Il devait s’y attendre. Après les tensions survenues dans le vestiaire à la fin de la rencontre face à la Suède (0-2), Laurent Blanc savait qu’il allait être assailli de questions au sujet de l’ambiance au sein de son groupe. Et le sélectionneur a voulu rassurer. « Des conflits, non. Il y a eu des mots, des réactions. Il y avait de l’énervement, de la nervosité. Certains joueurs étaient très énervés. Il a fallu tempérer tout ça, se mettre au milieu. Il ne fallait pas déconnecter de l’Euro et se préparer pour les quarts. Ça a duré un petit peu. Des choses ont été dites. Elles ont été actées et acceptées. La vie continue », a-t-il indiqué avant de poursuivre.
« On relate toujours ce qu’il se passe dans un vestiaire, mais seulement après une défaite. Parfois c’est grave, parfois non. Après la Suède, il y a eu beaucoup de tensions. Le travail fourni a permis de retrouver du calme. On a perdu du temps pour revenir au calme. On a peur de revivre certaines périodes difficiles. On est en construction et avec le traumatisme (de 2010) quand il y a 2-3 tensions on a peur de revivre ce qu’on a vécu », a-t-il confié. Une fois ce chapitre évacué, le technicien s’est penché sur la préparation du match de samedi face à l’Espagne.
« Avec l’Espagne, on sait à quoi s’attendre. On a très bien étudié cette équipe. C’est vraiment une belle machine. Je prends beaucoup de plaisir à regarder jouer l’Espagne. C’est un régal. Il y a une petite incertitude au niveau de son onze de départ. On ne sait pas si Torres sera devant ou si l’équipe jouera sans attaquant », a-t-il lancé, détaillant la marche à suivre pour venir à bout de la sélection de Vicente Del Bosque. « Il n’y a pas photo entre eux et nous, mais il faut jouer notre chance », a-t-il lâché avant de poursuivre.
« En terme de jeu, l’Espagne est très en avance sur nous. On va subir. Il faudra se mettre au service du collectif. On peut réaliser l’exploit. J’ai coutume de dire qu’il faut jouer son propre jeu plutôt que de s’adapter à l’adversaire mais là c’est l’Espagne... Il faudra adapter l’équipe à celle de l’Espagne sans se priver de nos propres forces. Si tu défends bien, si tu es présent dans les 30 premières minutes alors tu as ta chance contre l’Espagne. Il y a un coup à jouer », a-t-il sous-entendu. Et pour pouvoir adapter son onze, le Président pourra compter sur toutes ses forces vives.
« Tout le groupe est à disposition notamment Ribéry et Nasri qui avaient eu des bobos contre la Suède. Les joueurs comme Cabaye, on s’aperçoit de leur importance lorsqu’ils ne sont pas là. Yohan nous emmène une sureté technique », a-t-il confié, espérant que l’enjeu aidera ses joueurs à se transcender. « Je n’ai rien à leur dire pour motiver les joueurs. Ils vont jouer contre la meilleure équipe du monde, avec deux ou trois des meilleurs joueurs. Chaque joueur aura un client dans sa zone. S’ils ne sont pas motivés, c’est à ne plus rien y comprendre », a-t-il conclu. On verra demain soir si son message a été entendu...
Alexis Pereira
« On relate toujours ce qu’il se passe dans un vestiaire, mais seulement après une défaite. Parfois c’est grave, parfois non. Après la Suède, il y a eu beaucoup de tensions. Le travail fourni a permis de retrouver du calme. On a perdu du temps pour revenir au calme. On a peur de revivre certaines périodes difficiles. On est en construction et avec le traumatisme (de 2010) quand il y a 2-3 tensions on a peur de revivre ce qu’on a vécu », a-t-il confié. Une fois ce chapitre évacué, le technicien s’est penché sur la préparation du match de samedi face à l’Espagne.
« Avec l’Espagne, on sait à quoi s’attendre. On a très bien étudié cette équipe. C’est vraiment une belle machine. Je prends beaucoup de plaisir à regarder jouer l’Espagne. C’est un régal. Il y a une petite incertitude au niveau de son onze de départ. On ne sait pas si Torres sera devant ou si l’équipe jouera sans attaquant », a-t-il lancé, détaillant la marche à suivre pour venir à bout de la sélection de Vicente Del Bosque. « Il n’y a pas photo entre eux et nous, mais il faut jouer notre chance », a-t-il lâché avant de poursuivre.
« En terme de jeu, l’Espagne est très en avance sur nous. On va subir. Il faudra se mettre au service du collectif. On peut réaliser l’exploit. J’ai coutume de dire qu’il faut jouer son propre jeu plutôt que de s’adapter à l’adversaire mais là c’est l’Espagne... Il faudra adapter l’équipe à celle de l’Espagne sans se priver de nos propres forces. Si tu défends bien, si tu es présent dans les 30 premières minutes alors tu as ta chance contre l’Espagne. Il y a un coup à jouer », a-t-il sous-entendu. Et pour pouvoir adapter son onze, le Président pourra compter sur toutes ses forces vives.
« Tout le groupe est à disposition notamment Ribéry et Nasri qui avaient eu des bobos contre la Suède. Les joueurs comme Cabaye, on s’aperçoit de leur importance lorsqu’ils ne sont pas là. Yohan nous emmène une sureté technique », a-t-il confié, espérant que l’enjeu aidera ses joueurs à se transcender. « Je n’ai rien à leur dire pour motiver les joueurs. Ils vont jouer contre la meilleure équipe du monde, avec deux ou trois des meilleurs joueurs. Chaque joueur aura un client dans sa zone. S’ils ne sont pas motivés, c’est à ne plus rien y comprendre », a-t-il conclu. On verra demain soir si son message a été entendu...
Alexis Pereira