« Les vieux ne peuvent pas tenir un certains rythme sexuel,’’mouna tougnou dara’’. Ce sont les jeunes qui ont la cote. Je connais beaucoup de cas que je n’ai pas vécu personnellement. Mais des femmes que j’interroge me confient que leurs vieux maris n’ont plus la puissance qu’il faut. Donc elles se rabattent sur les jeunes. Tous les jeunes qui sont avec les vieilles sont dans des rapports d’intérêt avec elles. Les vieilles femmes les entretiennent en leur achetant des portables de dernière génération…. J’ai rencontré un jeune qui était dans ce circuit. Il m’a dit que c’était une opportunité pour voyager facilement. Je lui ai fait savoir qu’avec ces femmes qui sont mille fois plus âgées que lui, il va perdre sa jeunesse alors que ces « bonnes dames » vont devenir plus jeunes. Il a fini par m’écouter. Il est retourné dans son commerce et maintenant il a réussi à voyager. Ce que les vieilles cherchent, ce sont des jeux sexuels très particuliers. Et ce sont les jeunes qui peuvent les satisfaire. Qu’importe si la dame se retrouve avec un amant qui a l’âge de son enfant.
La dame Aita qui tient ces propos trouve en écho ceux de son ami Séye. « J’en ai une illustration dit-elle, avec un jeune qui a surpris sa mère avec son amant. Il n’a pas supporté la scène. Il a fini par se suicider. C’était à la Médina, il y a à peu prés huit ans. Son amie renchérit : « tu sais, les jeunes qui font l’éducation physique sur la corniche sont très convoités par les femmes. Les femmes d’un certain âge ont un feeling pour les jeunes au torse bombé. Je connais le cas d’un jeune homme qui est très sollicité dans ce sens. C’est une réalité dans ce pays. A ce rythme, tu évoques Dieu tellement il se passe des choses étonnantes. « boul sonne ». Tu vois facilement des femmes qui divorcent après quelques moments de mariage parce que leur mari est impuissant alors que le mariage, c’est pour le meilleur et pour le pire ».
Séye souligne : « dans un ménage, ces trois aspects ne vont pas de pair : les plans financier, moral et physique. Je constate toujours qu’il y a un chainon manquant. Je me suis mariée en 2000 et depuis 2004, cela ne va pas avec mon mari, mais cela ne doit pas être un prétexte pour moi d’aller chercher un autre. Je gère, c’est une question d’éducation de base. Il faut savoir gérer ses situations. En 2003, mon mari a eu des problèmes de cancer et ensuite il a essayé de faire une opération au cours de laquelle il a eu des problèmes aux jambes. Il me donnait 300.000 F par mois mais maintenant il ne peut rien faire de tout cela. Et pourtant je gère tout cela sans problème. Mon mari quand il a senti ses problèmes, m’a dit qu’il voulait que je divorce. J’ai refusé. Il m’a demandé ce qui pourrait m’entretenir, je lui ai dit que c’est le bon Dieu. Une vie de couple n’est pas seulement une affaire de sexe, il faut avoir le sens de la dignité : « am na yo khamni ngor mokoy mootali »
Aida poursuit : « … et quand tu te marie très tôt, tu démystifies toutes ces choses. Moi je suis mariée, j’ai maintenant de petits enfants. Donc j’ai dépassé ces problèmes ! Mais ce sont des réalités dans ce pays. Dernièrement, j’étais à Thiès et j’ai entendu des femmes vanter les capacités sexuelles d’un batteur très connu dans le milieu des ‘driankés’. Le batteur en question s’est retourné et les a insultées. Si elles n’avaient pas des affinités avec lui, il ne les aurait pas insultées. J’ai une copine qui vit en Italie et qui fait du commerce. Un jour, elle m’a dit qu’elle devait aller charger des containers d’objets d’art. Nous sommes allés à Guédiawaye et elle a été abordée par un jeune homme qui lui a proposé de passer un bon moment chez lui. Elle m’a demandé de l’attendre dans sa voiture. Quand elle a fini, je l’ai insultée durant tout le trajet du retour. Car ma copine est mariée. Nous avions une autre copine qui était liée à un chauffeur. Ce chauffeur a l’âge de son fils et il sortait avec la dame. Jusqu’à présent ce jeune homme m’interpelle sur le cas de cette dame car il n’a plus de ses nouvelles alors qu’il comptait sur elle pour financer son business. »
Et d’ajouter : « avez-vous déjà vu quelqu’un qui a réussi dans sa vie avec ce genre d’activités ? Non jamais ! Je ne parle pas des femmes qui sont cassées très tôt ; ‘dagnouy téla garé’. Mais avant que cette femme ne soit sur une voie de garage, le jeune va l’être le premier. Je connais une femme célèbre dans son domaine d’activité, ce sont les parents de son mari qui lui ont demandé de trouver un autre homme car elle est un ‘bien public’. Il y a aussi le cas de cette autre dame qui sortait dans un cadre adultérin et qui a fini par trouver une copine à son amant car sa relation commençait à s’ébruiter. Lorsque sa copine s’est mariée avec son amant, elle n’a pas pu supporter l’union et lui a fait des histoires. La scène s’est déroulée sur la corniche. Je connais une autre dame à qui l’on a annoncé par téléphone le décès de son mari au moment où elle était dans les bras de son amant ».
Par Toukane Sy
Source : Dakalife Magazine juillet 2009
La dame Aita qui tient ces propos trouve en écho ceux de son ami Séye. « J’en ai une illustration dit-elle, avec un jeune qui a surpris sa mère avec son amant. Il n’a pas supporté la scène. Il a fini par se suicider. C’était à la Médina, il y a à peu prés huit ans. Son amie renchérit : « tu sais, les jeunes qui font l’éducation physique sur la corniche sont très convoités par les femmes. Les femmes d’un certain âge ont un feeling pour les jeunes au torse bombé. Je connais le cas d’un jeune homme qui est très sollicité dans ce sens. C’est une réalité dans ce pays. A ce rythme, tu évoques Dieu tellement il se passe des choses étonnantes. « boul sonne ». Tu vois facilement des femmes qui divorcent après quelques moments de mariage parce que leur mari est impuissant alors que le mariage, c’est pour le meilleur et pour le pire ».
Séye souligne : « dans un ménage, ces trois aspects ne vont pas de pair : les plans financier, moral et physique. Je constate toujours qu’il y a un chainon manquant. Je me suis mariée en 2000 et depuis 2004, cela ne va pas avec mon mari, mais cela ne doit pas être un prétexte pour moi d’aller chercher un autre. Je gère, c’est une question d’éducation de base. Il faut savoir gérer ses situations. En 2003, mon mari a eu des problèmes de cancer et ensuite il a essayé de faire une opération au cours de laquelle il a eu des problèmes aux jambes. Il me donnait 300.000 F par mois mais maintenant il ne peut rien faire de tout cela. Et pourtant je gère tout cela sans problème. Mon mari quand il a senti ses problèmes, m’a dit qu’il voulait que je divorce. J’ai refusé. Il m’a demandé ce qui pourrait m’entretenir, je lui ai dit que c’est le bon Dieu. Une vie de couple n’est pas seulement une affaire de sexe, il faut avoir le sens de la dignité : « am na yo khamni ngor mokoy mootali »
Aida poursuit : « … et quand tu te marie très tôt, tu démystifies toutes ces choses. Moi je suis mariée, j’ai maintenant de petits enfants. Donc j’ai dépassé ces problèmes ! Mais ce sont des réalités dans ce pays. Dernièrement, j’étais à Thiès et j’ai entendu des femmes vanter les capacités sexuelles d’un batteur très connu dans le milieu des ‘driankés’. Le batteur en question s’est retourné et les a insultées. Si elles n’avaient pas des affinités avec lui, il ne les aurait pas insultées. J’ai une copine qui vit en Italie et qui fait du commerce. Un jour, elle m’a dit qu’elle devait aller charger des containers d’objets d’art. Nous sommes allés à Guédiawaye et elle a été abordée par un jeune homme qui lui a proposé de passer un bon moment chez lui. Elle m’a demandé de l’attendre dans sa voiture. Quand elle a fini, je l’ai insultée durant tout le trajet du retour. Car ma copine est mariée. Nous avions une autre copine qui était liée à un chauffeur. Ce chauffeur a l’âge de son fils et il sortait avec la dame. Jusqu’à présent ce jeune homme m’interpelle sur le cas de cette dame car il n’a plus de ses nouvelles alors qu’il comptait sur elle pour financer son business. »
Et d’ajouter : « avez-vous déjà vu quelqu’un qui a réussi dans sa vie avec ce genre d’activités ? Non jamais ! Je ne parle pas des femmes qui sont cassées très tôt ; ‘dagnouy téla garé’. Mais avant que cette femme ne soit sur une voie de garage, le jeune va l’être le premier. Je connais une femme célèbre dans son domaine d’activité, ce sont les parents de son mari qui lui ont demandé de trouver un autre homme car elle est un ‘bien public’. Il y a aussi le cas de cette autre dame qui sortait dans un cadre adultérin et qui a fini par trouver une copine à son amant car sa relation commençait à s’ébruiter. Lorsque sa copine s’est mariée avec son amant, elle n’a pas pu supporter l’union et lui a fait des histoires. La scène s’est déroulée sur la corniche. Je connais une autre dame à qui l’on a annoncé par téléphone le décès de son mari au moment où elle était dans les bras de son amant ».
Par Toukane Sy
Source : Dakalife Magazine juillet 2009