Un dernier sujet religieux pour cette semaine, avec ce récit d’un exil provisoire des religieux à Dakar-Bango. En juin 1900, une épidémie sévère de fièvre jaune commence à frapper Dakar ; deux semaines plus tard, elle est à Saint-Louis et fait une centaines de morts en quelques jours. L’hôpital est plein et de nouveaux malades arrivent sans cesse. La ligne de chemin de fer est interrompue et la panique gagne la ville. Il est question d’évacuer les religieux par le bateau venant de France.
En attendant, le père Jalabert décide de les envoyer à Dakar-Bango, à 20 km de Saint-Louis, dans une résidence paradisiaque et confortable, au bord de la rivière, qu’on identifie sans peine (certainement le domaine de l’ancien capitaine des spahis, René Victor Bancal, mais celui-ci était décédé 6 mois plus tôt). Malgré les circonstances, l’humeur des religieux est décrite comme gaie et vaillante. Le récit ne dit pas combien de temps ils séjournèrent sur place, ni s’ils furent finalement évacués. Toujours est-il que le père Hurst, qui faisait partie des réfugiés, fut atteint à son tour et en mourut.
senegalmetis.com
En attendant, le père Jalabert décide de les envoyer à Dakar-Bango, à 20 km de Saint-Louis, dans une résidence paradisiaque et confortable, au bord de la rivière, qu’on identifie sans peine (certainement le domaine de l’ancien capitaine des spahis, René Victor Bancal, mais celui-ci était décédé 6 mois plus tôt). Malgré les circonstances, l’humeur des religieux est décrite comme gaie et vaillante. Le récit ne dit pas combien de temps ils séjournèrent sur place, ni s’ils furent finalement évacués. Toujours est-il que le père Hurst, qui faisait partie des réfugiés, fut atteint à son tour et en mourut.
senegalmetis.com