien commencer les choses. Nous comptons faire d’abord une date, une bonne date, on essaie de la réussir sur tous les plans, que ce soit pour l’organisation, pour le show, la sécurité… On essaie de faire quelque chose de bien et ensuite nous allons penser aux autres territoires. Pour le moment, cette date du 14 août prochain est la plus importante. Nous ne nous focalisons pas sur autre chose que sur celle-là.
Wal Fadjri : Comment entrevoyez-vous l’avenir de la reconstruction du Pbs, du duo Didier Awadi et Doug E.Tee ?
Didier AWADI : On prendra les choses comme elles viendront. Avant de penser à un album Pbs, il faut d’abord savoir que Doug E.Tee doit sortir son album Fitt en octobre. Awadi doit aussi sortir sa production Président d’Afrique en novembre. Il faut que l’on sorte ces deux albums avant de penser à une production du Pbs. Mais ce n’est pas exclu. Nous allons prendre les choses étape par étape.
Doug E.Tee : nous comptons évoluer comme cela. Chacun de son côté peut développer des choses, mais il n’est pas exclu que parfois, l’on se retrouve pour créer des choses et suivant la demande.
Wal Fadjri : Qu’est-ce qui n’est pas exclu ? Le fait de vous vous retrouver pour faire un album ou pour reconstruire carrément le Pbs ?
Didier AWADI : De toutes les façons, Positive black soul est un projet avec beaucoup de Mc, car il n’y a pas que Awadi et Doug E.Tee, Mbaye Soulé, Nounou Kounda, etc. C’est vrai que nous sommes les têtes de file, mais il y a beaucoup d’autres personnes qui y évoluent. Chacun peut faire les projets et Pbs continue d’exister. C’est comme cela qu’il faut le voir.
Wal Fadjri : Cela veut-il dire que chacun va continuer d’évoluer en solo en même temps ?
Didier AWADI : Oui c’est cela. La maison-mère est une entité commune et lorsqu’on veut se retrouver pour faire des choses, nous y allons sans problèmes. C’est une veille conception qui a toujours existé. C’est que les gens ne l’ont pas accepté. Rien n’a changé dans le Pbs. On a des projets qu’on a envie de développer. La maison-mère n’existe que lorsque toutes les individualités sont ensemble.
Wal Fadjri : Est-il exclu de retrouver le Pbs de 1989 ?
Doug E.Tee : Pour le moment, nous ne pouvons pas communiquer sur cela. Ce sont des initiatives à prendre ensemble. Aujourd’hui, nous mettons toute notre énergie sur l’événement du 14 août. Après, comme le Pbs a toujours été une question de feeling, il suffit que le feeling y soit pour que l’on n’hésite pas à être ensemble pour concrétiser cela. Nous nous connaissons assez, car de 1989 à 2009, cela fait vingt ans. Nous sommes allés partout. Nous avons partagé les plus grandes scènes, rencontré des gens… Nous avons une expérience musicale et il y a une complémentarité. Chacun a aussi ses projets personnels à développer et les rencontres seront ‘feelinguées’.
Wal Fadjri : Le Pbs a vingt ans aujourd’hui, quel est selon vous les dates clés qui ont jalonné votre parcours ?
Doug E.Tee : Il y en a plusieurs. Nous avons vécu de bons moments comme lors des rencontres avec certains artistes. Lorsqu’on partage la scène avec Phill Colins en 1996 au festival de Jazz de Montreuil. Voir quelqu’un qu’on a toujours admiré en face et ce n’est pas donné tous les jours. Phill Colins est d’abord une idole. On est des rappeurs, mais on est aussi des mélomanes, on aime la musique en général. Il y a des rencontres comme cela qui vous marquent. Avec l’Américain Krs One aussi, c’était la même chose lorsqu’on a fait un titre avec lui. Notre compagnonnage en 1992 avec le rappeur français Mc Solar retient mon attention. Nous avons fait des tournées avec lui. Il nous a invités à un concert au Bataclan. C’est l’une des personnes avec Baaba Maal qui nous ont poussé au début de notre carrière, quand on a enregistré notre album New York -Paris- Dakar en 92 aux Usa. Il y a eu beaucoup de choses qui nous ont émerveillés et qu’on n’est pas prêts d’oublier.
Didier AWADI : C’est comme vient de le dire Doug E.Tee. C’est en 92 avec Mc Solar qui incarne l’humilité, la générosité. Avec Krs One aussi, c’est la faculté d’écoute qui m’a le plus marqué. Il est le rappeur le plus engagé des Usa. Au Sénégal, il y a eu Baaba Maal, qui est plein de générosité. Pour la production, c’est le début de l’année 94 avec la sortie de l’album Boul Falé. Il y a aussi eu juillet 94 avec la signature du contrat de production et d'édition avec de la maison de disque Island Records/Polygram Editions (Universal). L’année 1995 a vu la production de Salaam et 96 a marqué la confirmation du groupe avec l’album Daw Thiow. La production New York -Paris- Dakar en 97 est pour nous le plus bel album. Parce que l’inspiration et l’énergie étaient au rendez-vous. La période 1998-1999, c’était la rencontre avec le fils de Bob Marley, Kimany Marley, avec qui nous avons fait un morceau. Et la liste des moments forts n’est pas exhaustive.
Doug E.Tee : Cet album était riche du point de vue de la réalisation et de la conception. Nous avons travaillé dans le domaine du rap à l’époque avec les meilleurs musiciens et avec l’Américain Krs One. Cette production était pour nous la plus riche.
Wal Fadjri : Quels sont les moments les plus durs vécus par le groupe ?
Didier AWADI : En 2001, quand on a arrêté de travailler ensemble, ce n’était pas un moment de joie. Car il n’y avait plus de feeling et chacun voulait s’adonner à des projets personnels.
Doug E.Tee : Imaginez vous que vous travailliez avec une personne pendant des années, vous partagiez beaucoup de choses ensemble : l’amour de la musique, une philosophie… Il n’y avait pas seulement ce côté compère artiste. Il y avait aussi de la fraternité qui est toujours là. Mais à un moment, elle a été tuée.
Wal Fadjri : Que s’était-il réellement passé en 2001 pour que vous en arriviez à rompre ?
Didier AWADI : personne ne saura jamais. Parce qu’on n’a pas envie que les gens sachent. Dans la mafia, on meurt avec les secrets.
Doug E.Tee : Les mélomanes doivent savoir ce qui les émerveille, et pas ce qui les rend tristes. Lorsqu’on créait le groupe, personne n’était au courant. Pourquoi les informer lorsque cela ne va plus ? Ce qui dérange les gens, c’est que personne ne puisse dire que Awadi a dit ceci de Doug E.Tee. La rupture est peut-être ce qui y avait de mieux à faire, car le Pbs était arrivé à un haut niveau. Peut-être que c’était un mal nécessaire pour l’évolution du groupe.
Propos recueillis par Fatou K. SENE