« Le sentiment de déception prend le dessus. Il faut être réalistes : avec notre entame, on aurait pu perdre. Mais l’équipe qui a produit le plus de jeu, c’est l’équipe de France et non l’Angleterre, qui est la meilleure équipe du groupe ». À l’issue de la rencontre face au onze de Roy Hodgson (1-1), le sélectionneur national Laurent Blanc a parfaitement résumé le sentiment général. S’il faut savoir se contenter de ce point, on ne peut s’empêcher de penser qu’il y avait la place pour faire mieux. Il suffit d’ailleurs de lire les réactions côté britannique pour s’en convaincre. « Je suis content pour les joueurs. Les conditions étaient compliquées pour les deux équipes et les joueurs ont démontré un esprit incroyable », a par exemple lancé le technicien des Three Lions.
Malgré l’impression mitigée laissée par le score final, le Président a eu plusieurs motifs de satisfaction, à commencer par la solidité de la paire Adil Rami-Philippe Mexès. « Je suis très content de la charnière. Elle a donné la meilleure des réponses après avoir été chahutée. On s’y attendait, mais fallait-il encore le faire », a-t-il lâché avant d’évoquer le cas Samir Nasri, critiqué pendant la préparation et héros du match hier soir. « Tous les sélectionneurs veulent que les joueurs qui ont un fort potentiel le démontrent sur le terrain. Mais après, il faut trouver sa place dans l’équipe et répondre à nos attentes. Samir, on est toujours derrière lui. Avec les joueurs de talent, il faut toujours être un peu plus patient qu’avec les autres », a-t-il lancé.
Le coach tient donc certaines certitudes avant le prochain rendez-vous contre l’Ukraine, vendredi (18h). Mais il sait aussi qu’il devra opérer quelques réglages défensifs (« L’agressivité était un ingrédient très important sur ce match ») et offensifs pour ne pas avoir de regrets cette fois. Peut-être effectuera-t-il quelques changements pour cette fois décrocher la victoire ? Une victoire qui placerait les Bleus sur une voie royale pour la qualification en quarts de finale. Il était donc important hier de ne pas perdre, à défaut de gagner. Un point c’est mieux que rien.
Alexis Pereira
Malgré l’impression mitigée laissée par le score final, le Président a eu plusieurs motifs de satisfaction, à commencer par la solidité de la paire Adil Rami-Philippe Mexès. « Je suis très content de la charnière. Elle a donné la meilleure des réponses après avoir été chahutée. On s’y attendait, mais fallait-il encore le faire », a-t-il lâché avant d’évoquer le cas Samir Nasri, critiqué pendant la préparation et héros du match hier soir. « Tous les sélectionneurs veulent que les joueurs qui ont un fort potentiel le démontrent sur le terrain. Mais après, il faut trouver sa place dans l’équipe et répondre à nos attentes. Samir, on est toujours derrière lui. Avec les joueurs de talent, il faut toujours être un peu plus patient qu’avec les autres », a-t-il lancé.
Le coach tient donc certaines certitudes avant le prochain rendez-vous contre l’Ukraine, vendredi (18h). Mais il sait aussi qu’il devra opérer quelques réglages défensifs (« L’agressivité était un ingrédient très important sur ce match ») et offensifs pour ne pas avoir de regrets cette fois. Peut-être effectuera-t-il quelques changements pour cette fois décrocher la victoire ? Une victoire qui placerait les Bleus sur une voie royale pour la qualification en quarts de finale. Il était donc important hier de ne pas perdre, à défaut de gagner. Un point c’est mieux que rien.
Alexis Pereira