L’attaquant du club anglais des Blackburn Rovers, prêté ces derniers mois en Ecosse aux Glasgow Rangers, s’était lâché le 20 juin, au micro de RFI. En marge du premier Sidafoot à Bamako (Mali), El Hadji Diouf avait tenu des propos très durs vis-à-vis de la Fédération sénégalaise de football (FSF):
i[«Si je ne suis pas convoqué (en sélection nationale), c’est parce qu’il y a beaucoup de magouilles dans le football sénégalais. Ils ont très peur de moi parce qu’ils savent que ma voix est très écoutée. Je dérange. […]
]i
Le président (Augustin Senghor) aussi fait des magouilles. Ils magouillent entre eux. Le ministère leur donne de l’argent, mais ils ne versent pas les primes aux joueurs. C’est inadmissible. Si j’étais convoqué, je ne laisserais pas passer ça.»
Très remonté, l’ancien Lensois avait également épinglé les institutions régentes du football africain:
«La plupart des fédérations aiment l’argent du football, mais pas le football. C’est un peu partout pareil. C’est à cause de ça qu’on ne gagnera pas de compétition majeure: les Sénégalais au niveau africain et les Africains au niveau mondial. Tout le système du football africain est corrompu.»
Ces mots ne sont évidemment pas tombés dans l’oreille d’un sourd. Piquée au vif, la FSF a convoqué l’ancien capitaine des Lions de la Teranga à une audience le 20 juillet. Toujours provocateur, l’intéressé n’y a pas répondu. Finalement, la sanction est tombée le 27 juillet, sur le site de la Fédération:
«La Commission de discipline inflige au football professionnel El Hadji Ousseynou DIOUF l’interdiction d’exercer toute activité relative au football, en club comme en sélection au niveau du Sénégal, pour une période de cinq ans.»
Cette décision sonne probablement le glas de la carrière internationale du «Bad Boy» sénégalais de 30 ans (bien que des doutes subsistent sur son âge réel). De plus, le caractère et la personnalité controversée du joueur laissent peu de place à un appel de cette interdiction.
Toujours au micro de RFI, l’enfant de Dakar, un brin prétentieux, déclarait entre autres:
«En sélection, je n’ai plus de rêve à atteindre. Si je ne suis plus convoqué, c’est la vie.»
Lu sur RFI
i[«Si je ne suis pas convoqué (en sélection nationale), c’est parce qu’il y a beaucoup de magouilles dans le football sénégalais. Ils ont très peur de moi parce qu’ils savent que ma voix est très écoutée. Je dérange. […]
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Le président (Augustin Senghor) aussi fait des magouilles. Ils magouillent entre eux. Le ministère leur donne de l’argent, mais ils ne versent pas les primes aux joueurs. C’est inadmissible. Si j’étais convoqué, je ne laisserais pas passer ça.»
Très remonté, l’ancien Lensois avait également épinglé les institutions régentes du football africain:
«La plupart des fédérations aiment l’argent du football, mais pas le football. C’est un peu partout pareil. C’est à cause de ça qu’on ne gagnera pas de compétition majeure: les Sénégalais au niveau africain et les Africains au niveau mondial. Tout le système du football africain est corrompu.»
Ces mots ne sont évidemment pas tombés dans l’oreille d’un sourd. Piquée au vif, la FSF a convoqué l’ancien capitaine des Lions de la Teranga à une audience le 20 juillet. Toujours provocateur, l’intéressé n’y a pas répondu. Finalement, la sanction est tombée le 27 juillet, sur le site de la Fédération:
«La Commission de discipline inflige au football professionnel El Hadji Ousseynou DIOUF l’interdiction d’exercer toute activité relative au football, en club comme en sélection au niveau du Sénégal, pour une période de cinq ans.»
Cette décision sonne probablement le glas de la carrière internationale du «Bad Boy» sénégalais de 30 ans (bien que des doutes subsistent sur son âge réel). De plus, le caractère et la personnalité controversée du joueur laissent peu de place à un appel de cette interdiction.
Toujours au micro de RFI, l’enfant de Dakar, un brin prétentieux, déclarait entre autres:
«En sélection, je n’ai plus de rêve à atteindre. Si je ne suis plus convoqué, c’est la vie.»
Lu sur RFI