«Ce communiqué a pour objet de rendre publique ma démission du magazine «Satelit», dont j’étais jusqu’aujourd’hui le Directeur de publication et, ceci, pour conserver mon honorabilité. Dans son édition du mois d’août, ce magazine a publié des articles dont le contenu n’est pas exact, et qui portent atteinte à l’honneur de personnalités connues pour leur attachement au développement de la presse dans notre pays. Je me démarque ici, et de manière catégorique, de ces propos qui ne m’engagent nullement pour la raison bien simple que jusqu’à la parution du magazine, je n’ai pris connaissance d’aucun des articles qu’il contient. C’est à l’occasion de mon absence momentanée de Dakar que le promoteur, dont le nom n’apparaît nulle part dans l’Ourse, s’est autorisé à envoyer chez l’imprimeur un journal non corrigé, qui n’a pas obtenu mon «Bon à imprimer» et dont le contenu m’était totalement étranger. Pour le principe, je ne peux cautionner ces écrits, qui m’engagent par ailleurs dans la mesure où mon nom apparaît comme directeur de la publication.
Mais des personnes se sont senties diffamées après la parution du magazine «Satelit» et m’ont tenu pour responsable des allégations les concernant. Il s’agit principalement de l’homme d’affaires Cheikh Amar. Sur M. Cheikh Amar, le journal s’est interrogé sur l’origine de sa fortune, tout en affirmant qu’il aurait corrompu la presse. Qu’il accepte ici mes excuses publiques, quoique je dégage ma responsabilité sur les écrits de ce magazine. Quant à mes confrères, ceux d’entre eux qui me connaissent, et ils sont nombreux, savent que mon éducation, ma formation et mon éthique personnelle m’interdisent de dénigrer gratuitement un homme, fut-il mon pire détracteur. Si parmi mes confrères, certains se sont sentis offensés par ces propos, qu’ils acceptent également mes excuses, car je les sais imbus de valeurs. Il existe sans doute d’autres personnes qui se sont senties blessées, et qui n’ont pas eu l’occasion de me faire part de leurs griefs. Je les associe aux mêmes excuses publiques. Mais encore une fois, aucun article de ce magazine ne peut m’être imputé».
Mais des personnes se sont senties diffamées après la parution du magazine «Satelit» et m’ont tenu pour responsable des allégations les concernant. Il s’agit principalement de l’homme d’affaires Cheikh Amar. Sur M. Cheikh Amar, le journal s’est interrogé sur l’origine de sa fortune, tout en affirmant qu’il aurait corrompu la presse. Qu’il accepte ici mes excuses publiques, quoique je dégage ma responsabilité sur les écrits de ce magazine. Quant à mes confrères, ceux d’entre eux qui me connaissent, et ils sont nombreux, savent que mon éducation, ma formation et mon éthique personnelle m’interdisent de dénigrer gratuitement un homme, fut-il mon pire détracteur. Si parmi mes confrères, certains se sont sentis offensés par ces propos, qu’ils acceptent également mes excuses, car je les sais imbus de valeurs. Il existe sans doute d’autres personnes qui se sont senties blessées, et qui n’ont pas eu l’occasion de me faire part de leurs griefs. Je les associe aux mêmes excuses publiques. Mais encore une fois, aucun article de ce magazine ne peut m’être imputé».