La lettre de Cheikh Tidiane Ndiaye et Me Mamadou Diop adressée à la CI de la CREI
Nommés, en novembre 2013, administrateurs provisoires de AN Média, société opératrice de Canal Infos News, Cheikh Tidiane Ndiaye et Me Mamadou Diop avait saisi, le 12 mars dernier, la Commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) pour réclamer chacun trois millions de francs CFA par mois. L’ancien Directeur de Canal Infos News et l’ex-Président du conseil d’administration de CD Média justifiaient ces prétentions salariales par le volume du travail d’administrateurs de la société attribuée à Karim Wade et les débours qui sont déjà à leur charge. Par ailleurs, dans la correspondance adressée à Cheikh Ahmadou Tidiane Bitèye et son équipe, Cheikh Tidiane Ndiaye et Me Mamadou Diop sollicite l’autorisation de la Commission d'instruction de la CREI pour la mise en location du matériel de la fréquence de AN Média pour, disent-ils, la détérioration et le risque d’obsolescence de certains biens de la société.
En réponse à la requête des administrateurs provisoires de AN Média, la CI de la CREI autorise la mise en location du matériel de la société mais estime que les sommes demandées par Cheikh Tidiane Ndiaye et Mamadou Diop sont « excessives et méritent d’être amplement revues à la baisse ». Ainsi, elle a décidé de fixer les émoluments de chacun des deux gérants de AN Média à un million de francs CFA par mois. Des sommes qui selon la CI, devront être prélevées sur les ressources par les locations sollicitées.
La réponse de la Commission d'instruction de la CREI
En réponse à la requête des administrateurs provisoires de AN Média, la CI de la CREI autorise la mise en location du matériel de la société mais estime que les sommes demandées par Cheikh Tidiane Ndiaye et Mamadou Diop sont « excessives et méritent d’être amplement revues à la baisse ». Ainsi, elle a décidé de fixer les émoluments de chacun des deux gérants de AN Média à un million de francs CFA par mois. Des sommes qui selon la CI, devront être prélevées sur les ressources par les locations sollicitées.
La réponse de la Commission d'instruction de la CREI