C’est un homme visiblement en colère qui nous a joint (Leral), depuis une semaine pour se plaindre d’une injustice dont il se dit victime. Oumar Moussa Dianka, agent municipal de la mairie d’Ourossogui, accuse le maire, Moussa Bocar Thiam de l’avoir licencié sans motif valable. Car son seul tort, dit-il, « il milite dans un autre parti opposé à sa formation politique ».
Ses déboires avec son employeur a débuté, précise depuis l’arrivée de celui-ci à la tête de l’institution municipale. Nouvellement installé dans ses fonctions, Me Moussa Bocar Thiam, accuse Oumar Moussa Dianka, d'opérer à des changements dans les démembrements de la mairie pour ainsi placer ses hommes. C’est ainsi que lui, en sa qualité d’agent au service d’Etat civil, s’est vu muter au service de nettoiement. Malgré tout, poursuit-il, «j’ai continué à travailler là-bas, bien que ce poste ne corresponde pas à mon profil. Je précise que je suis un agent de l’Etat, recruté pour le contrôle de l’Etat-civil, et je bénéficie d’un CDI (contrat à durée indéterminée) depuis le 1er mars 2000 ».
Le 28 novembre 2016, alors qu'il ne s’attendait à rien, le maire lui convoque dans son bureau pour lui notifier son licenciement. Motif ? « Insuffisances notoires de résultats, incompétence et manquements graves constatés dans l’exécution de ces fonctions » signale-t-il, convaincu que son licenciement a des relents politiques.
« Nous ne partageons pas le même parti. Et je suis convaincu que c’est que c’est à cause de cela qu’il m’a viré. Car ses parents dont son frère qu’il a fait recruter, ne sont ni plus méritants ni plus compétents que moi», ajoute Moussa Dianka avant de rappeler que « le maire de la ville agit en dictateur ». La preuve, dit-il, «il avait emprisonné 11 jeunes de la ville qui avaient osé dénoncer la gestion de la mairie».
Ne voulant se laisser abattre, Moussa Dianka déclare avoir saisi l’Inspecteur du travail. Le mardi 20 février 2017, ils s’étaient retrouvés devant ce dernier pour une audience de conciliation portant sur ses indemnité de Préavis, de Licenciement, de Congé et enfin des Dommages et intérêts.
Faute d’accord, il a saisi le Tribunal du Travail. « Il (Moussa Bocar Thiam a refusé de répondre aux convocations du Préfet et du Tribunal du travail. Comme quoi, il semble ne pas respecter les instances judiciaires », affirme M. Dianka. Qui interpelle le chef de l’Etat Macky Sall et son ministre de la justice Sidiki Kaba en leur demandant d'intervenir.
Interpellé mardi par nos soins, Me Moussa Bocar Thiam nie en bloc. « Je n’ai jamais reçu de convocation de qui que ce soit », dit-il. Pour lui, l’employé a été licencié pour « faute lourde » et d' »incompétence avérée . Concernant les jeunes qui ont été emprisonnés dont il parle, ça n’a rien à voir avec ce dossier, en plus c’est depuis 2014 ».
Il précise qu’il est venu à la mairie en trouvant d’énormes difficultés avec des agents qui sont restés 8 mois sans salaire. Et maintenant, il dit avoir réglé tous es dérives et à chaque fin du mois, les salaires sont payés dès le premier du mois suivant.
Pour rappel, le maire de la commune est socialiste. En revanche, son employé est de l’Alliance pour la République.
Thierno Malick Ndiaye
Ses déboires avec son employeur a débuté, précise depuis l’arrivée de celui-ci à la tête de l’institution municipale. Nouvellement installé dans ses fonctions, Me Moussa Bocar Thiam, accuse Oumar Moussa Dianka, d'opérer à des changements dans les démembrements de la mairie pour ainsi placer ses hommes. C’est ainsi que lui, en sa qualité d’agent au service d’Etat civil, s’est vu muter au service de nettoiement. Malgré tout, poursuit-il, «j’ai continué à travailler là-bas, bien que ce poste ne corresponde pas à mon profil. Je précise que je suis un agent de l’Etat, recruté pour le contrôle de l’Etat-civil, et je bénéficie d’un CDI (contrat à durée indéterminée) depuis le 1er mars 2000 ».
Le 28 novembre 2016, alors qu'il ne s’attendait à rien, le maire lui convoque dans son bureau pour lui notifier son licenciement. Motif ? « Insuffisances notoires de résultats, incompétence et manquements graves constatés dans l’exécution de ces fonctions » signale-t-il, convaincu que son licenciement a des relents politiques.
« Nous ne partageons pas le même parti. Et je suis convaincu que c’est que c’est à cause de cela qu’il m’a viré. Car ses parents dont son frère qu’il a fait recruter, ne sont ni plus méritants ni plus compétents que moi», ajoute Moussa Dianka avant de rappeler que « le maire de la ville agit en dictateur ». La preuve, dit-il, «il avait emprisonné 11 jeunes de la ville qui avaient osé dénoncer la gestion de la mairie».
Ne voulant se laisser abattre, Moussa Dianka déclare avoir saisi l’Inspecteur du travail. Le mardi 20 février 2017, ils s’étaient retrouvés devant ce dernier pour une audience de conciliation portant sur ses indemnité de Préavis, de Licenciement, de Congé et enfin des Dommages et intérêts.
Faute d’accord, il a saisi le Tribunal du Travail. « Il (Moussa Bocar Thiam a refusé de répondre aux convocations du Préfet et du Tribunal du travail. Comme quoi, il semble ne pas respecter les instances judiciaires », affirme M. Dianka. Qui interpelle le chef de l’Etat Macky Sall et son ministre de la justice Sidiki Kaba en leur demandant d'intervenir.
Interpellé mardi par nos soins, Me Moussa Bocar Thiam nie en bloc. « Je n’ai jamais reçu de convocation de qui que ce soit », dit-il. Pour lui, l’employé a été licencié pour « faute lourde » et d' »incompétence avérée . Concernant les jeunes qui ont été emprisonnés dont il parle, ça n’a rien à voir avec ce dossier, en plus c’est depuis 2014 ».
Il précise qu’il est venu à la mairie en trouvant d’énormes difficultés avec des agents qui sont restés 8 mois sans salaire. Et maintenant, il dit avoir réglé tous es dérives et à chaque fin du mois, les salaires sont payés dès le premier du mois suivant.
Pour rappel, le maire de la commune est socialiste. En revanche, son employé est de l’Alliance pour la République.
Thierno Malick Ndiaye