Né le 15 Janvier 1981 à Dakar, El-hadji Ousseynou Diouf passe son enfance à Saint-louis où son talent pour le football sera très vite repéré. En 1995, c'est à Sochaux qu'il posera ses valises pour suivre sa formation. Quatre ans plus tard et après une dernière saison où il intègrera l'effectif pro du club du Doubs, il rejoindra le Stade Rennais pour 40 millions de francs. Premier transfert et premières désillusions, le lion de la Teranga vivra une année globalement décevante durant laquelle il se fera surtout remarquer en dehors des terrains (notamment coupable un accident au volant d'une voiture conduite sans permis). A seulement 18 ans, Diouf annonce la couleur: c'est un joueur à fort tempérament dont la gestion s'annonce d'ores et déjà délicate.
C'est en 2000 que sa carrière va se lancer, au Racing club de Lens qui, sous la houlette de Rolland Courbis, décide de le prendre en prêt avant de lever l'option d'achat l'année suivante. Durant deux saisons, El-hadji Diouf fait le bonheur du club de Gervais Martel avec à la clef en 2002 une deuxième place en championnat au terme d'une saison de haute volée. Quelques écarts de conduite tel que son retour tardif de la CAN 2002 où lui et ses coéquipiers échouèrent en finale face au Cameroun ne freineront pas son ascension fulgurante. Double ballon d'or africain, il se fit connaître du grand public lors de la Coupe du monde 2002 ou il emmena avec brio son équipe en quart de finale (une deuxième pour un club africain à cette époque, succédant au Cameroun en 1990). Nommé septième meilleur joueur de ce mondial par la FIFA, il signera dans la foulée à Liverpool pour un montant de 10 millions d'euros.
La consécration en Premier League?
Diouf accomplit ici l'un de ses rêves - signer dans un grand club anglais - même s'il n'imaginait assurément pas celui-ci aussi prématuré. Sous la direction de Gérard Houiller, il débuta en fanfare avec un doublé lors de son premier match à Anfield, son seul fait d'arme en deux saisons puisqu'il ne marquera que 3 petits buts en 55 matches de championnat durant cette période. Pire, il retombera dans les travers aperçus a Rennes, étant coupable entre autres d'un nouvel accident de voiture et de multiples crachats envers des joueurs mais aussi envers des supporters, ceux du celtics en temoignent. Sam allardyce, le coach qui relancera le sénégalais a bolton puis à blackburn, pointa du doigt le manque de gestion du cas Diouf lors de son passage à Liverpool « Il n’avait droit à aucune prise en charge, contrairement à ce qu’on peut attendre d’un club du standing de Liverpool. Il était livré à lui-même bien trop souvent et n’était pas conseillé. Je pense qu’il s’est perdu là-dedans. Les activités hors-football sont désastreuses pour l’intégration d’un joueur dans une nouvelle équipe et Liverpool n’a pas été à la hauteur. Ils ne l’ont pas aidé à trouver un logement. Ils ne l’ont pas aidé à gérer son argent. Diouf avait tout pour être une star mais il s’est perdu à Liverpool ».
Tout sauf un long fleuve tranquille
Qu'à cela ne tienne, la star sénégalaise ne compte pas abdiquer et compte bien prouver sa valeur outre-manche. C'est ainsi qu'en 2004 il décidera de tenter l'expérience à Bolton, sous forme de prêt. Celui-ci s'avèrera payant puisque Dioufy de son surnom prouvera qu'il est avant tout un bon joueur de football en inscrivant 9 buts et en affolant les défenses de par ses dribbles déroutants, avec pour résultat un transfert définitif chez les Wanderers. Mais sa carrière ne sera jamais un long fleuve tranquille comme l'atteste sa saison suivante où il se blesse à plusieurs reprises, ne faisant de surcroît pas les efforts nécessaires pour retrouver son meilleur niveau tout en prétextant la peur de se blesser à nouveau. Les deux saisons suivantes seront de bonne facture, formant un duo de qualité avec Nicolas Anelka au sein de l'attaque des Wanderers. On commence alors a penser que Diouf serait en train de rentrer dans le rang et on se prend à imaginer un avenir sous de meilleurs auspices pour le natif de Dakar. Courtisé notamment par L'Athlético de Madrid, l'AS Rome ou encore le Werder de Brème, il choisit en 2008, à la surprise générale, de prendre la direction du promu Sunderland de Roy Keane alors entraineur des Blacks Cats, affirmant souhaiter demeurer dans le championnat anglais. C'est cette même année qu'il décide de prendre sa retraite internationale suite à la CAN 2008 ou il fut notamment retrouvé en boite de nuit la veille du match face à l'Angola, une récidive pour le désormais ex-capitaine des lions de la Teranga.
Son transfert à Sunderland s'avèrera être un échec, le sénégalais n'étant que trop peu utilisé, il affirmera après seulement six mois sa volonté de quitter le club du nord de l'Angleterre. Son choix se porte alors sur Blackburn, club coaché par son mentor Sam Allardyce. La transaction s'effectuera durant le mercato hivernal de 2009. Mais la présence de son ancien manager à Bolton ne suffira pas a relancer le joueur qui s'enlise péniblement dans les affaires extra-sportives comme l'atteste cette affaire de proxénétisme révélé par le Daily Mail en 2010 mais également de nouveaux problèmes de délits routiers. Sur le terrain ce sont ses prises de becs récurrentes et souvent violentes avec certains adversaires, son affaire d'insulte raciale envers un ramasseur de balle qui prennent le dessus sur ses performances en demi-teinte. Lors d'un sondage en 2009 regroupant plus de 2500 fans de football anglais, il fut nommé comme étant le deuxième joueur le plus détesté d'Angleterre se plaçant entre Cristiano Ronaldo et Joey Barton, avant de remporter la palme l'année suivante, conséquences des multiples frasques qui ont narré sa carrière en dents de scie. Celle de trop fut commise le 8 janvier 2011 lorsque le « bad boy » se permit d'insulter ouvertement un joueur des Queens Park Rangers alors victime d'une fracture de la jambe par un pathétique « va te faire f..... toi et ta jambe ». Son départ de l'Angleterre semblait désormais inéluctable.
El-hadji Diouf, héros ou zéro?
Alors qu'il venait tout juste de souffler ses trente bougies, l'enfant de Balakos, devenu ennemi public numéro un en Angleterre n'eut d'autre choix que de s'exporter loin du pays de sa Majesté. Pas si loin que ça en définitive puisqu'il optera pour l'Écosse et les Glasgow Rangers sous la forme d'un prêt. Mais on ne refait pas le bonhomme, et après seulement 3mois il fit déjà honneur à sa réputation de bad boy du football en étant au centre de nombreuses polémiques sur les terrains de Scottish Premier League. Étant actuellement en prêt, son avenir reste plus que jamais en pointillés, son caractère explosif et sa réputation sulfureuse semble d'ores et déjà lui fermer les portes d'un éventuel retour en Angleterre. Coté sélection nationale, le fougueux sénégalais prit sur lui pour s'excuser des polémiques antérieures puis annoncer en 2010 son désir d'y revenir, appel pour le moment ignoré par le sélectionneur actuel Amara Traoré, désireux de ne pas mettre en danger la cohésion du groupe actuel. D'avantage hais qu'adulé, La carrière d'El-hadji Diouf n'est pas encore à son terme, mais elle résonne déjà comme étant un immense gâchis, pour ce joueur esthète qui aura malheureusement d'avantage marqué le monde du football par ses innombrables frasques que par ses dribbles déroutants, la dernière en date faisait état de son amitié avec la famille Khadafi et viendra remplir une liste déjà bien /trop Garnie.
C'est en 2000 que sa carrière va se lancer, au Racing club de Lens qui, sous la houlette de Rolland Courbis, décide de le prendre en prêt avant de lever l'option d'achat l'année suivante. Durant deux saisons, El-hadji Diouf fait le bonheur du club de Gervais Martel avec à la clef en 2002 une deuxième place en championnat au terme d'une saison de haute volée. Quelques écarts de conduite tel que son retour tardif de la CAN 2002 où lui et ses coéquipiers échouèrent en finale face au Cameroun ne freineront pas son ascension fulgurante. Double ballon d'or africain, il se fit connaître du grand public lors de la Coupe du monde 2002 ou il emmena avec brio son équipe en quart de finale (une deuxième pour un club africain à cette époque, succédant au Cameroun en 1990). Nommé septième meilleur joueur de ce mondial par la FIFA, il signera dans la foulée à Liverpool pour un montant de 10 millions d'euros.
La consécration en Premier League?
Diouf accomplit ici l'un de ses rêves - signer dans un grand club anglais - même s'il n'imaginait assurément pas celui-ci aussi prématuré. Sous la direction de Gérard Houiller, il débuta en fanfare avec un doublé lors de son premier match à Anfield, son seul fait d'arme en deux saisons puisqu'il ne marquera que 3 petits buts en 55 matches de championnat durant cette période. Pire, il retombera dans les travers aperçus a Rennes, étant coupable entre autres d'un nouvel accident de voiture et de multiples crachats envers des joueurs mais aussi envers des supporters, ceux du celtics en temoignent. Sam allardyce, le coach qui relancera le sénégalais a bolton puis à blackburn, pointa du doigt le manque de gestion du cas Diouf lors de son passage à Liverpool « Il n’avait droit à aucune prise en charge, contrairement à ce qu’on peut attendre d’un club du standing de Liverpool. Il était livré à lui-même bien trop souvent et n’était pas conseillé. Je pense qu’il s’est perdu là-dedans. Les activités hors-football sont désastreuses pour l’intégration d’un joueur dans une nouvelle équipe et Liverpool n’a pas été à la hauteur. Ils ne l’ont pas aidé à trouver un logement. Ils ne l’ont pas aidé à gérer son argent. Diouf avait tout pour être une star mais il s’est perdu à Liverpool ».
Tout sauf un long fleuve tranquille
Qu'à cela ne tienne, la star sénégalaise ne compte pas abdiquer et compte bien prouver sa valeur outre-manche. C'est ainsi qu'en 2004 il décidera de tenter l'expérience à Bolton, sous forme de prêt. Celui-ci s'avèrera payant puisque Dioufy de son surnom prouvera qu'il est avant tout un bon joueur de football en inscrivant 9 buts et en affolant les défenses de par ses dribbles déroutants, avec pour résultat un transfert définitif chez les Wanderers. Mais sa carrière ne sera jamais un long fleuve tranquille comme l'atteste sa saison suivante où il se blesse à plusieurs reprises, ne faisant de surcroît pas les efforts nécessaires pour retrouver son meilleur niveau tout en prétextant la peur de se blesser à nouveau. Les deux saisons suivantes seront de bonne facture, formant un duo de qualité avec Nicolas Anelka au sein de l'attaque des Wanderers. On commence alors a penser que Diouf serait en train de rentrer dans le rang et on se prend à imaginer un avenir sous de meilleurs auspices pour le natif de Dakar. Courtisé notamment par L'Athlético de Madrid, l'AS Rome ou encore le Werder de Brème, il choisit en 2008, à la surprise générale, de prendre la direction du promu Sunderland de Roy Keane alors entraineur des Blacks Cats, affirmant souhaiter demeurer dans le championnat anglais. C'est cette même année qu'il décide de prendre sa retraite internationale suite à la CAN 2008 ou il fut notamment retrouvé en boite de nuit la veille du match face à l'Angola, une récidive pour le désormais ex-capitaine des lions de la Teranga.
Son transfert à Sunderland s'avèrera être un échec, le sénégalais n'étant que trop peu utilisé, il affirmera après seulement six mois sa volonté de quitter le club du nord de l'Angleterre. Son choix se porte alors sur Blackburn, club coaché par son mentor Sam Allardyce. La transaction s'effectuera durant le mercato hivernal de 2009. Mais la présence de son ancien manager à Bolton ne suffira pas a relancer le joueur qui s'enlise péniblement dans les affaires extra-sportives comme l'atteste cette affaire de proxénétisme révélé par le Daily Mail en 2010 mais également de nouveaux problèmes de délits routiers. Sur le terrain ce sont ses prises de becs récurrentes et souvent violentes avec certains adversaires, son affaire d'insulte raciale envers un ramasseur de balle qui prennent le dessus sur ses performances en demi-teinte. Lors d'un sondage en 2009 regroupant plus de 2500 fans de football anglais, il fut nommé comme étant le deuxième joueur le plus détesté d'Angleterre se plaçant entre Cristiano Ronaldo et Joey Barton, avant de remporter la palme l'année suivante, conséquences des multiples frasques qui ont narré sa carrière en dents de scie. Celle de trop fut commise le 8 janvier 2011 lorsque le « bad boy » se permit d'insulter ouvertement un joueur des Queens Park Rangers alors victime d'une fracture de la jambe par un pathétique « va te faire f..... toi et ta jambe ». Son départ de l'Angleterre semblait désormais inéluctable.
El-hadji Diouf, héros ou zéro?
Alors qu'il venait tout juste de souffler ses trente bougies, l'enfant de Balakos, devenu ennemi public numéro un en Angleterre n'eut d'autre choix que de s'exporter loin du pays de sa Majesté. Pas si loin que ça en définitive puisqu'il optera pour l'Écosse et les Glasgow Rangers sous la forme d'un prêt. Mais on ne refait pas le bonhomme, et après seulement 3mois il fit déjà honneur à sa réputation de bad boy du football en étant au centre de nombreuses polémiques sur les terrains de Scottish Premier League. Étant actuellement en prêt, son avenir reste plus que jamais en pointillés, son caractère explosif et sa réputation sulfureuse semble d'ores et déjà lui fermer les portes d'un éventuel retour en Angleterre. Coté sélection nationale, le fougueux sénégalais prit sur lui pour s'excuser des polémiques antérieures puis annoncer en 2010 son désir d'y revenir, appel pour le moment ignoré par le sélectionneur actuel Amara Traoré, désireux de ne pas mettre en danger la cohésion du groupe actuel. D'avantage hais qu'adulé, La carrière d'El-hadji Diouf n'est pas encore à son terme, mais elle résonne déjà comme étant un immense gâchis, pour ce joueur esthète qui aura malheureusement d'avantage marqué le monde du football par ses innombrables frasques que par ses dribbles déroutants, la dernière en date faisait état de son amitié avec la famille Khadafi et viendra remplir une liste déjà bien /trop Garnie.