Courageux, héroïques, les Bleus ont enfin procuré une joie intense à leurs supporters en parvenant à arracher le point du match nul sur le terrain des champions du monde et doubles champions d’Europe espagnols (1-1). Une rencontre qui servira forcément de match référence à une génération toujours en quête de repères. Mais dans l’ombre de ce très bon résultat, un homme a déjà frappé. Cet homme, c’est bien évidemment Didier Deschamps, le célèbre capitaine de la génération dorée de 98 réputé pour sa mentalité de battant, de gagneur.
Après une première période où ses hommes se sont clairement fait balader et auraient pu rejoindre les vestiaires avec deux buts de retard sans un pénalty repoussé par Lloris, le sélectionneur a très vite senti le vent tourner. Un feeling qui s’est traduit à la 57e minute par un changement audacieux, à savoir le remplacement du transparent Maxime Gonalons par l’offensif Mathieu Valbuena. Un coup de poker payant. Homme de devoir en sélection, le Marseillais a une nouvelle fois prouvé qu’il savait répondre présent en déstabilisant l’entrejeu ibérique par un jeu rapide en peu de touches de balle. Un style finalement assez proche du stéréotype adverse développé par un joueur au profil morphologique identique aux petits gabarits ibères. Mais ce n’est pas tout.
Entrés en jeu respectivement à la 68e et à la 88e minutes, Moussa Sissoko et Olivier Giroud ont eux aussi donné raison à Deschamps. Le premier a su apporter de la technique, mais surtout de l’impact physique face à des Espagnols victimes d’un gros coup de pompe avant d’être l’avant-dernier passeur sur le but de Giroud, tandis que le second a tout simplement inscrit le but du match nul. « Oui, ceux qui sont entrés sont très bien entrés, que ce soit Mathieu (Valbuena), Moussa (Sissoko) et Olivier (Giroud). Après on peut dire : pourquoi n’a-t-on pas fait ça depuis le départ ? Je savais qu’on allait être obligé de défendre en début de match. Ceux qui ont commencé ont fait le travail, ceux qui sont entrés aussi », a déclaré DD en conférence de presse. Trois changements décisifs qui soulignent surtout une différence de coaching entre Deschamps et son prédécesseur, Laurent Blanc.
Déjà plus audacieux que Laurent Blanc ?
Certes beaucoup pourront dire que Giroud n’est entré qu’à deux minutes de la fin du temps réglementaire, mais c’est le choix audacieux de sortir assez tôt (58e) un élément défensif (Gonalons) pour le remplacer par un milieu offensif (Valbuena) face à une équipe aussi expérimentée qui a été le deuxième tournant du match après le pénalty repoussé par Lloris. Un fait qui contraste avec un Laurent Blanc qui a souvent été critiqué pour ses décisions tardives et un certain manque d’ambition, notamment lors du dernier Espagne-France en quart de finale de l’Euro 2012.
Il suffit d’ailleurs de se pencher sur le dernier Championnat d’Europe pour se rendre compte que le manque de panache dans son coaching a sans doute été fatal au Cévenol. Contre l’Angleterre tout d’abord. Nos Bleus étaient revenus à un but partout et se trouvaient en position favorable pour faire chuter les joueurs de Sa Majesté. Sauf qu’en opérant ses premiers changements à la 84e minute (Ben Arfa à la place de Cabaye) et à la 85e minute (Martin pour Malouda), Blanc n’a pas vraiment laissé le temps à ses remplaçants pour entrer dans le match et s’exprimer.
Ensuite, face une formation suédoise archi dominatrice, notamment sur le plan physique face à nos petits gabarits, Blanc a attendu la 83e minute pour faire entrer un Olivier Giroud doté d’un physique et d’un jeu capables de lutter (dans les airs) avec les robustes défenseurs scandinaves. Peu de temps après son entrée, le Gunner s’était d’ailleurs distingué de la tête sur deux corners. Encore des regrets à l’issue d’une rencontre qui nous faisait hériter de la Roja. Enfin, contre l’Espagne en quart de finale, Blanc a bien tenté de faire un changement offensif « à la Deschamps », à savoir Giroud à la place de M’Vila… mais seulement à dix minutes du terme de la rencontre. Alors certes, l’équipe de France devra confirmer ce très bon résultat sur la durée, mais face à des ténors de la scène internationale, elle sait qu’elle pourra compter sur un sélectionneur qui ne cesse de démontrer qu’il a l’âme d’un gagneur.
Après une première période où ses hommes se sont clairement fait balader et auraient pu rejoindre les vestiaires avec deux buts de retard sans un pénalty repoussé par Lloris, le sélectionneur a très vite senti le vent tourner. Un feeling qui s’est traduit à la 57e minute par un changement audacieux, à savoir le remplacement du transparent Maxime Gonalons par l’offensif Mathieu Valbuena. Un coup de poker payant. Homme de devoir en sélection, le Marseillais a une nouvelle fois prouvé qu’il savait répondre présent en déstabilisant l’entrejeu ibérique par un jeu rapide en peu de touches de balle. Un style finalement assez proche du stéréotype adverse développé par un joueur au profil morphologique identique aux petits gabarits ibères. Mais ce n’est pas tout.
Entrés en jeu respectivement à la 68e et à la 88e minutes, Moussa Sissoko et Olivier Giroud ont eux aussi donné raison à Deschamps. Le premier a su apporter de la technique, mais surtout de l’impact physique face à des Espagnols victimes d’un gros coup de pompe avant d’être l’avant-dernier passeur sur le but de Giroud, tandis que le second a tout simplement inscrit le but du match nul. « Oui, ceux qui sont entrés sont très bien entrés, que ce soit Mathieu (Valbuena), Moussa (Sissoko) et Olivier (Giroud). Après on peut dire : pourquoi n’a-t-on pas fait ça depuis le départ ? Je savais qu’on allait être obligé de défendre en début de match. Ceux qui ont commencé ont fait le travail, ceux qui sont entrés aussi », a déclaré DD en conférence de presse. Trois changements décisifs qui soulignent surtout une différence de coaching entre Deschamps et son prédécesseur, Laurent Blanc.
Déjà plus audacieux que Laurent Blanc ?
Certes beaucoup pourront dire que Giroud n’est entré qu’à deux minutes de la fin du temps réglementaire, mais c’est le choix audacieux de sortir assez tôt (58e) un élément défensif (Gonalons) pour le remplacer par un milieu offensif (Valbuena) face à une équipe aussi expérimentée qui a été le deuxième tournant du match après le pénalty repoussé par Lloris. Un fait qui contraste avec un Laurent Blanc qui a souvent été critiqué pour ses décisions tardives et un certain manque d’ambition, notamment lors du dernier Espagne-France en quart de finale de l’Euro 2012.
Il suffit d’ailleurs de se pencher sur le dernier Championnat d’Europe pour se rendre compte que le manque de panache dans son coaching a sans doute été fatal au Cévenol. Contre l’Angleterre tout d’abord. Nos Bleus étaient revenus à un but partout et se trouvaient en position favorable pour faire chuter les joueurs de Sa Majesté. Sauf qu’en opérant ses premiers changements à la 84e minute (Ben Arfa à la place de Cabaye) et à la 85e minute (Martin pour Malouda), Blanc n’a pas vraiment laissé le temps à ses remplaçants pour entrer dans le match et s’exprimer.
Ensuite, face une formation suédoise archi dominatrice, notamment sur le plan physique face à nos petits gabarits, Blanc a attendu la 83e minute pour faire entrer un Olivier Giroud doté d’un physique et d’un jeu capables de lutter (dans les airs) avec les robustes défenseurs scandinaves. Peu de temps après son entrée, le Gunner s’était d’ailleurs distingué de la tête sur deux corners. Encore des regrets à l’issue d’une rencontre qui nous faisait hériter de la Roja. Enfin, contre l’Espagne en quart de finale, Blanc a bien tenté de faire un changement offensif « à la Deschamps », à savoir Giroud à la place de M’Vila… mais seulement à dix minutes du terme de la rencontre. Alors certes, l’équipe de France devra confirmer ce très bon résultat sur la durée, mais face à des ténors de la scène internationale, elle sait qu’elle pourra compter sur un sélectionneur qui ne cesse de démontrer qu’il a l’âme d’un gagneur.