« La Cour des comptes, qui manifestement ignorait tous les contours de ce dossier, a, hâtivement et prématurément, publié des conclusions d’une affaire encore pendante devant la justice ». Ainsi peut-on résumé la « note d’information » que l’architcte Pierre Goudiaby Atepa a fait publier dans les colonnes du quotidien l’As. Elle s’étale sur une page entière. Son cabinet avait signé avec la Sfeh, une société française, un contrat commercial pour la livraison et l’installation d’équipements hospitaliers aux hôpitaux de Fatick et Ziguinchor, dont il avait gagné le marché de la construction. Les faits remontent en 1999, donc sous le régime socialiste, dont Atepa est l’un des courtisans, depuis le père de la Nation, Léopold Sédar Senghor. Ayant réussi à se frayer un passage auprès du nouveau président Wade, qui a été préféré par les Sénégalais à Abdou Diouf, Atepa verra son contrat renouvellé, « en vertu du principe de la continuité de l’État » . Le ministère des Finances lui fera, ainsi, une avance de 2.001.136.953 Fcfa. Atepa versera à son partenaire, fournisseur, la somme de 1.673.579.328 Fcfa. Mais, au finish, il n'aurait livré que des matériels et des équipements d’un coût de 643.316.049 francs Cfa. Depuis, plus rien.Ce qu’a révélé la Cour des comptes, sur laquelle s’est défoulé Atepa, qui lui a rappelé que ce dossier est pendant devant la Justice. Pour lui, le tort revient à son partenenaire français, qui a été finalement choisi à sa place, pour honorer le marché.
La Redaction xibar.net
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