La prochaine rentrée scolaire risque d’être très mouvementée à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Elle serait une année très perturbée, sinon très dure pour certains disciples de ce temple du savoir.
Tel est l’avis le plus partagé par la plupart des étudiants. Ils sont contre la décision prise par le gouvernement d’augmenter les frais d’inscription dès la rentrée prochaine, variant entre 25 000 Fcfa et 75 000 Fcfa et selon le niveau d’étude.
Pour cet étudiant en master 2 de philosophie «les autorités étatiques devaient régler les nombreux problèmes qui minent ce secteur avant d’entamer des réformes. Poser cet acte, c’est exclure déjà certains étudiants de l’université. Je demande au gouvernement de revoir cette mesure pour éviter des perturbations à l’université».
Ablaye est un jeune étudiant en 2ème année de Lettre moderne. Il vient de Kédougou et n’a pas de parents à Dakar. Ce qui fait qu’il loge dans un bâtiment en colocation avec ses camarades. Ce dernier estime que l’augmentation des frais d’inscription n’arrange pas ceux qui sont issus de familles pauvres.
«Augmenter les inscriptions jusqu’à 30 000 F cfa pour la Licence 2, nous porte beaucoup de préjudices, d’autant plus que nous avons l’eau, la nourriture, l’électricité et le loyer à payer».
Il propose également au gouvernement d’augmenter les bourses actuelles de 35 000 F cfa à 80 000 ou 90 000 F cfa, idem pour les demi-bourses.
Le ministre de l’enseignement supérieur Mary Teuw Niane quant à lui pense tout simplement que “Les taux qui ont été retenus par la commission ad hoc sont des taux tout à fait raisonnables“.
Il précise qu’à la prochaine rentrée académique, «l’étudiant de L1 (licence 1) va payer 25.000 francs CFA. Les 10.000 francs sont consacrés aux droits d’inscription administrative et les 15.000 aux droits d’inscription pédagogique. L’étudiant de L2 (licence 2) va payer 30.000 francs CFA. Et l’étudiant de L3 (licence 3) va débourser 35.000 francs FCFA.L’étudiant de M1 (master 1) devra désormais payer 50.000 francs CFA pour les besoins de son inscription administrative, tandis que celui de M2 (master) va payer 60.000 francs. Si l’étudiant est dans une formation doctorale, il devra payer 75.000 francs CFA».
Toutes ces réactions venant des étudiants rencontrés à l’Ucad laissent entendre que le Système de l’enseignement supérieur risque encore de basculer dans des perturbations. Et l’augmentation des inscriptions ne sera pas la seule cause. Les inscriptions en ligne également constitueront une grande équation aux autorités.
Enormément de nouveaux bacheliers ne savent pas jusque là comment faire pour s’inscrire. Ils ne maitrisent pas les procédures. D’autres n’ont pas les moyens de le faire. Tous ces nouveaux bacheliers risquent de rallier Dakar comme chaque année pour exiger des orientations.
Cette augmentation des droits d’inscription et les inscriptions en ligne pour la prochaine rentrée universitaire, risque d’être une patate chaude entre les mains des autorités. Dans tout les cas, les étudiants ont déjà pris positions : il n’en est pas question d’augmentations des frais d’inscription.
Mis en ligne par Mamadou Fall SENENEWS.com
Tel est l’avis le plus partagé par la plupart des étudiants. Ils sont contre la décision prise par le gouvernement d’augmenter les frais d’inscription dès la rentrée prochaine, variant entre 25 000 Fcfa et 75 000 Fcfa et selon le niveau d’étude.
Pour cet étudiant en master 2 de philosophie «les autorités étatiques devaient régler les nombreux problèmes qui minent ce secteur avant d’entamer des réformes. Poser cet acte, c’est exclure déjà certains étudiants de l’université. Je demande au gouvernement de revoir cette mesure pour éviter des perturbations à l’université».
Ablaye est un jeune étudiant en 2ème année de Lettre moderne. Il vient de Kédougou et n’a pas de parents à Dakar. Ce qui fait qu’il loge dans un bâtiment en colocation avec ses camarades. Ce dernier estime que l’augmentation des frais d’inscription n’arrange pas ceux qui sont issus de familles pauvres.
«Augmenter les inscriptions jusqu’à 30 000 F cfa pour la Licence 2, nous porte beaucoup de préjudices, d’autant plus que nous avons l’eau, la nourriture, l’électricité et le loyer à payer».
Il propose également au gouvernement d’augmenter les bourses actuelles de 35 000 F cfa à 80 000 ou 90 000 F cfa, idem pour les demi-bourses.
Le ministre de l’enseignement supérieur Mary Teuw Niane quant à lui pense tout simplement que “Les taux qui ont été retenus par la commission ad hoc sont des taux tout à fait raisonnables“.
Il précise qu’à la prochaine rentrée académique, «l’étudiant de L1 (licence 1) va payer 25.000 francs CFA. Les 10.000 francs sont consacrés aux droits d’inscription administrative et les 15.000 aux droits d’inscription pédagogique. L’étudiant de L2 (licence 2) va payer 30.000 francs CFA. Et l’étudiant de L3 (licence 3) va débourser 35.000 francs FCFA.L’étudiant de M1 (master 1) devra désormais payer 50.000 francs CFA pour les besoins de son inscription administrative, tandis que celui de M2 (master) va payer 60.000 francs. Si l’étudiant est dans une formation doctorale, il devra payer 75.000 francs CFA».
Toutes ces réactions venant des étudiants rencontrés à l’Ucad laissent entendre que le Système de l’enseignement supérieur risque encore de basculer dans des perturbations. Et l’augmentation des inscriptions ne sera pas la seule cause. Les inscriptions en ligne également constitueront une grande équation aux autorités.
Enormément de nouveaux bacheliers ne savent pas jusque là comment faire pour s’inscrire. Ils ne maitrisent pas les procédures. D’autres n’ont pas les moyens de le faire. Tous ces nouveaux bacheliers risquent de rallier Dakar comme chaque année pour exiger des orientations.
Cette augmentation des droits d’inscription et les inscriptions en ligne pour la prochaine rentrée universitaire, risque d’être une patate chaude entre les mains des autorités. Dans tout les cas, les étudiants ont déjà pris positions : il n’en est pas question d’augmentations des frais d’inscription.
Mis en ligne par Mamadou Fall SENENEWS.com