A l'initiative de leur capitaine Mark van Bommel, les joueurs ont déplacé leur entraînement de l'autre côté du terrain. Van Bommel, qui avait visité deux jours plus tôt le mémorial d'Auschwitz, a déclaré :«C'est vraiment une honte, surtout quand on revient d'Auschwitz, d'être confronté à ça. Nous allons faire remonter ça à l'UEFA, et si de telles choses se reproduisent nous parlerons avec l'arbitre et lui demanderont d'arrêter le match.»
Selon le Guardian, l'UEFA a essayé de démentir l'incident, en affirmant que les cris n'étaient pas à caractère raciste mais simplement des protestations contre le fait que Cracovie n'avait pas été choisie comme ville-hôte de la compétition. Une version qui a enragé van Bommel :«Vous devez ouvrir vos oreilles. Si vous avez entendu mais faites semblant de na pas l'avoir entendu, c'est encore pire.»
Le racisme dans les stades est un des enjeux majeurs de la compétition pour ses deux pays hôtes, la Pologne et l'Ukraine. Un documentaire alarmant de la BBC diffusé lundi 28 mai a créé une vive polémique autour de l'ampleur du problème, et entraîné une véritable campagne de communication des autorités polonaises et ukrainiennes. Des représentants des deux pays ont accusé le documentaire d'être «biaisé et partial» et d'exagérer le problème, affirmant notamment que «l'Ukraine est très connue pour sa tolérance et a l'habitude depuis longtemps de vivre avec d'autres nationalités».
SOURCE: Slate.fr
Selon le Guardian, l'UEFA a essayé de démentir l'incident, en affirmant que les cris n'étaient pas à caractère raciste mais simplement des protestations contre le fait que Cracovie n'avait pas été choisie comme ville-hôte de la compétition. Une version qui a enragé van Bommel :«Vous devez ouvrir vos oreilles. Si vous avez entendu mais faites semblant de na pas l'avoir entendu, c'est encore pire.»
Le racisme dans les stades est un des enjeux majeurs de la compétition pour ses deux pays hôtes, la Pologne et l'Ukraine. Un documentaire alarmant de la BBC diffusé lundi 28 mai a créé une vive polémique autour de l'ampleur du problème, et entraîné une véritable campagne de communication des autorités polonaises et ukrainiennes. Des représentants des deux pays ont accusé le documentaire d'être «biaisé et partial» et d'exagérer le problème, affirmant notamment que «l'Ukraine est très connue pour sa tolérance et a l'habitude depuis longtemps de vivre avec d'autres nationalités».
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