L’aventure concernant ce sujet oblige à faire des pieds et des mains pour recouper des témoignages. L’évidence ou la complexité du sujet fait que des personnes abordées, refusent catégoriquement de se prononcer. Ils se disent hostiles à cette pratique. Donc, ils n’ont aucune idée du fait. Cheikh Sagna, Team leader à Tigo, trouvé dans son lieu de travail, tee-shirt bleu avec un air pensif, tout en expliquant son point de vue, précise que l'homosexualité, « c'est une perversion inexplicable, parce qu'il ne sera jamais normal que deux personnes de même sexe couchent ensemble », avant d’étaler les multiples facteurs, dont l'argent facile qui va avec cette pratique. Pour lui, le fait est loin d’être une pathologie. Certains peuvent être influencés par quelqu’un dans son environnement immédiat. Sagna, un jeune à la corpulence imposante, espère que les homosexuels n’auront jamais le pouvoir de s'affirmer dans notre société.
L’homosexualité est un phénomène qui ne date pas d’aujourd’hui. Elle est là depuis plusieurs générations. Certainement, elle a pris de l’ampleur avec le boom médiatique qui expose au quotidien, les cas isolés des personnes prises en flagrant délit de racolage dans des lieux publics. Ces dernières, dans les liens de détention ou entre les mains d’individus qui les surprennent, subissent un sort dramatique. L’une des causes qui fait que les homosexuels se réfugient dans des lieux privés pour vivre pleinement leur penchant sexuel.
Seulement, depuis un certain temps, ils sortent de leur réclusion, tout en manifestant un besoin de s’afficher et vivre librement leur amour. Un état de fait que la société refuse de cautionner avec gaîeté de cœur. Birame Faye, étudiant à Eticca, décrypte la pratique homosexuelle. L’étudiant soutient que l'homosexualité, c'est deux personnes de même sexe, ayant une relation amoureuse, voire des rapports sexuels.
Face à la multiplicité des causes, il brandit le cadre familial, la mauvaise fréquentation, la corruption et la mauvaise éducation. Pour l’apprenant en master, marketing et communication, le vice qui attire au sexe opposé, reste et occupe une position centrale. Contrairement aux autres, l’étudiant portant un ensemble en costume, bien taillé et sur mesure, considère que l'argent et la facilité entraînent davantage les jeunes à massifier les rangs des homosexuels. Il retient que le phénomène peut aussi être pathologique. Parce que, relève-t-il, il y a des gens qui grandissent avec des penchants homosexuel sans s'en rendre compte.
Mme Cissé Astou Ndiaye, trouvée devant sa maison, en train de déguster du « maad » donne son avis sur ce phénomène. Très joviale, assise à côté des enfants qui jouent au football, semble à première vue être fascinée par le jeu agressif, développé autour du ballon. Ces enfants agités du quartier de Grand Dakar, constate-t-on, ne se soucient pas du passage des gens à qui, ils jettent souvent de la poussière. Leur unique objectif est de marquer des buts pour rester vainqueur de la partie.
Ainsi, Mme Cissé décrit l'homosexualité comme étant le fait qu’un homme ait des comportements féminins. Mais, la question de la proximité familiale apparaît toujours dans les différentes perceptions des personnes interpellées. Et, Mme Cissé n’échappe pas à cette façon d’observer les motivations devant pousser à basculer dans l’homosexualité. « Quand un homme grandit au sein d'une famille ou il n'y aque des femmes, il peut devenir homosexuel. Ensuite de nos jours, il est très difficile de trouver du travail. Ce qui fait que la plupart des jeunes se lance dans l'homosexualité pour subvenir à leurs besoins », explique-t-elle.
Avec son physique athlétique et très élégante dans sa tenue du jour, elle reconnaît que le Sénégal est un pays musulman et beaucoup de grands hommes comme Serigne Touba et El hadji Malick Sy etc…, y ont vécu. Et, ce serait très mal de les laisser exprimer librement l’orientation sexuelle des homosexuels comme bon leur semble.
Difficile d’évacuer d’un trait la question de l’homosexualité. Diverses appréciations démontrent que le phénomène est là dans nos murs avec le silence assourdissant des parents qui développent une certaine complicité coupable. Des fois, les parents savent, mais un instinct protecteur les oblige à mettre le voile sur la personne concernée. Dans cette optique, Sylvie Faye, étudiante, qualifie l’homosexualité d’une union de même sexe, c'est à dire deux hommes qui vivent une liaison amoureuse.
« L'éducation par exemple, j'avais un ami dans la même classe. Il parlait et s'habillait comme une fille parce que chez lui, il était le seul homme et ses parents l'ont éduqué comme une fille. Et, je pense que les parents doivent beaucoup investir sur l'éducation de leurs enfants », exige Sylvie. Etonnée de l’ampleur du phénomène, elle signale que la majorité des homosexuels sont très riches et voyagent beaucoup à travers dans le monde avec beaucoup de facilité.
D’après elle, certains qui veulent s’affirmer, bénéficient même de passeports diplomatiques. Ce qui leur donne la possibilité de faire le tour du monde. La jeune étudiante, dans son ultime conviction, pense qu’aucune religion n’accepte ce phénomène qui contribue dangereusement à la dépravation des mœurs.
O WADE Leral
L’homosexualité est un phénomène qui ne date pas d’aujourd’hui. Elle est là depuis plusieurs générations. Certainement, elle a pris de l’ampleur avec le boom médiatique qui expose au quotidien, les cas isolés des personnes prises en flagrant délit de racolage dans des lieux publics. Ces dernières, dans les liens de détention ou entre les mains d’individus qui les surprennent, subissent un sort dramatique. L’une des causes qui fait que les homosexuels se réfugient dans des lieux privés pour vivre pleinement leur penchant sexuel.
Seulement, depuis un certain temps, ils sortent de leur réclusion, tout en manifestant un besoin de s’afficher et vivre librement leur amour. Un état de fait que la société refuse de cautionner avec gaîeté de cœur. Birame Faye, étudiant à Eticca, décrypte la pratique homosexuelle. L’étudiant soutient que l'homosexualité, c'est deux personnes de même sexe, ayant une relation amoureuse, voire des rapports sexuels.
Face à la multiplicité des causes, il brandit le cadre familial, la mauvaise fréquentation, la corruption et la mauvaise éducation. Pour l’apprenant en master, marketing et communication, le vice qui attire au sexe opposé, reste et occupe une position centrale. Contrairement aux autres, l’étudiant portant un ensemble en costume, bien taillé et sur mesure, considère que l'argent et la facilité entraînent davantage les jeunes à massifier les rangs des homosexuels. Il retient que le phénomène peut aussi être pathologique. Parce que, relève-t-il, il y a des gens qui grandissent avec des penchants homosexuel sans s'en rendre compte.
Mme Cissé Astou Ndiaye, trouvée devant sa maison, en train de déguster du « maad » donne son avis sur ce phénomène. Très joviale, assise à côté des enfants qui jouent au football, semble à première vue être fascinée par le jeu agressif, développé autour du ballon. Ces enfants agités du quartier de Grand Dakar, constate-t-on, ne se soucient pas du passage des gens à qui, ils jettent souvent de la poussière. Leur unique objectif est de marquer des buts pour rester vainqueur de la partie.
Ainsi, Mme Cissé décrit l'homosexualité comme étant le fait qu’un homme ait des comportements féminins. Mais, la question de la proximité familiale apparaît toujours dans les différentes perceptions des personnes interpellées. Et, Mme Cissé n’échappe pas à cette façon d’observer les motivations devant pousser à basculer dans l’homosexualité. « Quand un homme grandit au sein d'une famille ou il n'y aque des femmes, il peut devenir homosexuel. Ensuite de nos jours, il est très difficile de trouver du travail. Ce qui fait que la plupart des jeunes se lance dans l'homosexualité pour subvenir à leurs besoins », explique-t-elle.
Avec son physique athlétique et très élégante dans sa tenue du jour, elle reconnaît que le Sénégal est un pays musulman et beaucoup de grands hommes comme Serigne Touba et El hadji Malick Sy etc…, y ont vécu. Et, ce serait très mal de les laisser exprimer librement l’orientation sexuelle des homosexuels comme bon leur semble.
Difficile d’évacuer d’un trait la question de l’homosexualité. Diverses appréciations démontrent que le phénomène est là dans nos murs avec le silence assourdissant des parents qui développent une certaine complicité coupable. Des fois, les parents savent, mais un instinct protecteur les oblige à mettre le voile sur la personne concernée. Dans cette optique, Sylvie Faye, étudiante, qualifie l’homosexualité d’une union de même sexe, c'est à dire deux hommes qui vivent une liaison amoureuse.
« L'éducation par exemple, j'avais un ami dans la même classe. Il parlait et s'habillait comme une fille parce que chez lui, il était le seul homme et ses parents l'ont éduqué comme une fille. Et, je pense que les parents doivent beaucoup investir sur l'éducation de leurs enfants », exige Sylvie. Etonnée de l’ampleur du phénomène, elle signale que la majorité des homosexuels sont très riches et voyagent beaucoup à travers dans le monde avec beaucoup de facilité.
D’après elle, certains qui veulent s’affirmer, bénéficient même de passeports diplomatiques. Ce qui leur donne la possibilité de faire le tour du monde. La jeune étudiante, dans son ultime conviction, pense qu’aucune religion n’accepte ce phénomène qui contribue dangereusement à la dépravation des mœurs.
O WADE Leral