Sur instruction du président de la République Macky Sall, le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, avait placé la barre des recettes douanières très haut ! Car, l’objectif assigné pour 2021 au colonel Abdourahmane Dièye, Directeur général des Douanes, et à ses hommes, était fixé à 875 milliards FCfa.
En dépit d’un contexte peu favorable marqué par la persistance des effets de la pandémie de Covid-19 sur l’économie mondiale, l’Administration des Douanes sénégalaises est parvenue à mobiliser 1176 milliards FCfa en termes de liquidations, soit un glissement de 158 milliards FCfa en valeur absolue et quasiment un bond de +16 % en valeur relative par rapport à 2020 !
La « délibération » des récoltes suivie d’une délivrance économique inédite, a eu lieu le vendredi 31 décembre 2021 à 00 heure, dans les locaux de la Direction générale des Douanes, nous rapporte-t-on. Il y a de quoi magnifier cette performance inédite et historique par rapport aux années précédentes : 2017 (886 milliards FCfa) ; 2018 (926 milliards FCfa) ; 2019 (985 milliards FCfa) ; 2020 (1.018 milliards FCfa) et, faites vos jeux mesdames et messiers, l’excellente cuvée 2021 : 1.176, 306.007.013 milliards ou près de 1.177 milliards FCfa.
Cette performance des « sorciers », pardon soldats de l’économie, est plus remarquable encore si l’on considère les nombreuses perturbations du commerce international, avec des externalités négatives telles que le renchérissement du coût du frêt, la hausse des prix et la baisse des volumes d’importations de certains produits stratégiques. Ou alors, des produits alimentaires de consommation de masse.
Car sur la plupart des lignes maritimes (transports), le coût du frêt a explosé, passant du simple au triple voire quadruple (par exemple le frêt d’un conteneur de 40 pieds chargé à Guangzhou pour Dakar coûtait 2500 dollars (1.250.000 FCfa) en 2019 contre 16 000 dollars (8.000.000 FCfa) en 2020- 2021) ! Ensuite, il y a eu une flambée exponentielle des cours mondiaux des principales denrées échangées à l’international.
Des produits comme le sucre, le blé, le maïs, l’huile etc., ont connu une augmentation des prix comprise entre 20 et 50 %. Justement, cette flambée des prix à l’international a poussé le président de la République Macky Sall à supprimer certains taxes et droits de douane pour que les hausses à l’international ne se répercutent pas sur les prix à la consommation.
Concrètement, il s’est agi pour l’Etat de renoncer à des recettes douanières pour soutenir les prix sur le marché local. Et, donc, préserver le pouvoir d’achat des consommateurs. L’application de la taxe d’ajustement à l’importation sur certains produits tels que le blé, le maïs, l’huile brute de palme, l’huile brute de soja, l’huile brute de tournesol, a induit des moins-values de recettes d’environ 10 milliards de francs Cfa pour l’Administration des douanes. Il s’y ajoute la suspension temporaire de la taxe conjoncturelle à l’importation (Tci) sur le sucre et l’ajustement de la valeur sur l’huile de palme raffinée, qui ont généré respectivement, des pertes de recettes douanières estimées entre 4 milliards FCfa et 12 milliards FCfa. Au total, a appris « Le Témoin quotidien », l’Administration des Douanes aura contribué aux mesures de soutien aux prix, pour environ 24 milliards FCfa.
Par ailleurs, sur demande des organisations professionnelles d’importateurs (Unacois, Acis etc.) appuyées par les services du Ministère du Commerce, la Douane a accepté de ne pas appliquer la valeur transactionnelle sur la plupart des denrées de première nécessité (riz, huile, sucre…), pour ne pas renforcer la tension sur les marchés intérieurs et favoriser ainsi l’accès des couches populaires aux produits essentiels.
Malgré toutes ces mesures d’accompagnements de l’Etat et autres allégements douaniers, certains importateurs ne pouvaient plus continuer à importer. Parce que le pouvoir d’achat réduit des consommateurs sénégalais ne permettait pas à ces importateurs de répercuter les nombreux frais de cette hausse à l’international (frêt, prix d’achat, transport etc) sur les prix de revente.
Finalement, tous les commerçants, opérateurs économiques et importateurs sénégalais, qui n’avaient pas déjà une marge substantielle, en étaient réduits à suspendre ou différer sıne dıe leurs décisions d’importation. Au niveau du cordon douanier, la conséquence de cette situation a été directement ressentie du fait du ralentissement en rythme mensuel des importations de marchandises conteneurisées.
Un coach nommé Abdoulaye Daouda Diallo
Dans ce contexte peu reluisant pour l’économie mondiale, dont la nôtre est extrêmement dépendante, tout militait en faveur d’une chute vertigineuse des recettes douanières en 2021. Et tout militait également en faveur d’un échec au pied du podium, des « sportifs » douaniers. Lesquels, avec leur perche, risquaient de passer sous une barre des recettes fixée très haut par les autorités politiques. Surprise, à l’arrivée, puisque les soldats de l’économie ont battu le résultat, pourtant exceptionnel, de l’année passée (1.018 milliards FCfa), en réalisant une mobilisation financière de 1.176 milliards FCfa.
Ce faisant, les hommes du colonel Abdourahmane Dièye viennent de pulvériser tous les records en termes d’efficacité et de performance dans la collecte des recettes publiques. Ce qui rend plus admirable encore le mérite des gabelous, c’est que la performance découle essentiellement de l’effort des services. Pour obtenir ces performances sur les liquidations, une stratégie d’optimisation des liquidations a été mise en place par la hiérarchie douanière coachée par le Ministre des Finances et du Budget Abdoulaye Daouda Diallo et dirigée parle discret Dg Abdourahmane Dièye, secondé par de brillants lieutenants que sont, entre autres, Mbaye Ndiaye, directeur des opérations douanières, (Dod), Papa Ndiaye, directeur de la réglementation et de la coopération internationale ( Drci) — que les « ndiobènes » ne soient surtout pas jaloux ! , Thialaw Fall, directeur de la facilitation et du partenariat avec les entreprises (Dfpe), Abdourahmane Wade, directeur des systèmes d’information de la douane (Dsid), Samba Dia, directeur du personnel et de logistique (Dpl), Abdou Khadre Niang, directeur du contrôle interne (Dci) et Malick Mbaye directeur du renseignement et des enquêtes douanières (Dred).
C’est cette « dream team » qui vient de réaliser l’exploit que nos compatriotes vont connaître désormais. Sur le plan opérationnel, la pression exercée sur le directeur des opérations douanières par le directeur général des douanes, a finalement porté ses fruits ! Pour preuve, l’engagement et la détermination des directeurs régionaux et des agents ont beaucoup pesé sur les performances.
Ces directeurs régionaux ont pour noms Babacar Mbaye (Drdp qui a mobilise plus de 60 % des recettes) par exemple, Georges Diémé (DRUPPS avec 25 % des résultats), Ibrahima Faye (Dro), Bourama Dıémé (Drc), Amidou Ndiaye (Drn), Saliou Diouf (Drse), Malang Diédhiou (Drs) etc. Bien évidemment, et à la fin des fins, tout le mérite de cette performance inédite dans l’histoire des douanes sénégalaises revient au président de la République, qui a su faire le pari osé de confier les rênes de la Douane à un jeune cadre ayant l’ambition de soulever des montagnes économiques. Et qui a réussi un Himalaya de recettes !
Le Témoin Pape Ndiaye
En dépit d’un contexte peu favorable marqué par la persistance des effets de la pandémie de Covid-19 sur l’économie mondiale, l’Administration des Douanes sénégalaises est parvenue à mobiliser 1176 milliards FCfa en termes de liquidations, soit un glissement de 158 milliards FCfa en valeur absolue et quasiment un bond de +16 % en valeur relative par rapport à 2020 !
La « délibération » des récoltes suivie d’une délivrance économique inédite, a eu lieu le vendredi 31 décembre 2021 à 00 heure, dans les locaux de la Direction générale des Douanes, nous rapporte-t-on. Il y a de quoi magnifier cette performance inédite et historique par rapport aux années précédentes : 2017 (886 milliards FCfa) ; 2018 (926 milliards FCfa) ; 2019 (985 milliards FCfa) ; 2020 (1.018 milliards FCfa) et, faites vos jeux mesdames et messiers, l’excellente cuvée 2021 : 1.176, 306.007.013 milliards ou près de 1.177 milliards FCfa.
Cette performance des « sorciers », pardon soldats de l’économie, est plus remarquable encore si l’on considère les nombreuses perturbations du commerce international, avec des externalités négatives telles que le renchérissement du coût du frêt, la hausse des prix et la baisse des volumes d’importations de certains produits stratégiques. Ou alors, des produits alimentaires de consommation de masse.
Car sur la plupart des lignes maritimes (transports), le coût du frêt a explosé, passant du simple au triple voire quadruple (par exemple le frêt d’un conteneur de 40 pieds chargé à Guangzhou pour Dakar coûtait 2500 dollars (1.250.000 FCfa) en 2019 contre 16 000 dollars (8.000.000 FCfa) en 2020- 2021) ! Ensuite, il y a eu une flambée exponentielle des cours mondiaux des principales denrées échangées à l’international.
Des produits comme le sucre, le blé, le maïs, l’huile etc., ont connu une augmentation des prix comprise entre 20 et 50 %. Justement, cette flambée des prix à l’international a poussé le président de la République Macky Sall à supprimer certains taxes et droits de douane pour que les hausses à l’international ne se répercutent pas sur les prix à la consommation.
Concrètement, il s’est agi pour l’Etat de renoncer à des recettes douanières pour soutenir les prix sur le marché local. Et, donc, préserver le pouvoir d’achat des consommateurs. L’application de la taxe d’ajustement à l’importation sur certains produits tels que le blé, le maïs, l’huile brute de palme, l’huile brute de soja, l’huile brute de tournesol, a induit des moins-values de recettes d’environ 10 milliards de francs Cfa pour l’Administration des douanes. Il s’y ajoute la suspension temporaire de la taxe conjoncturelle à l’importation (Tci) sur le sucre et l’ajustement de la valeur sur l’huile de palme raffinée, qui ont généré respectivement, des pertes de recettes douanières estimées entre 4 milliards FCfa et 12 milliards FCfa. Au total, a appris « Le Témoin quotidien », l’Administration des Douanes aura contribué aux mesures de soutien aux prix, pour environ 24 milliards FCfa.
Par ailleurs, sur demande des organisations professionnelles d’importateurs (Unacois, Acis etc.) appuyées par les services du Ministère du Commerce, la Douane a accepté de ne pas appliquer la valeur transactionnelle sur la plupart des denrées de première nécessité (riz, huile, sucre…), pour ne pas renforcer la tension sur les marchés intérieurs et favoriser ainsi l’accès des couches populaires aux produits essentiels.
Malgré toutes ces mesures d’accompagnements de l’Etat et autres allégements douaniers, certains importateurs ne pouvaient plus continuer à importer. Parce que le pouvoir d’achat réduit des consommateurs sénégalais ne permettait pas à ces importateurs de répercuter les nombreux frais de cette hausse à l’international (frêt, prix d’achat, transport etc) sur les prix de revente.
Finalement, tous les commerçants, opérateurs économiques et importateurs sénégalais, qui n’avaient pas déjà une marge substantielle, en étaient réduits à suspendre ou différer sıne dıe leurs décisions d’importation. Au niveau du cordon douanier, la conséquence de cette situation a été directement ressentie du fait du ralentissement en rythme mensuel des importations de marchandises conteneurisées.
Un coach nommé Abdoulaye Daouda Diallo
Dans ce contexte peu reluisant pour l’économie mondiale, dont la nôtre est extrêmement dépendante, tout militait en faveur d’une chute vertigineuse des recettes douanières en 2021. Et tout militait également en faveur d’un échec au pied du podium, des « sportifs » douaniers. Lesquels, avec leur perche, risquaient de passer sous une barre des recettes fixée très haut par les autorités politiques. Surprise, à l’arrivée, puisque les soldats de l’économie ont battu le résultat, pourtant exceptionnel, de l’année passée (1.018 milliards FCfa), en réalisant une mobilisation financière de 1.176 milliards FCfa.
Ce faisant, les hommes du colonel Abdourahmane Dièye viennent de pulvériser tous les records en termes d’efficacité et de performance dans la collecte des recettes publiques. Ce qui rend plus admirable encore le mérite des gabelous, c’est que la performance découle essentiellement de l’effort des services. Pour obtenir ces performances sur les liquidations, une stratégie d’optimisation des liquidations a été mise en place par la hiérarchie douanière coachée par le Ministre des Finances et du Budget Abdoulaye Daouda Diallo et dirigée parle discret Dg Abdourahmane Dièye, secondé par de brillants lieutenants que sont, entre autres, Mbaye Ndiaye, directeur des opérations douanières, (Dod), Papa Ndiaye, directeur de la réglementation et de la coopération internationale ( Drci) — que les « ndiobènes » ne soient surtout pas jaloux ! , Thialaw Fall, directeur de la facilitation et du partenariat avec les entreprises (Dfpe), Abdourahmane Wade, directeur des systèmes d’information de la douane (Dsid), Samba Dia, directeur du personnel et de logistique (Dpl), Abdou Khadre Niang, directeur du contrôle interne (Dci) et Malick Mbaye directeur du renseignement et des enquêtes douanières (Dred).
C’est cette « dream team » qui vient de réaliser l’exploit que nos compatriotes vont connaître désormais. Sur le plan opérationnel, la pression exercée sur le directeur des opérations douanières par le directeur général des douanes, a finalement porté ses fruits ! Pour preuve, l’engagement et la détermination des directeurs régionaux et des agents ont beaucoup pesé sur les performances.
Ces directeurs régionaux ont pour noms Babacar Mbaye (Drdp qui a mobilise plus de 60 % des recettes) par exemple, Georges Diémé (DRUPPS avec 25 % des résultats), Ibrahima Faye (Dro), Bourama Dıémé (Drc), Amidou Ndiaye (Drn), Saliou Diouf (Drse), Malang Diédhiou (Drs) etc. Bien évidemment, et à la fin des fins, tout le mérite de cette performance inédite dans l’histoire des douanes sénégalaises revient au président de la République, qui a su faire le pari osé de confier les rênes de la Douane à un jeune cadre ayant l’ambition de soulever des montagnes économiques. Et qui a réussi un Himalaya de recettes !
Le Témoin Pape Ndiaye
Fraude du fer à béton: la Douane sénégalaise recouvre 15 milliards en 6 mois
La Douane a réussi à diminuer la fraude sur le fer. Entre janvier et juin 2020, elle a traité 95 affaires contentieuses sur le fer à béton pour plus de 15 milliards de francs de recettes. Ce qui fait du fer à béton, le produit le plus saisi par les services douaniers, après l’huile et le sucre. Mais le risque zéro n’existe pas. Il existe des cas d’écoulement frauduleux de matériaux de construction exonérés. Des bénéficiaires peu scrupuleux qui abusent des facilités offertes par l’Etat et détournent les produits exonérés de leur destination légale. La répression de cette fraude a donné plus de 3 milliards de francs CFA de recettes depuis le 1er janvier 2020. Toujours est-il que l’action de la Douane a été saluée par les industriels locaux qui commencent à souffler un peu face aux importations frauduleuses de fer à béton.
Nouveau Task Force dynamique de la Douane
Le choix des hommes est d’une importance capitale dans la gestion des affaires publiques. Conscient de la nécessité de porter l’économie sénégalaise, le nouveau Task force de la Douane a décidé de faire la différence. Cette équipe, portée par Abdourahmane Dièye, un homme posé, dynamique et travailleur, a relevé aujourd’hui, les défis économiques.
Tout le contraire de certains de ses prédécesseurs, Abdourahmane Dièye, à travers ses services a endigué la mal à la racine. Avec cette nouvelle équipe, les trafics et contrebandes économiques sont sur le point d’être un vieux souvenir au Sénégal.
Tout le contraire de certains de ses prédécesseurs, Abdourahmane Dièye, à travers ses services a endigué la mal à la racine. Avec cette nouvelle équipe, les trafics et contrebandes économiques sont sur le point d’être un vieux souvenir au Sénégal.