Né le 25 Février 1855 à Gaya dans le département de Dagana (Extrême Nord), El Hadji Malick Sy a reçu l'initiation "wird" tidjane dès l’âge de 18 ans par l’intermédiaire de son oncle maternelle Alpha Mayoro Wélé, disciple de El Hadji Oumar Tall lequel l’avait auparavant initié dans la confrérie tidjane.
Sa recherche effrénée du savoir et de la science coranique le mène dans différentes localités du Sénégal comme le Djoloff, le Walo et le Gandiol où il séjourna pour approfondir ses connaissances. Il débuta ses études coraniques chez son oncle (Alpha Mayoro Wélé) puis auprès de son homonyme Thierno Malick Sow.
Après avoir maitrisé le saint Coran, le jeune Malick Sy retourna au Walo (nom du royaume de sa terre natale), auprès de son oncle qui l'initia à la voie tidjanya. Tombé sous le charme de grands noms de la connaissance islamique, El Hadji Malick Sy décida de multiplier les voyages dans le Fouta Tooro d’abord et la Mauritanie ensuite.
Durant ses pérégrinations il étudia les grands ouvrages de fiqh (jurisprudence musulmane), de hadiths (tradition prophétique), de tafsir (exégèse du Coran), de grammaire et tant d’autres domaines de la connaissance et de l’éducation islamiques avant de revenir pour s’installer à Saint-Louis, capitale du pays possédant des bibliothèques bien fournies.
En fin pédagogue doublé d’un formateur, El Hadji Malick Sy séjourna durant quatre années dans l’ancienne capitale administrative du Sénégal où il entreprit une démarche de rupture en menant une résistance pacifique avec les colons qui doutaient de sa bonne foi. Il a voulu réussir là où d’autres avaient échoué : implanter l’Islam et la tarikha tidiane au Sénégal sans recourir à la Guerre Sainte.
Au début, Maodo peinait à gagner la confiance des Français, mais à l’arrivée il finit par entrer dans leurs bonnes grâces et ils le reconnurent comme le plus grand guide religieux de sa génération. A Saint-Louis, il se lia à Sokhna Rokhaya Ndiaye, mère de quelques uns de ses fils dont Babacar Sy (1885-1957) qui deviendra son premier Khalife de 1922 à 1957.
Maodo qui accomplit le pèlerinage à la Mecque en 1889, comptait parmi ses disciples les plus grands lettrés du Cayor. Il alliait l'enseignement de la religion et les tâches inhérentes à la fonction de guide spirituel.
Après plusieurs invitations à Tivaouane par des dignitaires désireux de profiter de son savoir, il s’installa définitivement dans cette ville en 1894.
El Hadj Malick continua à partir de cette ville située à 90 km de Dakar à répandre la tarîqa tidjane à travers le Sénégal et ailleurs en Afrique via ses Muqadam (lieutenants) qu’il envoyait partout. Entre autres missions, ils devaient ériger des Zawiya pour y assurer l'instruction et l'éducation des disciples.
A sa disparition en 1922, il est remplacé par son fils Serigne Babacar Sy à qui succéderont El Hadj Mansour Sy, El Hadj Abdoul Aziz Sy, Serigne Mouhamadou Mansour Sy et l’actuel khalife Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy Maktoum.
MTN/CTN/SAB
Sa recherche effrénée du savoir et de la science coranique le mène dans différentes localités du Sénégal comme le Djoloff, le Walo et le Gandiol où il séjourna pour approfondir ses connaissances. Il débuta ses études coraniques chez son oncle (Alpha Mayoro Wélé) puis auprès de son homonyme Thierno Malick Sow.
Après avoir maitrisé le saint Coran, le jeune Malick Sy retourna au Walo (nom du royaume de sa terre natale), auprès de son oncle qui l'initia à la voie tidjanya. Tombé sous le charme de grands noms de la connaissance islamique, El Hadji Malick Sy décida de multiplier les voyages dans le Fouta Tooro d’abord et la Mauritanie ensuite.
Durant ses pérégrinations il étudia les grands ouvrages de fiqh (jurisprudence musulmane), de hadiths (tradition prophétique), de tafsir (exégèse du Coran), de grammaire et tant d’autres domaines de la connaissance et de l’éducation islamiques avant de revenir pour s’installer à Saint-Louis, capitale du pays possédant des bibliothèques bien fournies.
En fin pédagogue doublé d’un formateur, El Hadji Malick Sy séjourna durant quatre années dans l’ancienne capitale administrative du Sénégal où il entreprit une démarche de rupture en menant une résistance pacifique avec les colons qui doutaient de sa bonne foi. Il a voulu réussir là où d’autres avaient échoué : implanter l’Islam et la tarikha tidiane au Sénégal sans recourir à la Guerre Sainte.
Au début, Maodo peinait à gagner la confiance des Français, mais à l’arrivée il finit par entrer dans leurs bonnes grâces et ils le reconnurent comme le plus grand guide religieux de sa génération. A Saint-Louis, il se lia à Sokhna Rokhaya Ndiaye, mère de quelques uns de ses fils dont Babacar Sy (1885-1957) qui deviendra son premier Khalife de 1922 à 1957.
Maodo qui accomplit le pèlerinage à la Mecque en 1889, comptait parmi ses disciples les plus grands lettrés du Cayor. Il alliait l'enseignement de la religion et les tâches inhérentes à la fonction de guide spirituel.
Après plusieurs invitations à Tivaouane par des dignitaires désireux de profiter de son savoir, il s’installa définitivement dans cette ville en 1894.
El Hadj Malick continua à partir de cette ville située à 90 km de Dakar à répandre la tarîqa tidjane à travers le Sénégal et ailleurs en Afrique via ses Muqadam (lieutenants) qu’il envoyait partout. Entre autres missions, ils devaient ériger des Zawiya pour y assurer l'instruction et l'éducation des disciples.
A sa disparition en 1922, il est remplacé par son fils Serigne Babacar Sy à qui succéderont El Hadj Mansour Sy, El Hadj Abdoul Aziz Sy, Serigne Mouhamadou Mansour Sy et l’actuel khalife Serigne Cheikh Ahmed Tidiane Sy Maktoum.
MTN/CTN/SAB