J’ai été surprise de voir le tollé que cette chanson a fait à travers la presse et surtout avec l’interprétation qu’en ont faite les sénégalais. Vous savez, ici au Sénégal, nous sommes très en retard par rapport à ses questions. En Afrique centrale, on n’aurait pas fait une interprétation pareille parce que là-bas tout ce qui se chante c’est de l’amour, il ne connaisse que l’amour. Le fait de dédier une chanson d’amour à quelqu’un est une chose très courante dans cette partie de l’Afrique. Certains amoureux font passer leurs messages à travers des chansons. C’est pourquoi ce genre ne choque point. Ils sont comme ça. En Afrique centrale les hommes sont très romantiques, très tendres avec les femmes. Ce qui n’est pas le cas forcément chez nous. C’est une question de culture. Il parait même que quelques internautes m’ont traitée de tous les noms d’oiseaux à travers internet mais je pense que ce qui le font n’ont pas compris. Je leur en veux pas je les comprends. Pour en revenir à Koffi, je l’ai rencontré brièvement à trois reprises. La première fois c’était lors du grand événement populaire au Congo. On s’est ensuite revu à Dakar lors d’une soirée de gala du festival Ebony au Téroubi. La dernière fois on s’est rencontré dans un restaurant à Brazza. Cependant on s’échangé quelque fois au téléphone. Il y a un an de cela, il (Koffi) m’a, au détour d’une conversation, gentiment fait savoir qu’il allait me dédier une chanson dont je ne connaissais pas le thème. Au demeurant ce n’est pas la première fois que cela arrive car avant lui, d’autres artistes africains m’ont fait cet honneur. Un jour il a débarqué à Dakar à l’improviste, il m’a téléphoné mais je ne savais pas que c’était pour prendre la voix de Youssou Ndour. Il est reparti aussitôt et depuis on ne s’est pas reparlé jusqu’à la sortie de la chanson. Ne maitrisant pas le lingala, je n’ai eu qu’une compréhension approximative de la chanson. Je pensais qu’il chantait mes louanges et rien de plus. En tout état de cause, après avoir écouter la chanson, je l’ai trouvée très belle et je me suis précipitée d’envoyer à mon compatriote Youssou un grand bouquet de fleurs en guise de reconnaissance.
Mais il y a beaucoup de spéculation autour de cette chanson, certains pensent que Koffi a tout simplement pris son courage à deux mains pour vous déclarer ouvertement son amour. D’autres par contre croient que cette chanson est tout bonnement commanditée par un amoureux tapis dans l’ombre.
Qu’en pensez-vous ?
Vous avez Koffi est un artiste et à ce titre il aime tout ce qui est beau artistiquement parlant. Il a comme tout un chacun ses émotions. Par conséquent je n’enlèverai rien à la valeur artistique de la chanson qu’il a voulu me dédier. Il a beaucoup de respect pour moi et en plus il est intelligent. J’avoue qu’après la sortie de la chanson, je n’ai appelé Koffi une seule fois. Mais depuis, je l’appelle pour lui demander des explications sur cette chanson mais du coup il est devenu injoignable. Pour l’autre hypothèse je pense que c’est même plausible ! Je me demande même qui a bien pu l’avoir fait. Je sais que les congolais ont l’habitude de commanditer des chansons pour les femmes qu’ils aiment mais franchement je ne sais pas qui en est le commanditaire. De toute façon qui connaît ma perspicacité sais que je vais me donner les moyens de connaître celui qui est derrière tout cela et tôt ou tard je le saurai inchaallah. Cependant qui qu’il soit, je ne peux pas empêcher à un homme de m’aimer. Et puis à mon âge, s’il y a des hommes qui craquent pour moi, je ne peux que m’en réjouir (rires).
Il parait que vous adorez la musique ?
Oui j’adore la musique.
Quel genre ?
J’adore la musique congolaise par fidélité. Cela ne veut pas dire que je n’aime pas les autres musiques, au contraire ! Mais ce qui s’est passé avec la musique congolaise, c’est que j’ai eu à travailler à l’Ambassade du Congo en 1969 étant à l’école de secrétariat. J’ai fait quelque mois là-bas et à force d’écouter tout le temps leur musique, j’ai fini par l’aimer. Il faut aussi dire qu’en 1969 on n’avait pas notre propre musique. Il n’y avait que la musique salsa, guinéenne et congolaise. Et c’est ce qu’on connaissait à l’époque. C’est ensuite qu’est né le mbalax. Ce qui a fait que j’ai adoré la musique congolaise. Pour vous dire à quel point je suis fidèle à cette musique. Même dans mes relations, je suis comme ça. Néanmoins j’adore la musique sénégalaise.
A propos vous parlez combien de langues ?
Je parle français, je comprends l’anglais commercial aussi. Sinon je parle un peu de Bambara parce que je suis d’origine malienne, je comprends aussi un peu de lingala.
Pour revenir sur vos rapports avec les chefs d’Etat, tout le monde sait que vous entreteniez de bons rapports avec Abdou Diouf et madame, qu’en est-il avec l’actuel régime ?
J’ai eu à travailler avec madame Diouf et que je considère comme une mère et nous entretenons toujours de bonnes relations. Quant Wade est venu aussi, on a eu de bons rapports. Je peux dire que je fais partie des premiers stylistes qu’il a invité à l’accompagner à ses premières visites officiel à l’extérieur. Et ça c’est quelque chose pour moi. Sinon je ne fais pas de politique, je n’ai que mon travail et je me concentre là-dessus.
Il paraît que vous êtes milliardaire, est ce vrai ?
Moi j’ai une autre définition du milliardaire. Pour moi, le milliardaire c’est celui qui travaille bien pour gagner sa vie, partager ce qu’il gagne avec d’autres, aider les démunis, en somme faire de bonnes actions. Je pense qu’il ne sert à rien de garder ses milliards à la banque alors qu’il y a des gens qui crèvent de faim. Le plus important pour moi c’est de faire développer mon pays et surtout d’aider ce qui n’ont pas les moyens. Il faut savoir partager dans la vie ! Donc je peux dire que je le suis !
On sait aussi que vous faites beaucoup dans l’humanitaire ?
C’est ça ma richesse d’ailleurs ! Aider les gens et ne rien attendre en retour. J’aime partager. Dieu veille sur tout et tôt ou tard on lui rendra compte. On peut aider quelqu’un dans la discrétion sans que personne ne soit au courant. Par contre si je fais quelque chose qui soit d’utilité publique, j’en parle pour que la nouvelle génération en prenne exemple. Sinon je suis très discrète. Il m’est arrivé à maintes reprises de permettre à des gens d’aller faire le pèlerinage à la Mecque sans même que ces personnes ne sachent que c’est moi qui était derrière. L’essentiel pour moi c’est de faire une bonne action. Je suis très sensible et je n’aime pas voir les gens souffrir.
Pourquoi comme la plupart des femmes riches ou célèbre, on ne vous voit pas dans les cérémonies genre anniversaire à Sorano, mariage ou autre baptêmes avec notamment ces histoires de marraines qui gaspillent de l’argent comme pas possible lors des cérémonies ?
Je n’y pense même pas car j’ai d’autres priorités dans la vie. Au lieu d’aller gaspiller de l’argent à Sorano, dans les baptêmes et autres mondanités, je préfère aller le donner aux démunis ou aux malades qui n’ont pas les moyens de s’acheter une ordonnance. Certes j’ai eu à le faire une ou deux fois dans le passé, il a vingt cinq ans de cela mais depuis je ne fais plus parti de ce circuit. Moi je n’ai jamais demandé à quelqu’un de me chanter mais bien des personnes m’ont dédier une chanson. Je ne peux pas leur en empêcher. Et si j’ai quelque chose à leur donner, je le fais de manière modeste et discrète. Même si on me fait part d’une cérémonie je préfère y aller la veille pour donner ma modeste contribution et ce dans la plus grande discrétion, sans rien y attendre en retour. Je pense que ce n’est pas bien de mettre son prochain dans une situation inconfortable. C’est pourquoi je suis contre ces histoires de marraines dans les baptêmes et autres mariages. En tout cas ma propre fille je ne vais pas lui chercher de marraine car c’est cette dernière qui va en pâtir après. Je trouve inadmissible à la limite inhumain le fait d’aller voir une personne, lui donner de l’argent sous prétexte qu’elle est la marraine de ta fille et que cette dernière sera obligée de donner le double lors de la cérémonie. Y’en a même qui vendent leurs biens ou qui s’endette jusqu’au coup rien que pour pouvoir payer. Et il faut dire que la vie est faite de haut et de bas et on ne sait jamais de quoi demain sera fait ! On peut se retrouver un jour à l’autre dans des situations difficiles. Là ou nous sommes maintenant avec la conjoncture actuelle, je pense que le gaspillage devrait être banni de notre société. C’est vrai que tout le monde ne s’adonne pas à cette pratique mais en tout cas la plupart des femmes célèbres le font. Je ne blâme personne mais je trouve cette pratique anormale raison pour laquelle je ne la fais pas.
Et quelle est le souvenir bon ou mauvais qui vous a le plus marqué dans votre vie ?
La perte de mes parents m’a beaucoup affectée et je pense tout le temps à eux. Mais j’avoue que depuis leur rappelle à Dieu, il y a trois pertes qui m’ont sérieusement secouée. Il s’agit de la mort de mon neveu Moussa Touré, de Katoucha Niane et celle d’une de mes employées, Ndella Camara. (Ndlr : la voix remplie d’émotion, elle nous nous montre la photo de la jeune fille accrochée à son bureau). Ndella était une fille que j’aimais beaucoup. Et en dehors de tout ça, elle était ma nièce. Ces pertes m’ont beaucoup marquée parce que ceux sont des personnes qui comptaient beaucoup pour moi. Mais tout cela c’est la volonté divine et je m’en remets toujours à lui. Que Dieu les accueille dans son paradis.
Est-ce que vous avez un rêve que vous aimeriez réaliser avant de quitter ce monde ?
C’est de construire des maternités et des mosquées dans toutes les régions du pays et dans la sous région. Si Dieu me donne une longue vie et les moyens, je réaliserai ce rêve inchaallah. Aujourd’hui la maternité que j’ai construite à Rufisque a enregistré plus de six mille naissances et j’en rends grâce à Dieu et souhaite longue vie à toutes ces mamans et leurs bébés. J’ai construit des mosquées et une morgue, je dis donc alhamdoulilah et que Dieu m’aide à en construire d’autres.
Dites-moi, est ce qu’il vous arrive de faire la cuisine maintenant ?
Bien sûr que oui. Et je la fais très bien. C’est vous les jeunes d’aujourd’hui qui ne savez pas cuisiner mais moi j’ai toujours été cordon bleu. Rares sont les jeunes qui savent cuisiner, faire le linge, ou encore le repassage. Vous êtes bien gâtées vous les jeunes. A notre époque, on n’avait pas de bonne, on faisait tous les travaux domestiques, on cuisinait avec le feu de bois, one connaissait pas le gaz. Jusqu’à présent je cuisine. Le dimanche si je ne travaille pas je fais la cuisine.
Et quel est le plat que vous savez cuisiner le plus ?
C’est le thiébou dieun car je suis née grandis chez les lébous à Rufisque ! Mais mon plat préféré est le soupe kandja.
Merci Diouma
Copyright:Station one magazine Correction : Mouhamed sow galsentv.com Reprise de l’article : Kinzoo Remerciement : toute la rédaction de Station One magazine Directeur de publication : Moustapha sow
Mais il y a beaucoup de spéculation autour de cette chanson, certains pensent que Koffi a tout simplement pris son courage à deux mains pour vous déclarer ouvertement son amour. D’autres par contre croient que cette chanson est tout bonnement commanditée par un amoureux tapis dans l’ombre.
Qu’en pensez-vous ?
Vous avez Koffi est un artiste et à ce titre il aime tout ce qui est beau artistiquement parlant. Il a comme tout un chacun ses émotions. Par conséquent je n’enlèverai rien à la valeur artistique de la chanson qu’il a voulu me dédier. Il a beaucoup de respect pour moi et en plus il est intelligent. J’avoue qu’après la sortie de la chanson, je n’ai appelé Koffi une seule fois. Mais depuis, je l’appelle pour lui demander des explications sur cette chanson mais du coup il est devenu injoignable. Pour l’autre hypothèse je pense que c’est même plausible ! Je me demande même qui a bien pu l’avoir fait. Je sais que les congolais ont l’habitude de commanditer des chansons pour les femmes qu’ils aiment mais franchement je ne sais pas qui en est le commanditaire. De toute façon qui connaît ma perspicacité sais que je vais me donner les moyens de connaître celui qui est derrière tout cela et tôt ou tard je le saurai inchaallah. Cependant qui qu’il soit, je ne peux pas empêcher à un homme de m’aimer. Et puis à mon âge, s’il y a des hommes qui craquent pour moi, je ne peux que m’en réjouir (rires).
Il parait que vous adorez la musique ?
Oui j’adore la musique.
Quel genre ?
J’adore la musique congolaise par fidélité. Cela ne veut pas dire que je n’aime pas les autres musiques, au contraire ! Mais ce qui s’est passé avec la musique congolaise, c’est que j’ai eu à travailler à l’Ambassade du Congo en 1969 étant à l’école de secrétariat. J’ai fait quelque mois là-bas et à force d’écouter tout le temps leur musique, j’ai fini par l’aimer. Il faut aussi dire qu’en 1969 on n’avait pas notre propre musique. Il n’y avait que la musique salsa, guinéenne et congolaise. Et c’est ce qu’on connaissait à l’époque. C’est ensuite qu’est né le mbalax. Ce qui a fait que j’ai adoré la musique congolaise. Pour vous dire à quel point je suis fidèle à cette musique. Même dans mes relations, je suis comme ça. Néanmoins j’adore la musique sénégalaise.
A propos vous parlez combien de langues ?
Je parle français, je comprends l’anglais commercial aussi. Sinon je parle un peu de Bambara parce que je suis d’origine malienne, je comprends aussi un peu de lingala.
Pour revenir sur vos rapports avec les chefs d’Etat, tout le monde sait que vous entreteniez de bons rapports avec Abdou Diouf et madame, qu’en est-il avec l’actuel régime ?
J’ai eu à travailler avec madame Diouf et que je considère comme une mère et nous entretenons toujours de bonnes relations. Quant Wade est venu aussi, on a eu de bons rapports. Je peux dire que je fais partie des premiers stylistes qu’il a invité à l’accompagner à ses premières visites officiel à l’extérieur. Et ça c’est quelque chose pour moi. Sinon je ne fais pas de politique, je n’ai que mon travail et je me concentre là-dessus.
Il paraît que vous êtes milliardaire, est ce vrai ?
Moi j’ai une autre définition du milliardaire. Pour moi, le milliardaire c’est celui qui travaille bien pour gagner sa vie, partager ce qu’il gagne avec d’autres, aider les démunis, en somme faire de bonnes actions. Je pense qu’il ne sert à rien de garder ses milliards à la banque alors qu’il y a des gens qui crèvent de faim. Le plus important pour moi c’est de faire développer mon pays et surtout d’aider ce qui n’ont pas les moyens. Il faut savoir partager dans la vie ! Donc je peux dire que je le suis !
On sait aussi que vous faites beaucoup dans l’humanitaire ?
C’est ça ma richesse d’ailleurs ! Aider les gens et ne rien attendre en retour. J’aime partager. Dieu veille sur tout et tôt ou tard on lui rendra compte. On peut aider quelqu’un dans la discrétion sans que personne ne soit au courant. Par contre si je fais quelque chose qui soit d’utilité publique, j’en parle pour que la nouvelle génération en prenne exemple. Sinon je suis très discrète. Il m’est arrivé à maintes reprises de permettre à des gens d’aller faire le pèlerinage à la Mecque sans même que ces personnes ne sachent que c’est moi qui était derrière. L’essentiel pour moi c’est de faire une bonne action. Je suis très sensible et je n’aime pas voir les gens souffrir.
Pourquoi comme la plupart des femmes riches ou célèbre, on ne vous voit pas dans les cérémonies genre anniversaire à Sorano, mariage ou autre baptêmes avec notamment ces histoires de marraines qui gaspillent de l’argent comme pas possible lors des cérémonies ?
Je n’y pense même pas car j’ai d’autres priorités dans la vie. Au lieu d’aller gaspiller de l’argent à Sorano, dans les baptêmes et autres mondanités, je préfère aller le donner aux démunis ou aux malades qui n’ont pas les moyens de s’acheter une ordonnance. Certes j’ai eu à le faire une ou deux fois dans le passé, il a vingt cinq ans de cela mais depuis je ne fais plus parti de ce circuit. Moi je n’ai jamais demandé à quelqu’un de me chanter mais bien des personnes m’ont dédier une chanson. Je ne peux pas leur en empêcher. Et si j’ai quelque chose à leur donner, je le fais de manière modeste et discrète. Même si on me fait part d’une cérémonie je préfère y aller la veille pour donner ma modeste contribution et ce dans la plus grande discrétion, sans rien y attendre en retour. Je pense que ce n’est pas bien de mettre son prochain dans une situation inconfortable. C’est pourquoi je suis contre ces histoires de marraines dans les baptêmes et autres mariages. En tout cas ma propre fille je ne vais pas lui chercher de marraine car c’est cette dernière qui va en pâtir après. Je trouve inadmissible à la limite inhumain le fait d’aller voir une personne, lui donner de l’argent sous prétexte qu’elle est la marraine de ta fille et que cette dernière sera obligée de donner le double lors de la cérémonie. Y’en a même qui vendent leurs biens ou qui s’endette jusqu’au coup rien que pour pouvoir payer. Et il faut dire que la vie est faite de haut et de bas et on ne sait jamais de quoi demain sera fait ! On peut se retrouver un jour à l’autre dans des situations difficiles. Là ou nous sommes maintenant avec la conjoncture actuelle, je pense que le gaspillage devrait être banni de notre société. C’est vrai que tout le monde ne s’adonne pas à cette pratique mais en tout cas la plupart des femmes célèbres le font. Je ne blâme personne mais je trouve cette pratique anormale raison pour laquelle je ne la fais pas.
Et quelle est le souvenir bon ou mauvais qui vous a le plus marqué dans votre vie ?
La perte de mes parents m’a beaucoup affectée et je pense tout le temps à eux. Mais j’avoue que depuis leur rappelle à Dieu, il y a trois pertes qui m’ont sérieusement secouée. Il s’agit de la mort de mon neveu Moussa Touré, de Katoucha Niane et celle d’une de mes employées, Ndella Camara. (Ndlr : la voix remplie d’émotion, elle nous nous montre la photo de la jeune fille accrochée à son bureau). Ndella était une fille que j’aimais beaucoup. Et en dehors de tout ça, elle était ma nièce. Ces pertes m’ont beaucoup marquée parce que ceux sont des personnes qui comptaient beaucoup pour moi. Mais tout cela c’est la volonté divine et je m’en remets toujours à lui. Que Dieu les accueille dans son paradis.
Est-ce que vous avez un rêve que vous aimeriez réaliser avant de quitter ce monde ?
C’est de construire des maternités et des mosquées dans toutes les régions du pays et dans la sous région. Si Dieu me donne une longue vie et les moyens, je réaliserai ce rêve inchaallah. Aujourd’hui la maternité que j’ai construite à Rufisque a enregistré plus de six mille naissances et j’en rends grâce à Dieu et souhaite longue vie à toutes ces mamans et leurs bébés. J’ai construit des mosquées et une morgue, je dis donc alhamdoulilah et que Dieu m’aide à en construire d’autres.
Dites-moi, est ce qu’il vous arrive de faire la cuisine maintenant ?
Bien sûr que oui. Et je la fais très bien. C’est vous les jeunes d’aujourd’hui qui ne savez pas cuisiner mais moi j’ai toujours été cordon bleu. Rares sont les jeunes qui savent cuisiner, faire le linge, ou encore le repassage. Vous êtes bien gâtées vous les jeunes. A notre époque, on n’avait pas de bonne, on faisait tous les travaux domestiques, on cuisinait avec le feu de bois, one connaissait pas le gaz. Jusqu’à présent je cuisine. Le dimanche si je ne travaille pas je fais la cuisine.
Et quel est le plat que vous savez cuisiner le plus ?
C’est le thiébou dieun car je suis née grandis chez les lébous à Rufisque ! Mais mon plat préféré est le soupe kandja.
Merci Diouma
Copyright:Station one magazine Correction : Mouhamed sow galsentv.com Reprise de l’article : Kinzoo Remerciement : toute la rédaction de Station One magazine Directeur de publication : Moustapha sow