Au nombre des entreprises qu’il a créées, renseigne le rapport de la Centif, figurent les sociétés « Sama Yone » et « Xétali ». Dans le cadre de ses activités, Mélakh entre en relation avec plusieurs banques de la place parmi lesquelles les filiales sénégalaises de deux grandes banques étrangères, en l’occurrence « COPAR» et «XALISS».
A ces institutions financières, il présente des projets d’investissement portant sur des sommes très élevées et pour lesquels il sollicite un financement. La banque « COPAR », qui avait déjà clôturé le compte personnel de M. Mélakh, après l’avoir déclassé comme compte dormant, refuse de financer un projet de 70 milliards de FCfa malgré la présentation de documents de garantie qui émaneraient d’une banque étrangère.
Le refus de cette banque serait motivé par des informations diffusées dans la presse sur des actes d’escroquerie qui seraient commis par M. Mélakh, l’environnement de la banque garante, installée dans un territoire offshore, c’est-à-dire une zone géographique à risque très élevé.
En effet, à la banque « XALISS», le compte de « Sama Yone » a reçu des virements d’une centaine de millions de francs Cfa en provenance de l’étranger sur ordre de personnes sans relation connue avec M. Mélakh ou avec son entreprise. Les investigations menées par la Centif après la réception d’une déclaration de soupçon ont révélé les faits gravissimes.
Premièrement : la société « Xétali » est, en réalité, un établissement non agréé par les autorités compétentes et qui, malgré tout, propose des services financiers tels que les prêts aux entreprises, les prêts personnels, le financement de retraites, des investissements sur le marché secondaire des titres, etc.
Deuxièmement : une procédure pénale pour escroquerie en bande organisée a été enclenchée contre M. Mélakh qui a été arrêté par la Police suite à une plainte contre lui pour une escroquerie portant sur un projet d’envergure nationale.
Troisièmement : il avait établi des contacts épistolaires avec les plus hautes autorités d’un Etat étranger en vue de la mise en œuvre de projets bilatéraux de développement, en se présentant comme un mandataire de l’Etat du Sénégal.
Quatrièmement : Mélakh prétendait être partie prenante dans un programme visant, en relation avec ses partenaires basés en Europe, à doter le Sénégal d’infrastructures de dernière génération : aéroports, trains à grande vitesse, bateaux de croisière, centrales nucléaires. Il avait également annoncé la construction d’une cité ultramoderne en association avec un Sénégalais, dirigeant de la société de BTP « Tabakh », également arrêté par la Police nationale pour des faits d’escroquerie foncière portant sur une somme de trois (3) milliards FCfa.
Les faits ainsi recensés ont permis à la Centif de produire un rapport qu’elle a transmis au procureur de la République sur la base des indices de blanchiment de capitaux suivants tentative d’introduction dans le système bancaire de produits d’origine illicite résultant de la commission d’une infraction d’escroquerie par des manœuvres frauduleuses, prise de fausses qualités, l’absence de relations connues ou identifiables avec les donneurs d’ordre des virements reçus de l’étranger, création de sociétés-écrans pour tromper la vigilance des banques et des autorités étatiques en leur proposant de prétendus projets économiques de grande envergure.
A ces institutions financières, il présente des projets d’investissement portant sur des sommes très élevées et pour lesquels il sollicite un financement. La banque « COPAR », qui avait déjà clôturé le compte personnel de M. Mélakh, après l’avoir déclassé comme compte dormant, refuse de financer un projet de 70 milliards de FCfa malgré la présentation de documents de garantie qui émaneraient d’une banque étrangère.
Le refus de cette banque serait motivé par des informations diffusées dans la presse sur des actes d’escroquerie qui seraient commis par M. Mélakh, l’environnement de la banque garante, installée dans un territoire offshore, c’est-à-dire une zone géographique à risque très élevé.
En effet, à la banque « XALISS», le compte de « Sama Yone » a reçu des virements d’une centaine de millions de francs Cfa en provenance de l’étranger sur ordre de personnes sans relation connue avec M. Mélakh ou avec son entreprise. Les investigations menées par la Centif après la réception d’une déclaration de soupçon ont révélé les faits gravissimes.
Premièrement : la société « Xétali » est, en réalité, un établissement non agréé par les autorités compétentes et qui, malgré tout, propose des services financiers tels que les prêts aux entreprises, les prêts personnels, le financement de retraites, des investissements sur le marché secondaire des titres, etc.
Deuxièmement : une procédure pénale pour escroquerie en bande organisée a été enclenchée contre M. Mélakh qui a été arrêté par la Police suite à une plainte contre lui pour une escroquerie portant sur un projet d’envergure nationale.
Troisièmement : il avait établi des contacts épistolaires avec les plus hautes autorités d’un Etat étranger en vue de la mise en œuvre de projets bilatéraux de développement, en se présentant comme un mandataire de l’Etat du Sénégal.
Quatrièmement : Mélakh prétendait être partie prenante dans un programme visant, en relation avec ses partenaires basés en Europe, à doter le Sénégal d’infrastructures de dernière génération : aéroports, trains à grande vitesse, bateaux de croisière, centrales nucléaires. Il avait également annoncé la construction d’une cité ultramoderne en association avec un Sénégalais, dirigeant de la société de BTP « Tabakh », également arrêté par la Police nationale pour des faits d’escroquerie foncière portant sur une somme de trois (3) milliards FCfa.
Les faits ainsi recensés ont permis à la Centif de produire un rapport qu’elle a transmis au procureur de la République sur la base des indices de blanchiment de capitaux suivants tentative d’introduction dans le système bancaire de produits d’origine illicite résultant de la commission d’une infraction d’escroquerie par des manœuvres frauduleuses, prise de fausses qualités, l’absence de relations connues ou identifiables avec les donneurs d’ordre des virements reçus de l’étranger, création de sociétés-écrans pour tromper la vigilance des banques et des autorités étatiques en leur proposant de prétendus projets économiques de grande envergure.