Amina présentez-vous aux internautes ?
Je m’appelle Amina Sall, je suis artiste chanteuse sénégalaise. Je suis présente sur la scène musicale Sénégalaise depuis 2008 avec mon single « Yobalema », une reprise de Sherifa Luna.
Vous êtes entrée en studio. Qu’est-ce que vous préparez ?
Je prépare un nouvel album en partenariat avec le label « Because Music ». C’est un album qui sera rythmé et j’espère qu’il fera du tabac. C’est vrai qu’il y a beaucoup qui diraient qu’Amina n’est pas présente, qu’on ne la voit pas beaucoup. C’est normal, parce que je travaille beaucoup. Je suis entre Bordeaux et Dakar, c’est pour cela, mais le Sénégal restera toujours mon pays.
Vous avez plutôt opté pour le RNB. Pourquoi un tel choix ?
Il faut dire que je suis jeune et ma cible, ce sont les jeunes de mon pays. J’ai toujours été influencée par le Rnb américain. J’étais aussi inspirée par ma grande sœur qui a une belle voix. J’ai suivi des exemples comme Céline Dion, Whitney Houston, Mariah Carey. Il faut ajouter qu’on a un petit souci avec les jeunes de notre âge si je peux m’exprimer ainsi. Ils ont tendance à regarder des chaines de télévision musicales comme Trace tv qui met des icones du Rnb comme Beyonce ou Rihanna. Je me suis dite pourquoi pas leur donner dans leur propre pays, ce plaisir qu’ils vont chercher là-bas.
Est-ce que vous pensez que ces jeunes vous suivront ?
Mais oui ! Forcément. Je dirais qu’il y a beaucoup de gens qui pensent que tu ne vas pas réussir quand tu ne fais pas du mbalax. Et je ne partage pas cette opinion. Il y aura toujours des gens qui vont aimer le mbalax plus que le Rnb et vis-versa. Alors je vais m’imposer et les gens qui m’aimeront, le feront pour mon choix. De toute façon l’album vous donnera une image de la nouvelle Amina.
D’abord c’est « Yobalema » puis « Feksima », il y a certainement un lien entre les deux ?
Disons que l’album, c’est tout à fait du love. Pour moi, l’amour est une des principales sources d’inspiration et je suis une « lovely »comme l’ont dit certains journalistes car j’aime chanter l’amour. Aussi il y a beaucoup de gens qui me demandent pourquoi « Yobalema », Feksima », « Boulma sori », « Oubul sama xol » que vous allez bientôt entendre. C’est du love et les titres se doivent d’être attachants, et sentimentaux.
Alors pas de pression en attendant la sortie de l’album ?
Pas du tout ! Je suis zen-attitude. C’est vrai qu’après « Feksima », je me suis mise à me chercher parce que je voulais changer de style, de cadre et faire quelque chose de grandiose. Cela m’a assoupie, ce qui m’a obligée à faire un « breack » dans ma carrière. C’est pour cette raison que les Sénégalais ne m’ont pas vue au-devant de la scène pendant ce temps. Alors je voulais faire ce breack pour venir en force et faire des choses géniales.
On note aussi l’influence du wolof dans votre Rnb ?
C’est un problème de cible. Je ne peux pas aujourd’hui chanter uniquement en anglais du moment que mon pays d’origine, c’est le Sénégal et que le wolof sa langue la plus parlée. Donc je suis obligée de chanter en wolof car c’est ma langue et cela fait partie de moi.
Est-ce qu’on peut s’attendre à vous voir faire du mbalax ?
Je préfère m’abstenir. Parce qu’il ne faut jamais dire jamais. Mais pour le moment, ce n’est pas encore mon créneau.
Si vous deviez collaborer avec un artiste ça serait lequel ?
Honnêtement, j’ai depuis eu une admiration pour Viviane Chidid parce que c’est une artiste qui fait de la variété. Même quand elle fait du mbalax, on sent le rnb. J’aime aussi Coumba Gawlo pour sa musique et son niveau intellectuel…
Vous passez beaucoup de temps en France. Qu’est-ce que vous fabriquez là-bas ?
Disons que je vis là-bas et je travaille avec des gens qui sont dans le label « Because Music », Je suis des cours de voix dans une école qui se trouve à Bordeaux. C’est pour améliorer ma voix pour mieux m’imprégner dans les styles de musiques.
Alors, peut-on dire qu’Amina s’est imprégnée dans le showbiz français ?
Bien sûr ! Parce que là-bas, tu travailles beaucoup, tu vois des gens qui te motivent à aller de l’avant. Parfois vous vous remettrez en cause. Je pense que c’est très bien pour moi, parce que vous apprenez beaucoup de choses. Cela vous pousse forcément au travail. Les choses bougent beaucoup, parce qu’il y a des événements, des soirées. Je me déplace de temps en temps en Suisse même au Maroc ou je donne beaucoup de spectacles. Il faut aussi noter que je suis plus connue au Maroc qu’au Sénégal pour y avoir vécu pendant 6ans. Cela parait fou mais c’est vrai. En 2009 j’étais là-bas avec Pape Diouf
Et concernant le Sénégal ?
Je suis vraiment contente, parce que je vois une nouvelle vague de jeunes talents dont j’en fais partie et qui font des choses grandioses. Je suis ravie de ça car le talent est lourd. Mais il faut rappeler que les choses ne bougent presque pas car il y a peu d’événements et c’est dommage.
Qu’est-ce que vous préconisez ?
Il faut que ça bouge, qu’il y ait beaucoup plus de concerts, que les jeunes se produisent des événements comme ça il y aura beaucoup de mouvements artistiques.
Quelles sont les rencontres et les formations qui ont été importantes pour toi et qui t’ont permis d’évoluer ?
Franchement la personne qui m’a vraiment aidée à prendre confiance en moi, à aller de l’avant, c’est mon mari. Il aime bien le travail que je fais pour ne pas dire qu’il est fan de moi. Il m’a apportée son soutien. Je travaille aussi avec des gens qui aiment ce qu’ils font et qui savent les valeurs du vrai talent.
Comment s’appelle votre mari dont vous ne tarissez d’éloges ?
Mon mari? (elle éclate de rires puis elle hésite un instant), Je préfère garder le film. Déjà il y a beaucoup de gens qui ne savent pas que je me suis mariée depuis 2009. Mais bon il y a toujours cette toile entre mon travail et ma vie privée.
Quelle est la plus grande de vos qualités et le pire de vos défauts ?
Pour ce qui est de mon plus grand défaut, je dirais que je suis une personne très têtue. En ce qui concerne ma qualité, généreuse d’après ce que les gens racontent.
Interview réalisée par Cheikh Camara COKA
Je m’appelle Amina Sall, je suis artiste chanteuse sénégalaise. Je suis présente sur la scène musicale Sénégalaise depuis 2008 avec mon single « Yobalema », une reprise de Sherifa Luna.
Vous êtes entrée en studio. Qu’est-ce que vous préparez ?
Je prépare un nouvel album en partenariat avec le label « Because Music ». C’est un album qui sera rythmé et j’espère qu’il fera du tabac. C’est vrai qu’il y a beaucoup qui diraient qu’Amina n’est pas présente, qu’on ne la voit pas beaucoup. C’est normal, parce que je travaille beaucoup. Je suis entre Bordeaux et Dakar, c’est pour cela, mais le Sénégal restera toujours mon pays.
Vous avez plutôt opté pour le RNB. Pourquoi un tel choix ?
Il faut dire que je suis jeune et ma cible, ce sont les jeunes de mon pays. J’ai toujours été influencée par le Rnb américain. J’étais aussi inspirée par ma grande sœur qui a une belle voix. J’ai suivi des exemples comme Céline Dion, Whitney Houston, Mariah Carey. Il faut ajouter qu’on a un petit souci avec les jeunes de notre âge si je peux m’exprimer ainsi. Ils ont tendance à regarder des chaines de télévision musicales comme Trace tv qui met des icones du Rnb comme Beyonce ou Rihanna. Je me suis dite pourquoi pas leur donner dans leur propre pays, ce plaisir qu’ils vont chercher là-bas.
Est-ce que vous pensez que ces jeunes vous suivront ?
Mais oui ! Forcément. Je dirais qu’il y a beaucoup de gens qui pensent que tu ne vas pas réussir quand tu ne fais pas du mbalax. Et je ne partage pas cette opinion. Il y aura toujours des gens qui vont aimer le mbalax plus que le Rnb et vis-versa. Alors je vais m’imposer et les gens qui m’aimeront, le feront pour mon choix. De toute façon l’album vous donnera une image de la nouvelle Amina.
D’abord c’est « Yobalema » puis « Feksima », il y a certainement un lien entre les deux ?
Disons que l’album, c’est tout à fait du love. Pour moi, l’amour est une des principales sources d’inspiration et je suis une « lovely »comme l’ont dit certains journalistes car j’aime chanter l’amour. Aussi il y a beaucoup de gens qui me demandent pourquoi « Yobalema », Feksima », « Boulma sori », « Oubul sama xol » que vous allez bientôt entendre. C’est du love et les titres se doivent d’être attachants, et sentimentaux.
Alors pas de pression en attendant la sortie de l’album ?
Pas du tout ! Je suis zen-attitude. C’est vrai qu’après « Feksima », je me suis mise à me chercher parce que je voulais changer de style, de cadre et faire quelque chose de grandiose. Cela m’a assoupie, ce qui m’a obligée à faire un « breack » dans ma carrière. C’est pour cette raison que les Sénégalais ne m’ont pas vue au-devant de la scène pendant ce temps. Alors je voulais faire ce breack pour venir en force et faire des choses géniales.
On note aussi l’influence du wolof dans votre Rnb ?
C’est un problème de cible. Je ne peux pas aujourd’hui chanter uniquement en anglais du moment que mon pays d’origine, c’est le Sénégal et que le wolof sa langue la plus parlée. Donc je suis obligée de chanter en wolof car c’est ma langue et cela fait partie de moi.
Est-ce qu’on peut s’attendre à vous voir faire du mbalax ?
Je préfère m’abstenir. Parce qu’il ne faut jamais dire jamais. Mais pour le moment, ce n’est pas encore mon créneau.
Si vous deviez collaborer avec un artiste ça serait lequel ?
Honnêtement, j’ai depuis eu une admiration pour Viviane Chidid parce que c’est une artiste qui fait de la variété. Même quand elle fait du mbalax, on sent le rnb. J’aime aussi Coumba Gawlo pour sa musique et son niveau intellectuel…
Vous passez beaucoup de temps en France. Qu’est-ce que vous fabriquez là-bas ?
Disons que je vis là-bas et je travaille avec des gens qui sont dans le label « Because Music », Je suis des cours de voix dans une école qui se trouve à Bordeaux. C’est pour améliorer ma voix pour mieux m’imprégner dans les styles de musiques.
Alors, peut-on dire qu’Amina s’est imprégnée dans le showbiz français ?
Bien sûr ! Parce que là-bas, tu travailles beaucoup, tu vois des gens qui te motivent à aller de l’avant. Parfois vous vous remettrez en cause. Je pense que c’est très bien pour moi, parce que vous apprenez beaucoup de choses. Cela vous pousse forcément au travail. Les choses bougent beaucoup, parce qu’il y a des événements, des soirées. Je me déplace de temps en temps en Suisse même au Maroc ou je donne beaucoup de spectacles. Il faut aussi noter que je suis plus connue au Maroc qu’au Sénégal pour y avoir vécu pendant 6ans. Cela parait fou mais c’est vrai. En 2009 j’étais là-bas avec Pape Diouf
Et concernant le Sénégal ?
Je suis vraiment contente, parce que je vois une nouvelle vague de jeunes talents dont j’en fais partie et qui font des choses grandioses. Je suis ravie de ça car le talent est lourd. Mais il faut rappeler que les choses ne bougent presque pas car il y a peu d’événements et c’est dommage.
Qu’est-ce que vous préconisez ?
Il faut que ça bouge, qu’il y ait beaucoup plus de concerts, que les jeunes se produisent des événements comme ça il y aura beaucoup de mouvements artistiques.
Quelles sont les rencontres et les formations qui ont été importantes pour toi et qui t’ont permis d’évoluer ?
Franchement la personne qui m’a vraiment aidée à prendre confiance en moi, à aller de l’avant, c’est mon mari. Il aime bien le travail que je fais pour ne pas dire qu’il est fan de moi. Il m’a apportée son soutien. Je travaille aussi avec des gens qui aiment ce qu’ils font et qui savent les valeurs du vrai talent.
Comment s’appelle votre mari dont vous ne tarissez d’éloges ?
Mon mari? (elle éclate de rires puis elle hésite un instant), Je préfère garder le film. Déjà il y a beaucoup de gens qui ne savent pas que je me suis mariée depuis 2009. Mais bon il y a toujours cette toile entre mon travail et ma vie privée.
Quelle est la plus grande de vos qualités et le pire de vos défauts ?
Pour ce qui est de mon plus grand défaut, je dirais que je suis une personne très têtue. En ce qui concerne ma qualité, généreuse d’après ce que les gens racontent.
Interview réalisée par Cheikh Camara COKA